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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 18:49

Vous pilotez la commission sociale, quels sont vos axes de travail ?
Je souhaiterais avant toute chose souligner que ce qui unit la profession – le MCO, le secteur psychiatrique et le SSR, c’est le lien social et sa concrétisation : la convention collective de notre branche. Elle existe depuis 2002, elle a donc plus de dix ans d’existence, et nous considérons qu’une convention est revue tous les cinq ans. Elle nécessite donc un rebalayage, ce qui occupe toute l’attention de la commission. Tout simplement déjà parce que la règlementation évolue vite et souvent, et que nous devons réfléchir à comment intégrer et accompagner ces changements. Je pense par exemple à la formation professionnelle ou à l’organisation du temps partiel qui sont naturellement deux points déjà existants dans notre convention mais que le législateur a revus. Nous sommes également en train de revoir la classification, c’est-à-dire comment la branche envisage la progression du salarié, et de son salaire, qui travaille dans notre secteur plusieurs années. Cette classification nécessite une relecture de notre part, dans le sens d’une amélioration, d’une adaptation. Cela nous amène à réfléchir à la problématique du salaire annuel. Aujourd’hui, lorsqu’un salarié rencontre un directeur de RH chez nous, il indique son salaire précédent, à l’hôpital par exemple, et attend une indication claire sur le revenu annuel proposé. Ce dossier est un vaste chantier qui nous occupera jusqu’en juillet prochain. Le travail de la commission est d’apporter une expertise aux établissements de santé privés, de les accompagner dans ces changements sociaux. La commission sociale apporte cette capacité à négocier pour le secteur et donc pour chacun des chefs d’entreprise.

Comment réagissez-vous aux propositions de François Hollande présentées lors de son discours introductif à la conférence de presse de mardi ?
Il faut préciser tout d’abord qu’en France les cotisations sociales qui pèsent sur une entreprise sont de l’ordre de 45% dont seulement 25% sont liées à l’emploi. Les 20% restants sont supportés par le travail mais devraient l’être par l’impôt car n’ont aucun rapport avec l’emploi. C’est le cas des cotisations familiales que le président a proposé de supprimer et qui s’élèvent à 5,4% ! Le deuxième point à préciser est qu’il existe un différentiel de charges sociales entre nos différents secteurs hospitaliers public, privé, privé à but non lucratif. Ce différentiel joue en notre défaveur à hauteur de 13,8%, ce qui est très important. Donc nos établissements sont particulièrement pénalisés. La suppression des cotisations familiales est une excellente nouvelle mais doublée d’une déception car elle n’entrera en application que d’ici 2017. L’articulation avec le dispositif du CICE n’est pas claire mais, à priori, les entreprises devront choisir entre les deux dispositifs qui ne seraient pas cumulables. Le CICE a beaucoup d’inconvénients, il est difficile à manier, à appliquer et reste peu lisible. Au-delà, je ne crois pas qu’un crédit d’impôt motive un entrepreneur à embaucher. En revanche un allègement de cotisations dont il voit les bénéfices chaque mois, oui ! Donc, s’il faut choisir, et si le Medef sollicite notre avis sur ce point, nous choisirons la suppression d’une cotisation sociale.

La commission sociale a déjà élaboré des propositions, anticipant la demande d’objectifs chiffrés de création d’emplois du gouvernement, quelles sont-elles ?
En effet, notre rôle est aussi celui d’être force de propositions et d’aider le secteur à anticiper l’avenir. Nous avons identifié quatre axes visant à maintenir et créer des emplois. Le premier concerne « les emplois d’avenir » et nous visons 1000 créations d’emploi pour des jeunes non qualifiés. Le deuxième concerne « les contrats génération » dont nous attendons la création de 2000 emplois ; le troisième « les contrats de sécurisation professionnelle » qui concerne un engagement auprès de demandeurs d’emploi et dont nous attendons 200 créations d’emploi. Enfin, le quatrième « le parcours professionnel et promotion » est l’organisation d’un ascenseur social au sein de notre secteur dont nous attendons la création de 500 emplois. Ces propositions très travaillées sont naturellement assorties de mesures, d’aides, de conditions, etc…C’est ainsi 3 700 créations d’emploi sur lesquelles notre branche est prête à s’engager, si et seulement si, le principe de dégressivité n’est pas appliqué et que le CICE n’est pas supprimé (ou remplacé par la suppression des cotisations familiales). C’est une main tendue, ferme mais volontaire, que nous tendons au gouvernement. Il reste beaucoup à faire et l’aménagement des charges sociales en France est un long chemin car même si la part familiale de 5,4% est supprimée, il resterait encore 15% de charges qui ne devraient pas peser sur le travail et qui pénalisent nos entreprises françaises par rapport à leurs consœurs à l’international. Nous attendons enfin une simplification du code du travail qui est un frein majeur à l’emploi.

