Des informations alarmantes et alarmistes nous parviennent de plus en plus des salarié.es sur de graves problèmes concernant les payes des vacataires, intérimaires, mi-temps thérapeutiques, CDD.
Aujourd’hui, cerise sur le gâteau où l’on apprend que la clôture des payes ne se fera pas le 19 janvier mais le 21…ce qui risque de décaler les virements de fin de mois.
A ce jour aucun DE ne peut nous rassurer sur ces problèmes, les seules réponses que nous avons sont qu’effectivement « le système ne fonctionne pas » …
On nous a rapporté qu’une formation avait été annulée car le logiciel paye ne fonctionnait pas.
Vous qui êtes si prompte à communiquer à l’attention des investisseurs, de la presse pour vanter et vendre la stratégie du groupe, sa bonne santé (à défaut de vendre nos établissements à des concurrents), nous vous demandons instamment et urgemment de vous adresser aux salarié.es pour leur expliquer et les rassurer, car si l’entreprise se porte aussi bien, investit dans toute l’Europe c’est bien grâce à leur travail : « seule la force de travail crée la richesse ».
La CGT Korian restera vigilante, à l’écoute des salarié.es dans cette juste revendication toute simple « être payé… »,
Nous vous adressons, Madame, nos sentiments respectueux,
Pour les syndicats et le collectif CGT Korian,
Nathalie Blasco, Albert Papadacci,
DSC CGT Korian
Un numéro de téléphone gratuit pour tout renseignement: 0800 977 977.
N°1 en Europe, visant pour 2019 une croissance de son chiffre d'affaires supérieure ou égale à 8% et une marge d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) supérieure ou égale à 14,5%, Korian ...
Korian si prompt à communiquer quand ça l’arrange a oublié une information de taille:
Korian se sépare de 3 établissements :
« Dans le cadre de la stratégie du Groupe Korian présentée au CCE du 19 septembre, Korian envisage la cession de trois établissements qui constituent la Société juridique Korian Val d’Oise.
Korian Les Sansonnets à Chars (95),
Korian Les Lys à Pierrelaye (95),
Korian Arc en Ciel à Bezons (95)
Au total : 3 établissements, 144 lits, 100 ETP
Pour ces motifs :
•Malgré des taux d’occupation élevés, ces trois établissements affichent des résultats nets négatifs sur leurs derniers exercices
. •Un dialogue avec le conseil départemental ne permettant pas d’envisager un retour à l’équilibre.
•Une maîtrise de l’immobilier difficile (propriété détenue par un bailleur HLM distinct pour chacun des trois établissements).
•Une discussion bilatérale sur une reprise potentielle de ces établissements a eu lieu : elle aboutit aujourd’hui à une offre de reprise parla Société MapadHolding Exécutive. »
Qui est le groupe MAPAD ?
UN GROUPE FAMILIAL
« Un groupe à taille humaine, qui développe des infrastructures et des services d’hébergement complexes et de qualité, qui porte des projets d’investissement et qui assure l’exploitation de ses opérations.
MAPAD assure la gestion d’établissements pour personnes âgées dépendantes, et l’accompagnement professionnel et humain des seniors.
Cet accompagnement repose sur une écoute attentive, sur le respect des choix de la personne, de sa dignité et de son intégrité.
Le groupe gère actuellement trois EHPAD dans les Hauts-de-Seine, à Courbevoie, à Puteaux et à Bourg-la-Reine, et en construit un autre dont l’ouverture est programmée en 2020 »
Donc on veut nous faire croire qu’un groupe de 3 EHPAD (dont 1 en construction), 2 résidences, qui réalise seulement 13 Millions d’euro de CA, qui possède seulement 39 millions d’euros de fonds propres serait le sauveur de 3 EHPAD Korian en déficit ?
Que ce groupe aurait plus d’influence auprès de l’ARS ? Plus d’influence auprès des propriétaires des murs ? On voudrait nous prendre pour « des perdreaux de l’année » que l’on ne s’y prendrait pas autrement…
Quel message nous adresse aujourd’hui Korian ? Il est simple :
« Si un établissement n’est pas rentable, on le vend » ?
Quel message Korian adresse aux salarié.es de l’entreprise ? Il est simple :
« Bossez, soyez rentables, faites-nous gagner des dividendes et des profits, sinon on vous vend ».
Ça devient une foire aux bestiaux, un jeu de maquignons….
