Groupe Vitalia : « une qualité de soins irréprochable »
Le JSL
... qui n'ont jamais démérité et qui ont maintenu pendant des années une qualité de soins irréprochable dans cet établissement du Groupe Vitalia
« On veut nous tuer »
Le JSL
Du jamais vu en France », comme le clamait samedi le Dr Richard Benhaïm, directeur général du site et président de la politique médicale du groupe Vitalia
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Paray-le-Monial. Le directeur de l’établissement s’explique. Deux recours administratifs pour la clinique La Roseraie
Le docteur Christian Le Dorze, président de Vitalia, interrogé sur les suites du dossier concernant le non renouvellement de l’autorisation chirurgicale à la clinique La Roseraie, apporte quelques pré"cisions.
«nous avons signifié à l’ARS (Agence régionale de santé) de Bourgogne, deux recours contentieux au tribunal administratif de Dijon. L’un est en référé, l’autre sur le fond du dossier.
Le référé sera étudié le 16 novembre. Si ce recours suspensif est accepté, cela équivaudrait à un renouvellement automatique de notre autorisation chirurgicale ». Et le président de Vitalia d’ajouter : « Nous sommes confiants, d’autant que notre personnel est soudé et que nous avons un soutien de la population locale : une pétition, que nous avons fait parvenir à Marisol Touraine, ministre de la Santé, a recueilli 11 000 signatures ».
Santé financière
Revenant sur ses liens avec l’hôpital voisin, il affirme : « Le centre hospitalier n’a pas de problème qu’avec Vitalia. Il a toujours freiné les collaborations avec la clinique. Déjà en 2008-2009, le personnel était contre nous. Si nos médecins ont cessé de collaborer avec l’hôpital, c’est parce qu’ils n’en pouvaient plus de cette ambiance, et non parce que nous les en avons empêchés. Sachez que la clinique est en parfaite santé financière. Nous payons nos loyers, contrairement à ce qui est souvent affirmé ». À une nuance près, que M. Le Dorze confirme : « Nous sommes en conflit avec la Semcoda, à qui nous louons le bâtiment. Nous lui avons demandé une révision du loyer, qu’elle n’a pas acceptée. Alors, nous continuons de payer, chaque mois, notre loyer, au montant précédent, mais pas au montant demandé… ». Et de conclure, ironiquement : « L’hôpital affirme pouvoir accueillir tout le personnel de la clinique. J’en suis très heureux. Franchement. Mais j’ignore tout des modalités. Et s’il y a bien une mauvaise situation financière dans l’affaire, c’est plutôt du côté de l’hôpital… ».
Suite du dossier le 16 novembre au tribunal administratif de Dijon.