Korian, leader européen de la dépendance, met l'accent sur la performance opérationnelle
Le groupe Korian a publié ce matin un excédent brut d'exploitation (Ebitda) en hausse de 12,5% en 2011, à 123 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires d'un peu plus de 1 milliard (+10%)
Plus de trois mois après l'annonce du départ de Rose-Marie Van Lerberghe de la présidence du directoire de Korian, l'emblématique patronne, depuis fin 2006, du groupe français, leader européen
de la prise en charge de la dépendance, a finalement été remplacée. A la faveur d'un changement de gouvernance de la société, qui d'une organisation en conseil de surveillance et directoire
passe à celle en conseil d'administration, Christian Chautard, jusqu'ici président du conseil de surveillance, est nommé
président non exécutif du conseil de surveillance. Administrateur de Medica, autre opérateur français de maisons de retraite, et ancien administrateur de Batipart, actionnaire de Korian (à
hauteur de 23,6%), il est « chargé d'animer le dialogue avec les actionnaires et d'élaborer la stratégie en lien étroit avec le management », précise un communiqué du
groupe.
Une croissance de 10% de l'activité
Car c'est au niveau de la direction opérationnelle du groupe que les choses changent. Korian a en effet nommé Yann Coléou, directeur général du groupe. Ancien PDG de Sodexo France et président
d'ISS France, ce professionnel des services à la personne aura en charge « d'améliorer encore la performance opérationnelle du groupe ». Un vrai défi car la barre est haute, comme en témoignent
les résultats annuels 2011 de Korian publiés ce jeudi. Le groupe affiche en effet une croissance de son activité de 10% l'an dernier, avec un chiffre d'affaires qui dépasse pour la première
fois le cap du milliard d'euros. La marge d'Ebidtdar, indicateur opérationnel privilégié par le groupe, progresse de 11,1%, à 24,4% du chiffre d'affaires. Le résultat net part du groupe
s'inscrit en revanche en baisse de 12,2%, à 21,7 millions d'euros, plombé par une hausse du coût d'endettement.
Des standards élevés à respecter
Présent en France, en Italie et en Allemagne, trois pays où il exploitait au total 23.882 lits dans 243 établissements au 31 décembre 2011, Korian a pris le parti il y a un an d'apposer son nom
sur toutes ses maisons de retraite et cliniques dans l'Hexagone. Un engagement fort mais qui implique le maintien d'un niveau de services aux standards élevés pour ne pas prendre le risque
d'abîmer la marque. C'est à ce chantier que le nouveau patron du groupe va s'atteler, tout en accompagnant une croissance robuste avec d'ores et déjà, pour les trois prochaines années, 2.451
lits à construire ou en cours d'acquisition, 318 lits construits en cours de remplissage et 3.356 lits à restructurer. Korian vise une croissance du chiffre d'affaires de 10% pour 2012, à
périmètre comparable.
ANTOINE BOUDET
Plus de trois mois après l'annonce du départ de Rose-Marie Van Lerberghe de la présidence du directoire de Korian, l'emblématique patronne, depuis fin 2006, du groupe français, leader européen de la prise en charge de la dépendance, a finalement été remplacée. A la faveur d'un changement de gouvernance de la société, qui d'une organisation en conseil de surveillance et directoire passe à celle en conseil d'administration, Christian Chautard, jusqu'ici président du conseil de surveillance, est nommé président non exécutif du conseil de surveillance. Administrateur de Medica, autre opérateur français de maisons de retraite, et ancien administrateur de Batipart, actionnaire de Korian (à hauteur de 23,6%), il est « chargé d'animer le dialogue avec les actionnaires et d'élaborer la stratégie en lien étroit avec le management », précise un communiqué du groupe.
Car c'est au niveau de la direction opérationnelle du groupe que les choses changent. Korian a en effet nommé Yann Coléou, directeur général du groupe. Ancien PDG de Sodexo France et président d'ISS France, ce professionnel des services à la personne aura en charge « d'améliorer encore la performance opérationnelle du groupe ». Un vrai défi car la barre est haute, comme en témoignent les résultats annuels 2011 de Korian publiés ce jeudi. Le groupe affiche en effet une croissance de son activité de 10% l'an dernier, avec un chiffre d'affaires qui dépasse pour la première fois le cap du milliard d'euros. La marge d'Ebidtdar, indicateur opérationnel privilégié par le groupe, progresse de 11,1%, à 24,4% du chiffre d'affaires. Le résultat net part du groupe s'inscrit en revanche en baisse de 12,2%, à 21,7 millions d'euros, plombé par une hausse du coût d'endettement.
Présent en France, en Italie et en Allemagne, trois pays où il exploitait au total 23.882 lits dans 243 établissements au 31 décembre 2011, Korian a pris le parti il y a un an d'apposer son nom sur toutes ses maisons de retraite et cliniques dans l'Hexagone. Un engagement fort mais qui implique le maintien d'un niveau de services aux standards élevés pour ne pas prendre le risque d'abîmer la marque. C'est à ce chantier que le nouveau patron du groupe va s'atteler, tout en accompagnant une croissance robuste avec d'ores et déjà, pour les trois prochaines années, 2.451 lits à construire ou en cours d'acquisition, 318 lits construits en cours de remplissage et 3.356 lits à restructurer. Korian vise une croissance du chiffre d'affaires de 10% pour 2012, à périmètre comparable.