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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 13:58

 

Communiqué sur la négociation pénibilité de la CGT du groupe CAPIO

Lyon le 23 juillet 2015,

Pour la CGT, nous sommes en désaccord avec l’objet et le déroulement de cette négociation.

Il est clair que le groupe Capio ne souhaite négocier que sur la prévention et non pas sur la compensation.

En effet, pour la CGT, la prévention ne suffit pas à diminuer la pénibilité.

De plus, le groupe Capio n’a retenu aucunes des revendications syndicales et propose un projet d’accord uniquement centré sur les positions patronales. La CGT estime que ce n’est pas comme ça que doivent se dérouler des négociations loyales !!!

Pour rappel, les revendications de la CGT :

  • Relèvement de tous les seuils de pénibilité de 50% pour y inclure plus de salariés

  • Prise en compte de la rétroactivité de la pénibilité déjà subie pendant une carrière (même avant Capio)

  • Un trimestre de retraite cotisé pour chaque tranche de 3 années d’exposition à la pénibilité

  • Rémunération des temps partiels à 100% passé un certain âge

  • Doublement de la valeur du repos compensateur de nuit (passer de 2,5 à 5%)

  • Augmentation du nombre de jours de repos supplémentaires en fonction de l’âge (4 à 50 ans, 5 à 55 jusqu’au départ en retraite)

  • Réduction du temps de travail des salariés de nuit (passage à 30 heures)

  • 10 jours d’intervention ergonomique par établissement plutôt que pour tout le groupe ou création d’un poste d’ergonome/ingénieur prévention

  • Ajout de la possibilité de réunions exceptionnelles pour la commission CHSCT pénibilité unique à côté des 4 à 6 prévues par l’accord

  • Les formations groupées dans le cadre du maintien en activité ne doivent pas être des formations obligatoires (ex : prévention de l’exposition aux rayons ionisants)


 

Dans ces conditions, la CGT ne souhaite plus participer à la négociation pénibilité.

Négociateurs CGT groupe CAPIO : Martial CASARETO et Cédric COLNEY

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 12:44
 - HOSPIMEDIA

 

L'un des plus grands gestionnaires de fonds de caisses de retraite canadien a acquis le 10 juillet dernier 14% du capital de Korian. L'opération, dévoilée par le groupe dans deux communiqués du 13 et du 16 juillet, fait d'Investissements PSP le deuxième actionnaire du groupe derrière Prédica, avec un total de 11,1 millions d'actions. Celle-ci s'appuie sur le rachat de parts de Batipart, Covea et ACM Vie, qui restent néanmoins actionnaires, à hauteur de respectivement 0,46%, 4,78% et 3,53%.

Entré au conseil d'administration de Korian ce 15 juillet, Investissements PSP sera représenté par son directeur général Timothy Leyne (portefeuille investissement valeur) comme administrateur de la société, en lieu et place de Sophie Beuvaden, de MAAF Assurances. Le gestionnaire participera également au comité d'investissement.

Avec un actif net sous gestion de 99,5 milliards de dollars canadiens (MdC$) au 30 septembre 2014, ce nouvel investisseur permettra à Korian "de tirer le meilleur parti de l'important potentiel de croissance offert par le développement des marchés du bien vieillir", se satisfait le groupe. Non content de l'expertise internationale d'Investissements PSP, Christian Chautard, président du conseil d'administration, voit avec cette arrivée le témoignage de la confiance d'Investissements PSP dans le potentiel de croissance de Korian. De son côté, Timothy Leyne s'est dit "très heureu[x] de prendre une participation significative au capital de Korian", soulignant au passage souhaiter apporter son appui à la stratégie de long terme du groupe et son "ambitieux plan de développement".
Agathe Moret
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22 juillet 2015 3 22 /07 /juillet /2015 12:42
Jean-Claude Georges-François, président du directoire de Korian.

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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 13:27

