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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 16:04

https://www.ouest-france.fr/sante/don-de-plasma-une-plainte-deposee-pour-mise-en-danger-de-la-vie-de-donneurs-5779493

 

 

Don de plasma. Une plainte déposée pour « mise en danger de la vie » de donneurs

Photo d'illustration
Photo d'illustration | Fotolia

Trois lanceurs d'alerte ont annoncé jeudi avoir porté plainte pour « mise en danger de la vie d'autrui », des donneurs de plasma en France, en dénonçant le risque d'empoisonnement que feraient courir les appareils de l'américain Haemonetics. 

D'après ces plaignants, les donneurs bénévoles risquent d'être exposés à des composants cancérogènes ou mutagènes: les résines phénol-formaldéhyde (ou phénoliques), et le trioxyde d'aluminium.

Les lanceurs d'alerte dénoncent les dangers des appareils de Haemonetics pour l'aphérèse. Cette technique de prélèvement du plasma sanguin consiste à extraire le sang du donneur bénévole, en isoler le plasma, et lui réinjecter le reste du sang.

Des pièces détachées usagées

Le problème vient selon eux des pratiques de Haemonetics, qui a présenté comme neuves des pièces détachées usagées. Entre autres effets de l'usure, des joints sur ces appareils ont libéré dans le sang ou le plasma des micro ou nanoparticules de composants cancérogènes ou mutagènes: résines phénol- formaldéhyde, et trioxyde d'aluminium.

« On a vraiment le droit d'être inquiet. Ces appareils maximisent la libération de particules (...) de composés extrêmement toxiques », a affirmé l'un des plaignants, l'ancien directeur commercial en France de Haemonetics, Alexandre Berthelot, lors d'une conférence de presse au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

« Le directeur général de la Santé, quand il nous a reçus, disait être très inquiet pour la filière de don du plasma en France, et nous aussi on l'est. Mais on ne peut pas laisser empoisonner les gens », a dit un autre, délégué syndical central de l'Établissement français du sang (EFS), Guylain Cabantous.

La plainte a été déposée mercredi auprès du pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris, pour « mise en danger de la vie d'autrui », « tromperie aggravée », et non-mise en oeuvre d'une procédure de retrait et de rappel de produits de santé.

 

Le troisième plaignant, outre MM. Berthelot et Cabantous, est un responsable technique et délégué syndical de Haemonetics, Jean-Philippe Urrecho. C'est lui qui à l'origine, appelé sur des pannes à répétition, a découvert que son employeur n'envoyait plus aucune pièce détachée neuve en France.

 

La plainte vise l'Établissement français du sang, l'agence de sécurité sanitaire ANSM, et tout co-auteur des faits.

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