3 QUESTIONS À JEAN-LOUIS MAURIZI, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION SOCIALE DE LA FHP ET PRÉSIDENT DE LA FHP PACA SUD-EST.

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 18:35

http://www.pourquoidocteur.fr/Cliniques---vers-une-augmentation-de-leurs-tarifs--5143.html

La fédération de l’hospitalisation privée demande au gouvernement d’augmenter de 2,75 % ses tarifs en médecine, chirurgie et obstétrique.

GILE/SIPA

SUR LE MÊME THÈME

« Visite à domicile : des généralistes veulent 23 euros de plus »

En 2013, les dépenses d’assurance maladie ont été moins élevées que prévues. Moins d’un milliard par rapport à l’objectif national des dépenses d'assurance maladie (ONDAM) voté au Parlement, selon Bernard Cazeneuve, le ministre délégué au budget, qui a été interrogé récemment par la Commission des finances de l’Assemblée nationale.Cette bonne nouvelle pour le budget de la Sécu ravive la rivalité entre les secteurs privé et public.


Les cliniques, « le bon élève de la classe »
La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) a ainsi fait savoir qu’elle était « le bon élève de la classe » en matière de dépenses. Sur les 76,5 milliards d’euros dédiés aux établissements de santé (soit près de 44% de l’ONDAM global), la FHP a rappelé que les clinques ont largement respecté l’enveloppe de dépenses qui leur était attribué puisqu’elles ont réussi à économiser 137 millions d’euros dans les spécialités de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO).

« Dans ce contexte où les pouvoirs publics se réjouissent d’une maîtrise des dépenses de santé et où l’hospitalisation privée fait la démonstration de son efficience, comment pourrait-on comprendre au terme de la campagne tarifaire 2014 que les mêmes pouvoirs publics compromettent l'avenir des établissements de santé privés en leur appliquant une nouvelle fois des tarifs trop faibles ? » s’est indigné Jean-Loup Durousset, le président de la FHP. « Comment peut-on imaginer aussi qu'ils mettent en place un nouveau dispositif de dégressivité tarifaire hospitalière ? » Rappelons que le dispositif de dégressivité, introduit dans le PLFSS 2014, a pour objet de diminuer les tarifs hospitaliers en fonction du niveau d’activité des établissements de santé.

Un tiers des cliniques dans le rouge
Alors que s'opèrent les derniers arbitrages concernant la fixation des tarifs des établissements, la FHP souhaite une revalorisation de ses tarifs, d’autant plus que la situation économique des cliniques se dégrade : 37 % des cliniques étaient dans le rouge en 2012. La fédération souhaite ainsi que les tarifs des soins MCO augmentent « d'au moins 2,75% » en 2014. « Nous demandons au gouvernement de mettre en place un rattrapage tarifaire conséquent en 2014, au vu de la parfaite maîtrise, par le secteur privé MCO de ses objectifs de dépenses depuis deux ans, » a réclamé le syndicat des cliniques dans un communiqué. Le gouvernement sera-t-il sensible à ces arguments ? La ministre de la Santé et le ministre délégué au Budget ont rappelé aujourd'hui que les hôpitaux publics avaient eux aussi respectés leurs dépenses, puisqu'en 2012, ces établissements avaient économisé 117 millions d'euros en 2012.

Cliniques : vers une augmentation de leurs tarifs ?

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 07:14

PRISE D’OTAGES EN COURS !!!

A compter du 1er mars 2014, la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) a décidé UNILATERALEMENT de ne plus accueillir les étudiants en soins infirmiers dans les établissements qui font partie de cette fédération.

