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En novembre, les deux syndicats avaient appelé le personnel des deux EHPAD publiques de Tourocing à débrayer.
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Le 15 novembre dernier, deux syndicats, FO et la FAFPT, invitaient les agents de la résidence des Flandres à débrayer pour dénoncer leurs conditions de travail. Un an après l’inauguration de son unité de vie Alzheimer, son personnel et la ville attendaient toujours la signature d’une convention avec l’agence régionale de santé (l’ARS) fixant le nombre de salariés et permettant donc des embauches. Les syndicats fustigeaient donc un manque de personnel et de facto un recours trop important aux intérimaires qui, couplé à un problème interne de management, dégradaient l’ambiance et les conditions de travail des agents. « J’adore mon boulot mais je n’y mettrais pas mes parents », avait déclaré l’un d’eux dans nos colonnes. Une phrase lourde de sens appuyée quelques jours plus tard par le témoignage sévère d’un résidant, toujours dans nos colonnes. Il illustrait ce que les syndicats appellent la « maltraitance institutionnelle ».
Ce mercredi matin, Doriane Becue, adjointe au maire en charge des affaires sociales et des personnes âgées, a signé la convention tant attendue avec l’ARS. Dans un communiqué, elle et le maire LR, Gérald Darmanin, se félicitent et expliquent que ladite convention prévoit « le recrutement de 11 personnes qui consolideront les équipes, et ce de manière pérenne ». Les postes ouverts concernent des infirmiers, des aides soignants, des agents hôteliers ainsi qu’un médecin gériatre à hauteur de 10 % et un ergothérapeute (50 %). « C’est une convention correcte, admet l’élue… Pourquoi ça ne marchait pas dans la résidence ? Parce qu’on manquait de bras et parce que l’équipe n’était pas stable. Maintenant la convention n’est pas suffisante, il faut réorganiser complètement le fonctionnement de la résidence et je veux que chaque agent puisse s’inscrire dans cette réorganisation. » L’élue promet donc d’ouvrir des discussions rapidement avec la direction et les agents.
« Je ne veux pas que l’on attende la réorganisation pour recruter », souligne aussi l’adjointe. Doriane Bécue se donne jusqu’à « fin juin » pour « valider la nouvelle organisation » avec les nouvelles embauches. Le problème de management soulevé par les syndicats en novembre est quant à lui déjà réglé. La résidence compte aujourd’hui 100 résidants. « C’est le maximum », assure l’élue, tout en soulignant que les listes d’attente pour les EHPAD publiques sont très faibles grâce au développement de l’aide à domicile depuis quelques années. « Mais de fait, les résidants qui arrivent dans nos EHPAD sont de plus en plus dépendants. » Ce qui suppose des moyens et une organisation adéquate.
Didier Vanachte et Johny Dorez représentent les deux syndicats, la Fédération autonome de la fonction publique territoriale et FO, qui avaient lancé le mouvement de grève de novembre dernier. Ils ont été reçus la semaine dernière par l’élue, mais affirment ne pas avoir vu le texte de la convention. Eux aussi réclament une réorganisation. Mais aussi d’être associés aux discussions. Ils en appellent également au maire, pour qu’ils se saisissent lui aussi du dossier.
« Avec la grippe, la maltraitance institutionnelle, tout ce qui se passe dans les EHPAD, nous, on demande de la clarté. On veut une photo de l’ensemble du personnel des Flandres avant la grève, une photo après la grève et un prévisionnel après la signature de la convention. Après la grève, il avait été décidé de la mise en place d’un comité de suivi. On l’attend toujours. On ne voit pas clair », dénoncent les deux représentants syndicaux.
« Un EHPAD doit être reconnu. C’est le genre d’établissement où il faut du confort. Ce n’est peut-être pas un mot à la mode. Mais l’ARS résonne de façon purement comptable », enfoncent Didier Vanachte et Johny Dorez qui souhaitent « un plan général avec le maire ». « Il n’y a pas que la propreté ou la petite enfance. »
Les syndicats réclament donc d’être associés à la réorganisation promise par l’élue. « Il faut que l’on parle des remplacements en cas d’absence, des emplois du temps, des départs en retraite, du management… Tout va ensemble. » Les deux représentants syndicaux ne parlent pas pour l’heure d’une nouvelle grève. Mais « si on n’obtient pas ce que l’on demande là, c’est que l’on ne nous écoute pas... La maltraitance institutionnelle, ce n’est pas possible. »