Licenciement abusif pour fait syndical
à la Clinique CLINALLIANCE de Pierrefitte !
Scandaleux !
Rassemblement de lutte
Pour la réintégration des 5 salariés réprimés !
La direction de la clinique CLINALLIANCE semble être particulièrement allergique aux militants syndicaux. Allergie qui désormais tourne à la phobie depuis que la CGT a recueilli 43% des voix aux dernières élections.
En effet ce ne sont pas moins de 5 salariés liés à la section syndicale CGT de la clinique qui ont été victimes de procédure abusive de licenciement !
Des procédures prud’homales ont été engagées pour 4 d’entre eux. Dernièrement une cinquième salariée a elle aussi subit l’arbitraire de la direction. Le 19 juillet le Directeur de la
clinique adresse une nouvelle missive à l’animatrice de la section syndicale CGT et par ailleurs élue au CHSCT, où il n’hésite pas à utiliser des éléments peu probants et extrêmement
faibles, pour dresser un réquisitoire inique et scandaleux et notifier un licenciement pour faute grave !
Ces atteintes aux libertés syndicales doivent immédiatement cesser !
La dernière initiative de cette direction d’un autre âge démontre le peu de cas qu’elle fait du droit du travail. Toute procédure disciplinaire contre un membre du CHSCT doit préalablement faire l’objet d’un avis du CE. Un oubli coupable qui témoigne d’une stratégie violente de casse du syndicalisme !
Fouler du pied les droits des salariés ça suffit !
Les salariés de la Clinique sont déterminés à ne pas laisser passer ce déni de droit.
Fort de leur confiance, la CGT apporte tout son soutien à la lutte des salariés pour
- La réintégration des 5 salariés victimes de licenciements abusifs
- L’application de la convention collective de l’hospitalisation privée
- L’ouverture d’une négociation annuelle sur les salaires.
Pour imposer ces exigences
Rassemblement de lutte vendredi 22 juillet 2011
A partir de 7h30
Devant la Clinique
32 avenue Victor Hugo à Pierrefitte
Des patrons peu scrupuleux ont tendance à profiter de la période estivale pour lancer des mauvais coups ! Pour la CGT il n y a pas de vacance de la défense des droits !
Bobigny, le 21 juillet 2011
Albi. L'infirmière licenciée gagne son procès contre la clinique
Les Prud'hommes ont donné raison à l'infirmière Léa Masséna, licenciée en août 2010 par la clinique Claude-Bernard. Soutenue par la CGT, elle dénonçait une mesure « abusive et discriminatoire ».
«Le licenciement de Léa Masséna est abusif et dépourvu de causes réelles et sérieuses
[…] Le conseil propose de ce fait la réintégration de Léa Masséna au sein de la clinique et dit qu'en cas de refus de l'une ou l'autre partie, la clinique sera condamnée à lui verser au titre des dommages et intérêts la somme de 27 550 € en réparation du préjudice subi ». Tel est le jugement rendu par le conseil des Prud'hommes d'Albi mercredi 15 juin. Retour sur ce différend qui opposait la clinique Claude-Bernard à l'une de ses infirmières Léa Masséna. Cette dernière avait reçu une lettre de licenciement le 4 août 2010 au motif que le 8 juin 2010 elle aurait traité Walid Delage, directeur de la clinique de « malade mental ». Rappelons que depuis le printemps 2010, la clinique était confrontée à des revendications du personnel portant notamment sur les conditions de travail. Le syndicat CGT, qualifiait alors ce licenciement « d'inadmissible, injuste et discriminatoire » estimant que cette mesure avait été dictée par l'appartenance de Léa Masséna, à la CGT et au refus de la direction de voir s'implanter ce syndicat dans la clinique.
«Pas au-dessus des lois»
Aujourd'hui, Léa Masséna a quitté la région pour s'installer en Normandie. Elle travaille dans une clinique depuis le mois de mars et n'a pas l'intention de demander sa réintégration au sein de la clinique Albigeoise. « La décision du conseil me fait du bien car elle ne met pas en cause mon travail. Elle donne aussi de l'espoir à celles et ceux qui craignent de s'exprimer, elle montre enfin que la direction n'est pas au-dessus des lois ».
Reste que le jugement du conseil des Prud'hommes n'est pas encore exécutoire puisque la clinique Claude-Bernard a un mois pour interjeter appel. Hier soir on indiquait à la direction des ressources humaines de l'établissement que la décision «n'avait pas encore été prise».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/23/1113309-l-infirmiere-licenciee-la-clinique-condamnee.html