La FHP est actuellement en pleine négociation de convention annuelle tarifaire avec le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé.

Dans le contexte actuel général, nous comprenons bien que ces négociations sont pour le moins tendues entre les parties prenantes et que les enjeux, notamment financiers, sont considérables.

Ce que nous ne comprenons pas et que nous n’acceptons pas, c’est que la FHP, par la voix de son président, Jean-Loup Durousset, décide de poser un ultimatum n’ayant aucun lien avec les négociations en cours.

Les 90 000 étudiants infirmiers, actuellement en cours de formation dans les 337 IFSI de France ne sont bien sûr absolument pas responsables d’une telle situation.

Sans juger du bien-fondé ou non des revendications de la FHP, nous refusons de servir de bouclier dans un combat qui n’est pas le nôtre.

Ce que nous espérons aujourd’hui, c’est qu’un compromis soit très rapidement trouvé entre toutes les parties, de manière à ce que nous puissions continuer à nous former sereinement, de manière satisfaisante et en toute sécurité.

Nous voulons juste poursuivre notre formation pratique, en stage, dans tous les établissements, publics ou privés, qui nous accueillent tout au long de l’année, aux côtés de tous les professionnels de santé qui nous transmettent leur savoir et leur savoir-faire de manière consciencieuse.

Cela doit en passer nécessairement et rapidement par le retrait de l’ultimatum posé de manière totalement irresponsable par la FHP.

Si tel n’était pas le cas, le moment venu, les étudiants infirmiers de l’IFSI de Roanne prendront leurs responsabilités en s’inscrivant dans un mouvement national d’actions visant à faire revenir la FHP à la raison.

Dans tous les cas, ces actions, qui pourraient prendre des formes diverses, seraient conduites aux côtés de la FNESI (Fédération Nationale des étudiants en Soins Infirmiers), interlocuteur privilégié sur le plan national et représentant les Etudiants en Soins Infirmiers (ESI).

Nous espérons très sincèrement ne pas avoir à en arriver jusque-là mais nous restons mobilisés et vigilants concernant la suite des négociations entre l’Etat et la FHP.

Nous nous tiendrons informés au plus près de la suite qui sera donnée à ces négociations.

C’est notre futur immédiat d’étudiant infirmier qui se joue… en ce moment même. Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir faire circuler cette information. Merci.

Les étudiants en soins infirmiers (ESI) de l’institut de formation en soins infirmiers (IFSI) de Roanne

Plus d’info :

Les étudiants infirmiers pris en otage

par les cliniques privées

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 07:32

http://www.decisionsante.com/derniere-minute/article/la-fhp-entre-en-resistance/?tx_ttnews%5BbackPid%5D=548&cHash=d3bd40d73c

 

 

Loin de vœux consensuels, Jean-loup Durousset, président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) a haussé le ton. Et n’a pas hésité à parler d’entrer en résistance. La dégressivité tarifaire ou plutôt « d’agression tarifaire » adoptée dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2014 serait la goutte qui ferait déborder le vase de la colère de l’hospitalisation privée.

Trois thèmes mobilisent les cliniques privées. Outre le combat mené contre la dégressivité,  la fédération attend la réponse du Conseil d’Etat sur la question du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi). Un recours a été déposé devant la haute juridiction afin de contester la neutralisation partielle sur les tarifs. Enfin, les cliniques exigent de bénéficier de l’octroi de missions de services publics « qui ne doivent pas dépendre du statut », estime Jean-Loup Durousset.

Si les pouvoirs publics sont dans la ligne de mire de la fédération, les hôpitaux publics et ceux à but non lucratif sont également désignés comme des agresseurs.

C’est donc bien « une année de combat qui s’ouvre ».  Un plan d’action a été proposé le 14 janvier. Et devrait être dévoilé au cours du mois de février.

Cet activisme est nourri par la « mauvaise santé » de l’hospitalisation privée qui perd des parts de marché en chirurgie (Cf. notre brève du 9 janvier sur le sujet :www.decisionsante.com/derniere-minute/article/hopitaux-hausse-de-93-des-sejours-entre-2005-et-2008/. Mais les prochaines élections programmées en juin prochain ne doivent pas être étrangères à la radicalisation du discours. Lamine Gharbi (président de la FHP-MCO) a d’ores à présent fait acte de candidature. A suivre.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 07:22

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 22:10

http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2013/11/14/Le-cri-d-alarme-des-cliniques-privees-1686610

La fédération de l’hospitalisation privée s’inquiète de la réduction des moyens annoncée par l’État, qui pourrait se traduire par des fermetures.