~Le fait Le 18 mars 2014, la fusion entre les mastodontes Korian et Medica est officialisée. Ce jour-là, ce sont plus de 20 000 collaborateurs et un parc de plus de 350 établissements qui font face à l'enjeu de restructuration qui s'annonce. Dix-huit mois plus tard, direction et syndicats font le point. L'analyse Ils sont devenus les leaders de la prise en charge de la dépendance en Europe. Mais ont-ils réussi à transformer l'essai en interne ? Pour Monique Rolland, directrice des ressources humaines France pour le groupe, pas de doute, "la fusion entre Korian et Medica est sur la voie du succès". "En signant le protocole d'accord, nous sommes passés de 9 900 salariés chez Korian et 10 600 chez Medica à une entreprise de plus de 20 000 salariés, avec 291 Ehpad, 51 résidences services, 77 SSR, sans compter les établissements de HAD." Le constat numérique établi, force est de le remarquer donc pour Monique Rolland, la clé de la réussite pour un groupe comme celui-ci passe par l'humain. "Respecter les deux cultures et aller vite sur un socle unique pour construire un véritable atout social." Monique Rolland, directrice des RH France de Korian À l'heure où fusions riment avec licenciements massifs et réorganisation drastique des protocoles, l'entreprise insiste à l'inverse sur la vocation des professionnels et les valeurs de l'entreprise. Bientraitance, responsabilité, initiative et transparence, décline-t-elle dans un dossier de presse. Arguments de communication auprès des investisseurs, ces grandes valeurs sont également brandies pour renforcer la confiance des salariés. Une démarche qui a jalonné l'ensemble des travaux : depuis septembre 2014, pas moins de 27 séances de négociations — appelées "rendez-vous du mardi" — ont été tenues et 10 autres sont encore prévues d'ici la fin d'année. Objectif : "Aller vite et respecter les deux cultures en évitant tout sentiment d'iniquité". Après l'instauration d'une bonne représentativité Korian/Medica au sein des différentes instances sociales et une réorganisation complète de la carte de France, s'est ensuite juxtaposée l'intégration des process. Devant les écarts marqués de fonctionnement, la DRH ne le nie d'ailleurs pas, il fallait à tout prix lisser les modes de fonctionnement. Ceux de Medica, axés principalement sur les bonnes pratiques et l'autonomie des établissements, et ceux de Korian, où le process RH prime. "Ce cadre enfin établi, nous nous sommes ensuite penchés sur la redéfinition du périmètre d'action. Pour ce faire, nous avons pris le meilleur de ce qui se faisait chez l'un et chez l'autre", détaille Monique Rolland. C'est le cas des accords sur l'égalité homme-femme, ou encore sur l'insertion des personnes handicapées, instaurés de longue date par Medica et désormais étendus à l'ensemble du groupe. Côté salaires, la DRH s'en amuse, il a même fallu inverser complètement les politiques, Korian présentant un salaire de base supérieur mais un système de primes moins avantageux. "Le gros problème, c'est la fusion logistique" Réussie donc, la fusion ? Pour Albert Papadacci, représentant CGT et ex-Medica, le bilan est mitigé. "Même si notre syndicat ne loue pas les politiques capitalistiques, on ne peut pas le nier, la fusion financière est un succès. L'entreprise présente des bases financières saines, nous sommes numéro 1 en Europe, en France, en Belgique et en Allemagne, et numéro 2 en Italie... et devant les perspectives à vingt ans en matière de 3e âge, on le sait, l'entreprise va continuer à se développer. Le gros problème, c'est la fusion logistique et administrative. Sur ce point, nous avons l'impression que le déploiement des protocoles ne se passe pas très bien." Soulignant avoir régulièrement des directeurs d'établissement au bout du fil depuis la fusion, Albert Papadacci s'inquiète de la "très mauvaise communication" émanant du siège. "Ce n'est pas très clair", lâche-t-il, évoquant les pôles de direction régionaux, "pas mal sur le papier" mais source de nombreux questionnements pour l'encadrement intermédiaire. La volonté de rapidité affichée par le groupe dessert :"Ils sont allés trop vite." Témoin de nombreuses fusions chez Medica — Clairefontaine, Santel et Qualisanté —, Nadine Degrave, directrice d'Ehpad ex-Medica et élue Unsa, tempère néanmoins. Certes la fusion bouscule quelque peu les directeurs de chez Korian, peu habitués à intégrer les process qualité de Medica dans leurs pratiques, "mais au moins cette fois, il n'y a pas de vagues de licenciements". Et de le rappeler : "C'est tout l'avantage d'être porté par un groupe à l'ossature aussi solide." Les salariés de Korian premiers bénéficiaires de la fusion S'il faudra véritablement attendre la fusion des instances représentatives du personnel (IRP), prévue pour février 2016, pour mesurer réellement les impacts de cette opération sur les avantages sociaux des salariés, les comptes sont déjà faits. Avec soixante-cinq comités d'entreprise et tout autant d'accords sociaux, "certains salariés de Korian vont perdre, assure Jeannine Scazza, déléguée syndicale centrale CGT et aide-soignante pour un SSR Korian. Que ce soit en termes de valeur de point, de participation à l'intéressement ou de mutuelle, les salariés ne comprennent pas toujours que le groupe veuille lisser vers une moyenne basse." Ceci étant, et cette dernière est catégorique, ce sont bien les salariés Korian qui bénéficieront le plus de la fusion. Car du côté de Medica, l'approche patronale semble remise en cause. Gérée "presque en bon père de famille", l'entreprise Medica assurait une certaine proximité avec le salarié à en croire Albert Papaddaci, visiblement nostalgique des séances de négociations "directement avec la patronne". Déplorant l'instauration d'une marque Korian plus que d'une culture partagée, le représentant de la CGT est rejoint par sa collègue de chez Korian. "Sur le pan des conditions de travail, de l'ambiance, du management en général, c'est certain, Korian va avaler complètement Medica", souligne Jeannine Scazza. Un constat qui ne saurait que trop se refléter dans la dernière décision de l'équipe exécutive. Le 26 juin, Korian-Medica est devenu Korian. Agathe Moret Ecrire à l'auteur Tous droits réservés 2001/2015 — HOSPIMEDIA

