Sur le Front des Luttes: À l'Ehpad du Chênois, on fait au mieux avec les moyens qu'on a. Saint-Estève : le personnel de la clinique La Pinède se met en grève.

5 septembre 2018 3 05 /09 /septembre /2018 07:52

Sur le Front des Luttes: À l'Ehpad du Chênois, on fait au mieux avec les moyens qu'on a. Saint-Estève : le personnel de la clinique La Pinède se met en grève.

VIDEO. À l'Ehpad du Chênois, "on fait au mieux avec les moyens qu'on a "

"La prise en charge des personnes âgées se fait à vitesse grand V, explique Sylvain Gingante, secrétaire CGT de l'Ehpad du Chênois, il manque du personnel. Il y a très peu de remplacement et ...

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https://www.lindependant.fr/2018/09/04/saint-esteve-le-personnel-de-la-clinique-la-pinede-se-met-en-greve,4689093.php

Saint-Estève : le personnel de la clinique La Pinède se met en grève

Les salariés réclament des embauches et une revalorisation des salaires. La CGT et la CFDT soutiennent le mouvement.

La colère gronde à la clinique La Pinède de Saint-Estève. Ce mardi matin, une cinquantaine de salariés se sont rassemblés devant l'entrée de l'établissement pour distribuer des tracts et dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail. Selon les syndicats, la grève reconductible qui vient de débuter serait suivie par la moitié des 180 employés de l'établissement.

"32 arrêts maladie" en moins d'un an.

Les raisons du mouvement ? "On manque de personnels dans tous les services,résume la représentante syndicale CGT Magali Martinez. Nous avons par exemple besoin de plus d'infirmiers, d'aide-soignants et d'employés en cuisine. Nous ne sommes pas assez nombreux pour assumer la charge de travail. Depuis octobre 2017, nous avons eu 32 arrêts maladie et au moins une dizaine de démissions."

Besoin d'embauches

Le délégué syndical CFDT Henri Gommes est sur la même longueur d'onde. "Les conditions de travail se dégradent d'année en année, renchérit l'aide-soignant, qui officie au sein de la clinique depuis 1993. On doit prendre en charge des pathologies de plus en plus difficiles. On demande l'embauche de personnel pour pouvoir offrir une bonne qualité de soins."

Les syndicats réclament également la réalisation d'un audit pour évaluer les besoins service par service. Ils revendiquent enfin une revalorisation des salaires et notamment le doublement de la prime de week-end qui s'élève pour l'instant à la modique somme de 23 euros. Selon les syndicats, la direction de la clinique refuserait d'ouvrir de"véritables" négociations. Plus d'informations (position de la direction, témoignages de patients...) dans notre édition papier de ce mercredi 5 septembre.Arnaud Andreu