Dans le conflit qui oppose les agents de la résidence du Bosc au président du CCAS Alain Espié (lire notre édition d’hier), une petite avancée a eu lieu hier puisque la grève a été suspendue jusqu’au 11 mars, date du prochain conseil d’administration. Voici les propositions d’Alain Espié : «Votre comptage prend en compte les années pour lesquelles la quotité d’heures travaillées de chaque agent a été supérieure à 1 530 heures. Vous avez exclu les années pour lesquelles la quotité d’heures travaillées de chaque agent a été inférieure à 1 530 heures. Concernant la prescription quadriennale, nous proposons de prendre en compte les heures comptabilisées par l’organisation syndicale FAFPT. Seront déduites de ce total les heures représentant les congés reportés sur l’année 2014. Ces heures abonderont le compte épargne temps de chaque agent concerné. Les reliquats de congés de 2013 seront reportés jusqu’au 31 mars 2014. Les heures dues à l’issue de ce solde seront payées au taux heures faites 2014 et en une seule fois au 30 juin 2014.»
Le préavis tient toujours
À l’issue de ces propositions, le syndicat FAFPT tient «à noter la disparition de sa confiance. Un conseil d’administration est annoncé pour le 11 mars, nous espérons, soulignent les représentants du syndicat FAFPT, que les promesses seront tenues. Pour autant le préavis n’est pas suspendu, en attente du 11 mars avec l’espoir d’une réponse favorable.»
Quant aux élus de Convergence citoyenne, ils soulignent par la voix de Bernard Raynal : «Nous n’avons jamais été informés de la situation alors que nous sommes membres du CCAS, nous apprenons la tenue d’un conseil d’administration par voix syndicale. Nous regrettons d’avoir été tenus à l’écart.»
M.-T. S.