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18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 17:12

Le modèle d'Ehpad essaime hors de France et favorise l'échange de pratiques


Publié le 13/03/18 - 10h46 - HOSPIMEDIA

Plusieurs groupes français d'Ehpad ont fait le choix de s'implanter à l'étranger, aussi bien en Europe qu'en Amérique du Sud ou encore en Chine. À l'occasion des assises nationales des Ehpad, trois gestionnaires et la commune du Havre sont venus parler de leur implantation à l'étranger et des bénéfices retirés de cette expérience.

Chine, Espagne, Italie, Brésil, Belgique ou Pologne, les gestionnaires français d'Ehpad ont choisi, depuis plusieurs années déjà, d'implanter des établissements hors des frontières hexagonales. Lors des assises nationales des Ehpad, ce 12 mars, plusieurs groupes d'Ehpad sont venus faire part de leur expérience, à l'image de Colisée, qui travaille notamment avec l'Italie et la Chine.
 

En Europe, des cultures plurielles

En Italie, "la culture est assez proche de celle de notre pays", note Christine Jeandel, directrice générale du groupe. Malgré des similitudes sur le plan de la réglementation et des financements, les Ehpad toutefois "ne sont pas totalement identiques". Ainsi, "les ratios d'encadrement sont assez supérieurs", l'Italie étant un pays "qui finance assez bien la prise en charge en établissement", poursuit-elle. Les infirmiers sont ainsi plus présents et il y a de fait "une sérénité que l'on a un peu perdue". Par ailleurs, les structures sont de nature plus hospitalière, ajoute Christine Jeandel, "à la fois dans l'organisation du bâtiment et du travail et dans l'état d'esprit". La directrice générale note également "une plus grande modularité dans la capacité d'accueil". Les Italiens "n'ont pas grand-chose à apprendre de nous, estime-t-elle. À l'inverse, nous avons à apprendre, notamment de leur modularité."

Même constat pour Philippe Tapié, directeur général de Maisons de famille, implanté en Espagne. "On apprend toujours au contact des autres, on ne peut pas plaquer un système sur un autre." Développer son activité à l'étranger nécessite alors une phase d'étude et de compréhension de la culture. "Ce qui m'a surpris c'est que nous sommes tous européens, pourtant nous avons des façons de prendre en charge très différentes", ajoute Philippe Tapié. En Espagne par exemple, la "présence de la famille est très importante", il n'est ainsi pas rare que les proches des résidents viennent à l'heure du dîner.

 

Des normes à construire au Brésil

Orpéa a eu l'idée de s'implanter au Brésil il y a huit ans, mais ce n'est que fin 2013 que l'opportunité s'est réellement présentée avec un changement de législation. Jusqu'alors, les capitaux étrangers ne pouvaient être majoritaires. Le groupe a commencé par deux petites acquisitions, puis deux autres, plus importantes, indique Jean-Claude Brdenk, directeur général d'Orpéa. 

L'objectif : comprendre le fonctionnement. "Il ne s'agit pas d'appliquer nos méthodes mais de comprendre la culture, l'organisation." Et cette dernière se traduit par une absence de fonds publics, un foncier très cher et très peu de normes. "Cela va bientôt se faire et on compte bien participer à l'élaboration de ces normes", annonce le directeur général. Le Brésil pourtant connaît une accélération très importante de son vieillissement. Entre 2015 et 2050, les plus de 80 ans vont augmenter de 378%. "On sait qu'en 2030 il manquera de 300 000 à 400 000 lits", poursuit Jean-Claude Brdenk. 

 

Les Ehpad et la formation s'exportent en Chine

Face au vieillissement et à la perte d'autonomie, "les médecins chinois sont un peu désorientés", constate Valérie Egloff, adjointe au maire du Havre (Seine-Maritime). La commune a développé avec la ville de Dalian, en Chine, un partenariat "innovant". En novembre dernier, une convention a été signée pour la création d'un centre franco-chinois de gérontologie. Des professionnels du groupe hospitalier du Havre sont ainsi "allés pendant cinq jours former 150 soignants chinois". À leur tour, sept médecins vont venir compléter leurs connaissances dans l'Hexagone. Les Chinois "ont une vision extraordinairement positive de la formation médicale et paramédicale française", note d'ailleurs Christine Jeandel. 

