Les machines de prélèvement de plasma et de plaquettes sanguines de la marque Haemonetics contiennent des pièces d'usure susceptibles de contaminer les donneurs de sang, les receveurs et les personnels de l'EFS avec des particules fines cancérogènes, des perturbateurs endocriniens et de l'aluminium.

La Fédération avait dénoncé le risque d’utilisation de ces machines qui sont utilisées par l’EFS et nous avions soutenu la plainte déposée par les lanceurs d’alerte de la société Haemonetics et le DSC de l’EFS. 

Malgré tous ces efforts l’ANSM et l’EFS continuaient à utiliser ces machines dangereuses en estimant que le  bénéfice risque serait  "acceptable"

A la fin de l'été 2018, 4 incidents spectaculaires avec production de particules noires visibles ont contraint l'ANSM à suspendre les machines à plasma Haemonetics mais pas les machines à plaquettes, qui sont encore utilisées par l’EFS.

L'enquête de la cellule investigation de Radio-France en partenariat avec le magazine Bastamag montre que : 

Les machines Haemonetics produisent des particules depuis une dizaine d'année.

Le problème ne se circonscrit pas à la France mais il est mondial

Les incidents perdurent à ce jour en France avec les machines de prélèvement de plaquettes Haemonetics.

Le Dr Charpentier porte-parole de l'EFS reconnait à présent la présence de particule toxique mais estime que l'exposition est faible (bien qu’injecté pour les donneurs)

Le toxicologue André Cicocella, spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires confirme que le risque n'est pas lié au volume d'exposition mais à sa régularité. Or les donneurs de plasma et de plaquettes effectuent des dons réguliers (jusqu'à 24 par) et les personnels de l'EFS sont exposé tous les jours au risque de contamination aérienne par du phénol-formaldéhyde.