/http%3A%2F%2Fwww.leprogres.fr%2Ffr%2Fimages%2F072605E0-BEA4-4BE9-8B7B-0DEA545110BA%2FLPR_03%2Fle-personnel-de-la-maison-de-convalescence-a-debraye-pendant-1-h-30-hier-a-la-mi-journee-photo-r.jpg)
Le personnel de la maison de convalescence a débrayé pendant 1 h 30, hier à la mi-journée / Photo Rémi Barbe
Le personnel de la maison de convalescence, qui vient de changer de mains, craint d’éventuelles modifications de ses conditions de travail à l’avenir. Il s’est mobilisé, hier, pour défendre sa cuisine et ses acquis sociaux
En premier lieu des inquiétudes, la possible mise en sous-traitance des cuisines de l’établissement.
« Nous avons déjà connu cela lors de notre rachat en 1992, et dix ans plus tard, nous sommes revenus à notre propre cuisine », constate Hélène Chadès, la déléguée syndicale CGT, qui revendique une véritable qualité de service dans l’établissement.
« Notre autre inquiétude est de voir nos acquis sociaux menacés. Notre convention collective est moins intéressante que dans d’autres secteurs de la santé. Or, jusqu’à présent, nous avons réussi à négocier sur plusieurs points pour obtenir, à ce jour, un salaire correct et de bonnes conditions de travail, ainsi qu’une reconnaissance de la pénibilité et de la spécificité de nos métiers. » Pour les trente-cinq membres du personnel, « une bonne prise en charge des malades passe par la motivation du personnel » qui travaille, pour l’heure, « dans une ambiance familiale ».
De son côté, Céline Choplin, la directrice d’appui du groupe Médica, en poste depuis le rachat début février (dans l’attente de l’arrivée d’un nouveau directeur, NDLR), se veut rassurante. D’abord à l’égard des familles des malades. « La continuité des soins est assurée, même pendant le débrayage du personnel. » Mais aussi à l’encontre du personnel : « Le dialogue reste ouvert avec les salariés. Rien n’est remis en question.
La direction des ressources humaines du groupe viendra à la rencontre du personnel le 16 mai ».
Le groupe Médica a racheté Le Clos de Beauregard début février, en même temps qu’un second établissement au Chambon-sur-Lignon.
Il fédère 117 établissements de santé dont 80 % sont des maisons de retraite et 20 % des établissements de soins ou des cliniques.