Quand on sait qu’une majorité de salarié.es perçoivent une prime d’ancienneté (9 ans en moyenne et certains 20 ans), on imagine aisément et malheureusement le sort qu’on leur réserve…
LA CGT DÉNONCE CE JEU DE DUPES, DÉNONCE CETTE COURSE AUX PROFITS ET A L’UNIQUE RENTABILITÉ AUX DÉTRIMENTS DES SALARI.ES.
NOUS DÉNONÇONS CETTE NOUVELLE POLITIQUE DE « L’EHPAD KLEENEX ».
NOUS RESTONS ET RESTERONS VIGILANTS SUR CETTE NOUVELLE POLITIQUE DE KORIAN.
NOUS ENGAGERONS TOUTES LES ACTIONS QUE LES SALARI.ES JUGERONT NÉCESSAIRES POUR CESSER CES VENTES BOURSIÈRES ET SPÉCULATIVES.
D’habitude ce sont les « gros » qui mangent les « petits ».
Korian, N°1 en Europe, vise pour 2019 une croissance de son chiffre d'affaires supérieure ou égale à 8% et une marge d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) supérieure ou égale à 14,5%.
APRES LES « NICHES ÉLECTORALES », LES « NICHES POUR SALARI.ES NON GRÉVISTES »…
La direction générale de Korian a décidé d’octroyer 100€ de chèques culture à des salarié.es sur une cinquantaine d’établissements de Paris Ile de France (les salarié.es des autres régions apprécieront), que l’on peut assimiler à une prime ou à un avantage en nature, pour :
« Il s’agit d’un geste pour remercier les salariés des établissements franciliens qui se sont déplacés et ont été très investis pour venir travailler pendant les grèves. »
Ceci est la réponse officielle de la direction suite à une demande de la CGT Korian.
Pourtant ce geste que l’on peut assimiler à une prime est totalement illégal et discriminatoire ; une cassation l’atteste : Cass. Soc. 1er juin 2010, n° 09-40.144 :
pour la Haute Cour, « est discriminatoire l’attribution d’une prime aux salariés selon qu’ils ont ou non participé à un mouvement de grève ». Peu importe la surcharge de travail subie par les salariés non-grévistes. ».
A ce sujet, nous adressons le lien d’un article fort intéressant :
Il ne s’agit pas pour nous de faire retirer cette gratification aux salarié.es, pour une fois que Korian éprouve de l’empathie et de la reconnaissance…vive la grève !
Néanmoins on s'interroge sur le bien-fondé et les véritables motivations de Korian à travers ce geste. Surfer avec la légalité pour stigmatiser la grève... alors que nous les alertons depuis des années sur les ravages de leur politique de non remplacement dans tous les établissements. Et cela concerne non pas 50 établissements de la région parisienne mais les sites de l'ensemble du parc français. On aimerait que Korian soit aussi reconnaissant avec tous ses salariés qui voient leurs conditions de travail être impactées au quotidien.
La CGT Korian interpellera la direction générale à ce sujet.
Korian, expert des services de soin et d'accompagnement aux seniors, avec Careit, société spécialisée dans le secteur immobilier de la santé et du médico-social et Primonial Reim, société d...
PARIS-(BUSINESS WIRE)-Regulatory News: Korian (Paris:KORI) : Sur recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, le Conseil d'administration réuni ce jour a décidé à l'unanimi...
Or, dans la création de ce conseil, Korian fait, une fois de plus, fi des salarié.es et des organisations syndicales.
D'ailleurs le cahier des charges est uniquement financier et basé sur la rentabilité, la preuve:
Korian - Les points à retenir
- Groupe européen spécialisé dans l’accueil et les soins aux séniors, avec 81 000 lits et 850 établissements ;
- Marché de l’EHPAD privé en forte croissance et capacité du groupe à maintenir sa rentabilité, y compris dans les projets comportant des volets sociaux (HAS) ;
- Groupe organisé en 4 métiers : maisons de retraite médicalisées, cliniques de soins de suite et réadaptation, résidences services et soins à domicile générant un chiffre d’affaires de 3,34 Mds€;
- Expansion volontariste en Europe, avec une entrée en Espagne et aux Pays-Bas depuis le début 2019 ;
- Fortes barrières à l’entrée : investissements immobiliers, coûts salariaux et contraintes réglementaires croissantes ;
- Pipeline de lits en construction ou restructuration de 17 320 lits, en hausse de 23%;
- Capacité à compenser les baisses de tarif par la montée des services spécialisés ;
- Situation financière saine.