Les cliniques privées vont-elles être sacrifiées sur l'autel de la réduction des dépenses de santé ? Alors que le Sénat se penche ces jours-ci sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, la Fédération de l'hospitalisation privée s'inquiète des conséquences d'une baisse des crédits, qui pourrait être dramatique pour de nombreux établissements, déjà sur le fil du rasoir. Ils sont, en effet, 38 % à avoir bouclé l'exercice 2012 en déficit. Et pour la plupart, les marges sont devenues minimes voire nulles.

Réunis ce mercredi autour d'Yvan Saumet, le directeur de la polyclinique de Blois, plusieurs acteurs régionaux du secteur ont donc poussé un cri d'alarme. Les plus menacés : les établissements psychiatriques et ceux qui se consacrent aux soins de suite et de réadaptation. Alors qu'ils doivent déjà composer avec un prix de journée, soins compris, qu'ils estiment faible (170 € au maximum, alors que le plancher est de 300 € dans les structures publiques), ils sont sous la menace d'une baisse de 5 % de la contribution de l'assurance-maladie.

"Si on nous applique cette baisse, je serai obligé de fermer"

Les conséquences sociales se font déjà sentir – dans la branche, les salaires sont quasiment gelés – mais pourraient s'avérer plus graves encore. « Si on nous applique cette baisse, je serai obligé de fermer », s'alarme le docteur Jean-Louis Place, qui dirige La Chesnaie, une clinique psychiatrique réputée à Chailles (Loir-et-Cher). « L'an passé, nous avons réussi à baisser nos tarifs de 0,55 % grâce à des efforts de gestion,souligne Yvan Saumet. Nous sommes donc de bons élèves. Trop, peut-être, en comparaison avec l'hôpital public ! »

Autre pomme de discorde : la volonté du ministère de la Santé d'appliquer un tarif dégressif pour les actes chirurgicaux. Le principe ? Plus de volume, moins de financements. « C'est aberrant par rapport aux démarches qui ont été entreprises pour gagner en productivité », déplore le directeur blésois, citant les avis favorables de la Cour des comptes ou de l'Inspection générale des affaires sociales. Et de conclure avec une statistique choc : pour la Sécurité sociale, l'hospitalisation privée représente 34 % de l'activité mais seulement 17 % des dépenses.

chiffres-clés

> 1.100. La France compte 1.100 cliniques et hôpitaux privés (48 en région Centre). En 2011, la rentabilité nette moyenne d'une clinique privée était de 1,8 %.
> Un quart. Un bébé sur quatre naît dans une maternité privée.
> 50 %. Un patient atteint du cancer sur deux est pris en charge dans une structure privée. 54 % de la chirurgie, 66 % de la chirurgie ambulatoire, 31,5 % des soins de suite et de réadaptation ainsi que 17 % de la psychiatrie sont assurés par des cliniques ou hôpitaux privés.

Christophe Gendry

Le cri d'alarme des cliniques privées.

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 06:28

http://www.20minutes.fr/societe/1236899-20131015-federation-dhospitalisation-privee-reclame-suppression-quotas-deleves-infirmiers

SANTE - La FHP demande en parallèle la possibilité d’ouvrir des écoles de formation privées…

«Pourquoi mettre un quota alors qu’il y a une pénurie d’infirmiers?» Voilà la question en forme de constat que pose Jean-Loup Durousset, le président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), alors que s'ouvre ce mercredi lesalon infirmier, qui se tient jusqu'à vendredi porte de Versailles. La FHP, qui regroupe 1.100 établissements et 54.000 infirmiers, milite pour la suppression du quota d’étudiants infirmiers en première année, fixé annuellement par arrêté ministériel.

