Comme nous l’évoquions précédemment, la commission spécialisée de l’organisation des soins de l’Agence régionale de santé (ARS) se réunissait ce jeudi à Lille au sujet de l’implantation d’un Tep Scan à Dunkerque. Comme le pressentaient les porteurs du projet de l’hôpital de Dunkerque, c’est bien leur dossier qui a été retenu, pratiquement à l’unanimité selon nos informations. L’autre dossier en lice, celui de la Générale de Santé, paye sans doute la défaillance dont le groupe avait fait preuve en ne mettant pas à profit pendant trois ans une précédente autorisation d’exploitation d’un Tep Scan.
« Urgence »
Cet avis rendu n’est que consultatif : la décision finale revient à l’ARS et à son nouveau directeur général Jean-Yves Grall, qui devrait se prononcer d’ici la fin de l’année.
Pour Jean-Pierre Decodts, représentant les victimes de l’amiante, « c’est une étape essentielle qui vient d’être franchie ». L’ARDEVA, aussitôt avertie de la décision de ce jeudi, a rédigé un courrier qui sera envoyé à Marisol Touraine, ministre de la Santé. « Nous allons lui rappeler les engagements qu’elle a pris concernant l’implantation du Tep Scan à Dunkerque et lui redire que le mot urgence a une signification. »
Une fois le sésame final accordé, les porteurs du projet comptent une petite année pour installer le Tep Scan au CHD, après des travaux d’aménagement estimés à 2 millions d’euros. Le scanner, lui, coûtera 1,5M €.
B. C.