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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 12:41

Publié le 13/07/15 - HOSPIMEDIA

Le fait

Le 18 mars 2014, la fusion entre les mastodontes Korian et Medica est officialisée. Ce jour-là, ce sont plus de 20 000 collaborateurs et un parc de plus de 350 établissements qui font face à l'enjeu de restructuration qui s'annonce. Dix-huit mois plus tard, direction et syndicats font le point.

L'analyse

Ils sont devenus les leaders de la prise en charge de la dépendance en Europe. Mais ont-ils réussi à transformer l'essai en interne ? Pour Monique Rolland, directrice des ressources humaines France pour le groupe, pas de doute, "la fusion entre Korian et Medica est sur la voie du succès". "En signant le protocole d'accord, nous sommes passés de 9 900 salariés chez Korian et 10 600 chez Medica à une entreprise de plus de 20 000 salariés, avec 291 Ehpad, 51 résidences services, 77 SSR, sans compter les établissements de HAD." Le constat numérique établi, force est de le remarquer donc pour Monique Rolland, la clé de la réussite pour un groupe comme celui-ci passe par l'humain.

"Le gros problème, c'est la fusion logistique"

Les salariés de Korian premiers bénéficiaires de la fusion

Agathe Moret
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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 12:36

Dialogue socialL'accord sur l'épargne salariale a été adopté à l'unanimité entre Korian et ses partenaires sociaux

 - HOSPIMEDIA

 

À l'occasion d'une rencontre avec la presse, la direction des ressources humaines du groupe Korian est revenue, vendredi 3 juillet, sur les grands chantiers en cours en matière de dialogue social. La fusion avec Medica désormais derrière elle, l'entreprise s'est penchée sur sept projets jugés fédérateurs, à même de rétablir l'équilibre de traitement entre les salariés des différentes filiales.

Après le dossier relatif à l'intégration des personnes handicapées — instauré du côté de Medica et étendu depuis septembre 2014 à l'ensemble du groupe —, ou celui concernant l'égalité homme-femme — pour lequel une convention avec l'État a été signée —, s'en est suivi le dossier sur la mutuelle, clôturé en juin dernier. Plus sensible, notamment suite au non-versement de la prime de participation aux salariés de Medica (lire ci-contre), la question de l'épargne salariale a elle aussi avancé et s'est soldée, le 30 juin, par la signature d'un accord d'entreprise à l'unanimité. En marge des mouvements de grève d'avril dernier, la directrice des ressources humaines (DRH) Monique Rolland rappelait en effet toute l'importance d'arriver à un consensus sur la question, pour que "sur les résultats de 2015  et donc avec versement 2016 —, l'ensemble des salariés de Korian et de Medica profitent de la même participation aux bénéfices dans l'entreprise" (lire ci-contre).

Également soumis à négociations, les échanges autour de la qualité de vie au travail devraient se poursuivre jusqu'au début de l'automne. "Le choix qui a été fait au sein du groupe a été d'étendre le champ de réflexion de la seule pénibilité au travail à la notion du bien-être du salarié", détaille-t-on du côté de Korian. Le groupe, par le biais de son directeur des opérations Christophe Kohn, assure également la tenue d'échanges "très productifs" sur le champ de l'organisation du travail, et notamment sur l'amélioration du temps de travail. Est évoqué tout particulièrement le travail de nuit, pour lequel le projet de loi Rebsamen prévoit de mesurer l'exposition des salariés du privé afin d'établir un compte pénibilité. Laurent Huel, directeur des relations sociales France, a dans cette optique annoncé "commencer à mesurer fin août le nombre de salariés qui rentrent dans les critères de la loi". Par ailleurs, Monique Rolland a annoncé l'ouverture prochaine d'échanges sur la redéfinition des parcours de carrière. Instauré dans le cadre de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), le sujet devrait aboutir avant le 31 décembre de cette année.

Pour ce qui est des instances représentatives du personnel enfin, les négociations arriveront à leur terme en octobre. D'après la direction, les deux comités d'entreprise (CE) de Medica et les soixante-cinq de Korian devraient fusionner pour ne constituer à terme que quatre entités. Aux CE dédiés aux SSR et aux fonctions support, s'ajouteront deux CE pour les Ehpad, un CE Nord et un CE Sud.
Agathe Moret
Tous droits réservés 2001/2015 — HOSPIMEDIA

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18 juillet 2015 6 18 /07 /juillet /2015 12:23

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 14:54

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 14:48

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 14:41

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