Korian - Les points à surveiller
- Interrogations récurrentes sur une évolution réglementaire défavorable en période de réduction des déficits publics et de restriction des remboursements ;
- Léger recul du taux d’occupation, de 84 %;
- Nombre de chambres individuelles encore insuffisant (60 %) ;
- Taux de détention immobilière faible (16 %) par rapport à ses pairs ;
- Sensibilité aux aides publiques pour la prise en charge de la dépendance et au risque de réputation des EHPAD ;
- Evolution du taux d’occupation et des prix moyens journaliers ;
- Exécution du plan à horizon 2021 visant à accroître les parts de marché en Europe;
- Renforcement de la détention immobilière, accéléré par le partenariat avec Icade ;
- Intégration du néerlandais Stepping Stones et des établissements espagnols ;
- Spéculations sur une prise de contrôle par des fonds d’investissement ;
- Objectifs 2019 d’une croissance de 8 % au moins du chiffre d’affaires et d’une hausse de la marge opérationnelle à 15,5 %;
- Capital éclaté avec une forte présence de mutualistes –Predica pour 23,2 %, le canadien PSP pour 6,99 % et Malakoff-Médéric pour 6,35 %.
Un ancien responsable de maison de retraite Korian, licencié, et en conflit avec le groupe, dénonce l’exigence de rentabilité au détriment des résidents.
Samuel Royer, est devenu photographe. Fini les soins, les gens malades, les vieux, il a décidé de tourner la page, non sans une grande amertume. En conflit avec son ancien employeur, le groupe Korian, coté en bourse, qui gère près de 300 maisons de retraite en France, il attend que les Prud’hommes se penchent sur son
histoire.
Celle d’un cadre d’Ehpad à Nantes qui a craqué ? Samuel Royer, ancien neuropsychologue, a dirigé plusieurs maisons de retraite avant de « perdre pied », glisse-t-il pudiquement. Après deux arrêts de travail, il a été licencié en 2017 « pour longue absence qui crée des dysfonctionnements », durant son arrêt maladie. La médecine du travail avait préconisé un reclassement.
L’ancien cadre accuse sa direction d’avoir exercé des pressions financières trop fortes (1), au détriment des conditions de vie des résidents et de travail pour l’ensemble des équipes. « En 2014, quand le groupe Medica, pour lequel je travaillais a été absorbé par Korian, les objectifs financiers ont été revus à la hausse et les moyens à la baisse. »
Des goûters à 8 €
Il cite en exemple, les menus allégés, « c’était fromage ou dessert », le goûter offert aux familles qui passe à 8 €. « Des économies de bout de chandelle », dénonce-t-il.
« Le plus grave, c’est quand on vous dit de ne plus remplacer tous les absents. Pour moi, ce n’était pas négociable. Un aide-soignant en moins crée de vrais problèmes de fonctionnement. Ça veut dire qu’on fait couler la douche d’un résident et en même temps on se rend dans une autre chambre. Finalement, tout le monde s’épuise. »
Dans ces conditions, les pensionnaires ont-ils parfois été maltraités ? « Non, pense-t-il Et c’est grâce à la très bonne équipe que j’avais. » Il sort d’un carton les photographies de ses collègues déguisés et prenant la pause dans son ancien bureau. « Ils m’ont soutenu. »
Samuel Royer gagnait bien sa vie : un peu plus de 4 000 € par mois. Les directeurs ont sur leur fiche de paye, une part variable avec des objectifs financiers. « Aujourd’hui, on parle même de superperformance, si on est au-delà des 100 %. Ce n’est tenable ni pour les résidents, ni pour les salariés. »
24 heures sur 24
Il a gardé tous les courriers adressés à sa direction pour tirer la sonnette d’alarme. « Il y avait des infiltrations d’eau, des problèmes de chaudière, des chambres non chauffées. On me demandait aussi de gérer les familles mécontentes. »
Samuel Royer craque une première fois, puis encore une fois. « Je ne dormais plus, je pleurais et j’avais des troubles obsessionnels compulsifs. J’étais disponible 24 heures sur 24. S’il y avait un problème la nuit, on m’appelait. J’étais pénalement responsable. On me disait de m’organiser en interne mais sans donner les moyens financiers. »
La direction de Korian n’a pas souhaité faire de commentaires avant l’audience des Prud’hommes, en décembre. Elle rappelle seulement que « dans les maisons de retraite médicalisées, le nombre de collaborateurs est fixé en concertation avec les autorités publiques sur la base d’une évaluation du niveau de dépendance des résidents. Notre priorité est la qualité des soins et le bien-être de nos résidents. Et c’est compatible avec notre développement et notre croissance ».Le groupe européen vise un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros d’ici 2021.