Contrairement à l'Italie, avec l'ouverture d'un établissement à Canton fin 2017, "Colisée a exporté son modèle en Chine", avec une "grosse discussion sur l'ergonomie des lieux et les couleurs", reprend la directrice générale. En effet, "chaque couleur a une signification", indique-t-elle. Autre détail, qui a son importance, les chambres sont équipées de lave-linge "car une femme ne peut donner sa lingerie à laver à quelqu'un d'autre". À l'image du Brésil, "il n'y a pas la volonté aujourd'hui d'un quelconque financement public", précise-t-elle. Après l'ouverture d'un établissement à Canton, un deuxième va voir le jour à Shenzhen en 2018. Quant à savoir si le modèle sera un succès ? "On ne le sait pas", lance Christine Jeandel. La France a en tout cas aussi à apprendre de la Chine et "de sa culture de la prévention [...] très forte et très bien appliquée".

Cécile Rabeux

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Tous droits réservés 2001/2018 — HOSPIMEDIA

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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 14:35

http://jactiv.ouest-france.fr/job-formation/se-former/region-pays-loire-veut-epauler-futurs-aides-soignants-83786

 

 

 

La Région Pays de la Loire veut épauler les futurs aides-soignants

 
Des élèves aides-soignants de l'institut de formation d'Ancenis, en exercice de secours à la personne.
Des élèves aides-soignants de l'institut de formation d'Ancenis, en exercice de secours à la personne. © Ouest-France

1 500 places sont à pourvoir cette année dans les vingt-sept instituts de formation des Pays de la Loire. Derniers jours d'inscription au concours pour les candidats !

En 2018, les Ifas ligériens (Instituts de formation des aides-soignants) disposeront de 1 500 places d'élèves aides-soignants contre 875 en 2001. Mais « là où nous avions quatre candidats pour une place, nous n'en avons plus que deux », fait remarquer Nathalie Poirier, vice-présidente régionale, responsable des formations sanitaires et sociales.

Le schéma régional des formations sanitaires et sociales 2018-2022 décrit bien cette situation paradoxale : un secteur avec des perspectives d'emploi liées aux départs à la retraite, au développement démographique et aux conséquences du vieillissement de la population. En face, des organismes de formation qui voient baisser les inscriptions au concours d'entrée.

Des métiers intéressants mais méconnus

Problème d'image ? Désintérêt pour les métiers du sanitaire et du social ? Professions stigmatisées comme pénibles et mal rémunérées (1 200 € en début de carrière d'aide-soignant) ? « Il y a une telle dégradation de leurs conditions de travail... Mais ce métier à responsabilité mériterait d'être plus reconnu », déplore l'élue.

Elle a également entendu, dans la bouche de professionnels de santé : « J'ai un besoin fondamental d'aides-soignants dans mon établissement pour leur rôle de proximité, d'alerte auprès des malades. »

Des propos clamés le 31 janvier dernier, lors du mouvement national dans les Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Une grève dénonçant les maux des aides-soignants, soutenus par les résidents dont ils ont la responsabilité.

« Pourtant, les chiffres sont encourageants, avec 90 % de réussite au diplôme et un taux d'emploi de 90 % (en 2016), six mois après la formation », poursuit Nathalie Poirier.

Une formation gratuite pour 1 200 élèves

La formation se fait par alternance avec vingt et une semaines de stages en dix mois (de septembre à juin). Les cours sont « dispensés par des infirmières. On peut entreprendre cette formation à tout âge, à la seule condition d'être majeur. Une personne souhaitant se reconvertir et ayant une fibre sociale peut postuler. » L'élue régionale poursuit : « La gratuité sous condition d'éligibilité, c'est l'autre atout pour s'y engager. En moyenne, 1 200 élèves en bénéficient. » Elle concerne soit des jeunes en poursuite de scolarité, soit des demandeurs d'emploi non démissionnaire d'un CDI.

Autre argument : « des aides à la vie quotidienne sont attribuées à environ 450 élèves ou apprentis ». Depuis septembre 2017, au Mans et à Nantes, la Région Pays de la Loire expérimente en effet l'apprentissage (24 places) sur une durée de dix-huit mois. Les apprentis sont alors attachés à un Ehpad, un hôpital ou un autre établissement.

Jusqu'au 24 février, inscriptions au concours d'aide-soignant (cursus complet). Jusqu'au 23 mars pour le cursus partiel. Contact : orientation-paysdelaloire.fr

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