Quelques témoignages; notre but sur le blog n'est pas de banaliser la maltraitance mais de la dénoncer avec force. Nous n'avons pas la solution miracle, mais nous pensons que les effectifs ne sont pas assez nombreux, que ces métiers ne sont pas assez reconnus et surtout pas assez valorisés. Nous constatons dans les cas de maltraitance passive que pour masquer l'incompétence des pouvoirs publics et des groupes financiers qui gèrent les maisons de retraite, seuls les salarié(e)s sont coupables!Ne doit t’on plutôt pas appeler cela de la maltraitance institutionnelle, à savoir que faute de moyens de pouvoir exercer son métier correctement les salariés sont en obligation de bâcler leur travail. De plus en plus nous assistons des employé(e)s en mise à pied, en procédure de licenciement, soumis à des sanctions, sans que lesentreprises ne se remettent en cause. Qui est le maltraitant? Est-il normal de mettre à la tête des maisons de retraite des militaires à la retraite? des anciennes aides soignantes ou ambulancières?des directeurs de super-marchés?Quid de s écoles de santé ? Nous n'avons rien contre la promotion interne, l'évolution de carrière, à condition que ce soit fait avec une véritable formation dans le temps pour acquérir suffisamment d'expérience, de connaissance,notamment en terme de management,etc.
Comment gérer des personnes qui déambulent tout le temps, qui peuvent être violentes lorsqu'on a entre 10 et 15 résidents à s'occuper,et qu'il n'existe pas d'unités protégées?
et la nuit? 3 personnes sur plusieurs niveaux pour s'occuper d'une centaine de personnes âgées?
La réponse n'est pas uniquement dans la répression, elle est surtout dans la prévention. Nous subissons plus que nous anticipons, et les salarié(e)s ne sont pas les seuls coupables, mais que pouvons nous faire contre les Dieux du "Frics" que sont les Actionnaires et fonds de pension qui ne pensent qu’a faire dégager toujours plus de bénéfices afin de s’engraisser au détriment de la qualité de soins et du bien être des résidents et des patients?
« Quand un aide-soignant a dix toilettes à faire en une heure, la qualité du soin peut s'en ressentir. Et quand un autre doit traiter un patient souffrant d'Alzheimer, ou qui donne des coups, s'il n'est pas formé à cette situation, des drames peuvent arriver… »
http://www.ladepeche.fr/article/2007/03/06/7125-Sante-Ces-personnes-agees-qu-on-maltraite.html
Concernant la maltraitance en institution, de nombreux progrès sont à faire pour la prévenir. Il faut réévaluer la charge de travail du personnel, bien souvent dépassé par les exigences des résidents. Il devient aussi nécessaire de revoir sa qualification et sa formation. Pour accompagner un malade d'Alzheimer, il faut connaître la maladie.
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http://www.ch-charcot56.fr/archives/2004/12/maltraitance.htm
J'ai en tête des dizaines de collègues (pour ne pas dire pratiquement tous mes collègues) qui doivent cumuler plusieurs emplois pour s'en sortir financièrement (éponger des
dettes, faire vivre leurs enfants pour les familles monoparentales surtout, ou simplement pouvoir partir en vacances, avoir une vie financière plus aisée). |
http://forums.france2.fr/france2/Les-infiltres/maltraitance-mensonge-verite-sujet_178_1.htm
Quand vous savez qu'il faut trois quarts d'heure pour faire manger quelqu'un souffrant d'Alzheimer, deux aides-soignantes ne peuvent pas s'en sortir si elles doivent s'occuper de quinze à vingt patients ». « Il arrive souvent que l'on retire les plateaux sans que certains aient fini leur repas, parce que c'est l'heure de la sieste et que les résidents, quitte à être bousculés, doivent se plier à une série d'obligations qui ne tiennent pas compte de leur personne ou de leurs envies ! », regrette une aide-soignante qui assure des missions d'intérim dans différents établissements de l'agglomération grenobloise. « Parfois, j'ai l'impression d'être une manutentionnaire. Le soir, à l'heure du coucher, on ne trouve même pas le temps d'écouter les pensionnaires ou de calmer leurs angoisses. Mais nous sommes tous responsables, autant les structures, trop rigides dans leur organisation, que les personnels qui parfois, et cela m'arrive aussi, baissent les bras », dit-elle encore. Comment faire alors pour apaiser ce qu'il convient bien d'appeler des souffrances ?
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2009/10/23/la-maltraitance-des-personnes-agees-parlons-en