(1) Le budget d’un Ehpad obéit à un savant calcul, entre l’assurance maladie qui prend en charge le soin, le Département, la dépendance, et le groupe qui fait payer les chambres, la restauration et divers services. Une chambre chez Korian peut coûter 3 000 €.
par Rédaction Korian, spécialiste des services de soin et d'accompagnement aux seniors, poursuit la diversification de son offre en lançant Oriane, une nouvelle solution de services à domicile....
C'est la déroute pour Happytal. " La direction des Hôpitaux de Paris a annoncé sa décision de ne pas renouveler ses contrats avec Happytal" , écrivent nos confrères de Franceinfo pour conclur...
A l'hôpital, un nouveau service a vu le jour ces derniers temps : des conciergeries privées, comme dans les grands hôtels. Vous pouvez commander des fleurs, des chocolats... et ce n'est pas tout...
KORIAN : deux éléments importants viennent s’ajouter à l’actualité estivale.
Un récent jugement du tribunal correctionnel de Nanterre vient de condamner le groupe Medica France devenu KORIAN à une amende 18 500 € pour usage abusif de CDD sur l’action publique:
L'action publique est l'action conduite au nom de la société en vue de réprimer une infraction en application de la loi pénale. Elle est engagée au nom de la société puisqu'elle vise à réprimer un trouble à l'ordre public et non à réparer un préjudice personnel. Elle est mise en œuvre par le ministèrepublic, contre les auteurs, coauteurs ou complices d'une infraction.
Le groupe devra verser à l’UL CGT du Plessis Robinson et à la salariée qui s’étaient portés partie civile d’importants dommages et intérêts.
Les éléments du dossier pourraient s’appliquer à bien des établissements.
En effet le jugement est ainsi rédigé : “dès lors que les remplacements étaient assurés par du personnel dont les CDD étaient systématiquement renouvelés pendant plusieurs jours, semaines, mois, voire années, cette pratique massive et habituelle pour pourvoir à un besoin structurel de main d’œuvre avait donc pour objet de pourvoir durablement des emplois liés à l’activité normale et permanente de la résidence”.
Korian/Medica a déjà été condamné par le passé pour CDD abusifs et nullité de licenciement :
Cette entreprise se développe et a signé un partenariat avec le groupe Korian.
Une ancienne salariée dénonce des pratiques de vente forcée. Le titre seul de la fonction exercée par cette ex-salariée « Chargée de clientèle en EHPAD » en dit long sur l’éthique de cette entreprise !
Il s’agit de démarcher des résidents dans leur chambre pour leur vendre des prestations tel que massage, réflexologie plantaire, coiffeur, dame de compagnie. Il s’agit là sans aucun doute d’une volonté pour le groupe privée lucratif de vendre des prestations qu’effectuaient les animateur.trice et ou aide-soignant .e.s et de réaliser toujours plus de profit au détriment des résidents et de leur famille.
Le malheur des uns (service public) fait le bonheur des autres (Happytal).
Concierge hospitalier (employé actuel) – Paris (75) – 2 août 2019
Beaucoup d’hypocrisie autour de cette start-up qui fait croire à ses employés qu’elle a des valeurs vertueuses. La réalité est tout autre. Mon quotidien est de gruger les patients-clients, de mentir et de faire signer avec le sourire, l’achat des « prestations » avec mon maillot magenta pour mettre en confiance. Indirectement j'arnaque les mutuelles santé car je pousse à la consommation des patients-clients et par conséquent l'année prochaine votre mutuelle coûtera plus cher. L’abus de faiblesse est au quotidien c'est beaucoup trop facile pour un commercial. Moralement c'est honteux mais on a le droit de sévir dans un hôpital et c'est encouragé par ma hiérarchie. Les collègues sont sympas. Pas de considération pour les employés : pas droit à un ticket resto , pour le reste des avantages sociaux passez votre chemin , ils n'existent pas dans le royaume Happytal.