http://www.cgt.fr/Mesures-anti-sociales-a-l-ordre-du.html
Sommet sur l’emploi du 18 janvier
Mesures anti-sociales à l’ordre du jour :
la CGT appelle à la mobilisation
L’intervention des salariés sous toutes les formes est indispensable !
Dans la suite des plans d’austérité supportés à 80 % par les salariés, c’est toujours le modèle social qui est la cible du gouvernement :
TVA anti-sociale ;
baisse des salaires ;
flexibilité ;
moins de services publics ;
moins de protection sociale ;
explosion du chômage.
La CGT réaffirme que les salariés n’ont pas à payer une crise dont ils ne sont en rien responsables alors que dans le même temps, les bénéfices des entreprises du CAC 40 ainsi que les dividendes versés aux actionnaires sont en hausse.
Il n’y a pas de fatalité. Pour la CGT, la relance économique ne sera possible que par l’augmentation des salaires et des emplois stables dans le privé et le public. La CGT prend ses responsabilités comme partout en Europe où les syndicats organisent la mobilisation des salariés pour construire une Europe sociale et solidaire, à l’opposé des compromis des chefs d’État à Bruxelles qui favorisent les replis nationalistes, la division et l’exclusion.
TVA sociale : baisse du pouvoir d’achat
Le Président de la République veut imposer la TVA « sociale » avant les présidentielles. Les facteurs expliquant le chômage ne sont en rien dépendants du niveau des salaires ou du coût de la protection sociale. Bien au contraire, la faiblesse des salaires, la précarité de l’emploi et la baisse du pouvoir d’achat des salariés sont des freins à la relance de l’activité économique par la consommation. L’augmentation de la TVA, c’est moins de pouvoir d’achat. Elle s’appliquera à tous les produits, qu’ils soient importés ou fabriqués en France. L’effet est inégalitaire car le poids de la TVA est beaucoup plus important pour les bas revenus que pour celui qui gagne 10 000 euros ou plus par mois. L’instauration de la TVA « sociale » ne vise qu’à répondre à une exigence patronale de transférer 80 % de cotisations sociales des entreprises vers le contribuable et le consommateur. Même si un allègement de la part salariale des cotisations sociales était mis en oeuvre, l’augmentation de la TVA conduirait à une perte de pouvoir d’achat pour les salariés et plus encore pour les retraités et les chômeurs. Enfin, comment croire que la baisse du « coût du travail » permettrait la création d’emplois. La preuve, le chômage a explosé malgré les 170 milliards d’aides accordés aux entreprises en 2010. De toute évidence, ce seraient les actionnaires qui verraient leurs dividendes augmenter (prévision : 37,3 milliards en 2011 et 41,7 en 2012) ! |
Compétitivité des entreprises : flexibilité et précarité
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