Selon Jean-Loup Durousset, sur les 31.200 places ouvertes en 2012, seules 28.000 seront pourvues, ce à quoi s’ajoutent des départs à la retraite. «Dans le contexte économique actuel, il conviendrait de revoir» ce fonctionnement, estime-t-il donc, demandant en parallèle la possibilité d’ouvrir des écoles de formation privées. «Nous pourrions en créer entre cinq et dix» dans les régions demandeuses, annonce le président de la FHP, qui promet le même contenu de formation que les Instituts -celui-ci étant «fixé par décret ministériel»- et des frais de scolarité équivalents.

«Encourager la mobilité»

Contacté, le ministère de la Santé n'a pas encore réagi à cette proposion. La solution ne règlerait pas tout, tempère de son côté une infirmière forte de 35 ans d’expérience en hôpital public, qui pointe des pénuries localisées. «Le fait d'augmenter les quotas dans des régions en particulier n'augmente pas le nombre de professionnels à la sortie» car il y a «plus d’abandon en cours d’études», la formation demandant «de la rigueur, des connaissances et de l’engagement». Il faudrait donc plutôt, selon elle, «encourager la mobilité des diplômés» et «travailler sur l’attractivité du métier».

Un point sur lequel est d’accord Jean-Loup Durousset, qui réclame également une revalorisation de la profession. C’est «un beau métier valorisant, passionnant, qui mériterait d’être davantage mixte», et qui «crée des emplois, ouvre des perspectives», estime-t-il. Pour cela, il faut notamment «que les études médicales intègrent la validation des acquis», lance le président de la FHP, afin d’«offrir un ascenseur social» et «permettre aux infirmières de devenir médecins et aux aides-soignantes de devenir infirmières».

Jean-Loup Durousset, le président de la Fédération de l'hospitalisation privée. FHP

La Fédération d’hospitalisation privée réclame la suppression des quotas d’élèves infirmiers.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 21:48

http://www.espacedatapresse.com/fil_datapresse/consultation_cp.jsp?ant=reseau_2770579

La FHP-MCO, syndicat des cliniques et hôpitaux privés spécialisés en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) de la Fédération de l'hospitalisation privée, tiendra le jeudi 26 septembre, Paris, son 4e Congrès des Usagers de la Santé, dans le cadre du dialogue constant avec les usagers de l'hospitalisation privée et les associations de patients.

« Au premier rang des valeurs portées par l'hospitalisation, il y a la centralité du patient. Ce dernier figure au cœur de nos préoccupations et de l'organisation de nos établissements. Cette journée est donc l'occasion d'échanges et de débats avec les associations de représentants des usagers sur le vécu des patients et leurs préoccupations », affirme Lamine Gharbi, président de la FHP-MCO.

Les cliniques et hôpitaux privés accueillent chaque année plus de 8 millions de patients, dont 2,2 millions dans 130 services d'urgence.

« Nous nous devons d'être à l'écoute régulièrement des usagers dans nos cliniques, tout au long de l'année et lors d'une journée comme celle-ci car l'usager est à la fois un patient, un cotisant social et un citoyen. Il est donc normal qu'il soit associé à la vie des établissements et à la gouvernance des soins, ce qu'on pourrait appeler plus largement la démocratie sanitaire, ainsi qu'aux réflexions sur l'avenir et les réformes nécessaires du système de santé », poursuit Lamine Gharbi.

Comme tous les ans, le programme a été bâti avec une dizaine d'associations de représentants des usagers de la santé. Il s'articule cette année autour de quatre thèmes, qui seront débattus dans des tables rondes (voir programme complet ci-joint).

- le parcours du représentant des usagers : du bénévolat aux missions institutionnalisées

- nouvelles exigences et violences en milieu hospitalier

- droits en fin de vie : le point de vue des associations

- les classements des cliniques et hôpitaux : quels repères pour les patients ?

Plus de 260 participants sont attendus cette année à ce Congrès, qui se déroule à la Maison des Arts et Métiers. La journée est ouverte à la presse.

A propos de la FHP-MCO

La FHP-MCO regroupe 580 cliniques et hôpitaux privés spécialisés en médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) participant aux missions du service public de la santé. Acteur incontournable du paysage sanitaire français, l'hospitalisation privée MCO représente 27% de l'offre de soins nationale et 36% des hospitalisations. Les cliniques et hôpitaux privés accueillent chaque année 8,5 millions de patients pour une capacité de 66.000 lits et places, dont 2,2 millions de passages par an dans 132 services d'urgence. Le secteur privé MCO est le leader national en chirurgie (54% des actes réalisés) et le second en médecine (25% des séjours médicaux) et obstétrique (27% des naissances). Il réalise également 67% de la chirurgie ambulatoire, 32% des séances de chimiothérapie, 34% de la prise en charge de l'insuffisance rénale chronique. Environ 150.000 salariés (infirmières, sages-femmes, aides soignants et hôteliers) y travaillent, ainsi que 41.000 praticiens libéraux et salariés.

Contacts Presse:

BRIDGE COMMUNICATION

Francis TEMMAN

Tél: 01 70 08 61 22

M: 06 50 92 21 56

francis.temman@bridge-communication.com

FHP-MCO

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 06:38

1- Courrier ARS aux Etablts - 11.06.13 1- Courrier ARS aux Etablts - 11.06.13

2- FHP Na.. 2- FHP Na..

3- FHF-FH.. 3- FHF-FH..

 


 Pour info les courrier de l'ARS et de la FHP concernant l'ordre infirmier.

 

 

 

Aux Adhérents FHP Picardie

Pour information, A tous les Adhérents FHP

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

Les Etablissements de Santé de la région Picardie ont reçu une lettre de l’ARS, le 11 juin dernier, leur rappelant l’obligation d’inscription au tableau de l’ordre de certains professionnels paramédicaux (kinésithérapeutes, infirmiers et podologues) et les conséquences résultant du refus d’inscription, pour ces professionnels comme pour leurs employeurs (cf. doc 1).

 

Si les dispositions du code de la santé publique légitiment ces remarques, nous avons été extrêmement surpris de cet envoi.

 

En effet, dans un contexte politique de remise en cause de l’ordre national infirmier et dans l’attente des conclusions de la mission parlementaire menée sur l’obligation d’inscription à l’ordre des professionnels salariés, les représentants de la DGOS avaient indiqué à la Fédération, à différentes reprises, que l’obligation d’inscription des professionnels salariés devait être mise en suspend dans l’attente de décisions politiques sur ce sujet. Le courrier et la directive donnée aux Directeurs de s’assurer de l’inscription de leur personnel à l’Ordre sont donc incohérents avec la position connue de la DGOS.

 

Aussi, nous avons sollicité la FHP Nationale sur le sujet qui semble être, après retour des autres régions, une initiative de la seule ARS Picardie. La Fédération a de fait saisi le Ministère en les interrogeant sur une éventuelle évolution de leur positionnement  sur ce dossier (cf.Doc 2).

 

La FHP et la FHF régionales se sont également associés en adressant un courrier commun FHF-FHP au DGARS (Doc 3).

 

Dans l’attente des réponses qui pourront nous être apportées, nous vous invitons à ne pas donner suite pour le moment à cette demande de l’ARS Picardie.

 

Restant à votre disposition,

Cordialement,

 

Mme Stéphanie BECUWE

- Déléguée Régionale -

Fédération de l'Hospitalisation Privée Nord PdC - Picardie

TOUR DE LILLE (7ème Etage) - 60 Boulevard de Turin - 59 777 EURALILLE

Tel: 03.20.06.08.29 - Fax: 03.20.31.95.45

delegation.regionale@fhp-nord.com

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 06:57

http://www.sante.cgt.fr/Communique-de-presse

 

 

12 juillet 2013 / Intersyndicale

Les 5 Organisations syndicales (CFTC, CGT, CFDT, CFE-CGC et FO) réunies ce jour, le 10 juillet 2013, sous l’égide du ministère du travail ont remis aux employeurs leurs contre-propositions communes concernant les salaires suite à la dernière réunion de négociations.

Elles revendiquent :

 Le rétablissement de la R.A.G (revenu annuel garanti) pour tous

 L’augmentation de tous les coefficients de toutes les grilles (X nombre de points)

 L’harmonisation de l’ancienneté entre les filières

 Le déplafonnement de l’ancienneté.

Les employeurs ont rejeté les demandes intersyndicales présentées, au motif du non mandat de leur comité exécutif, et, dans le même temps balayaient d’un revers le contenu de cette plate-forme ; pour cela ils semblaient pourtant être mandatés !!!

Les organisations syndicales ont maintenu leurs demandes, allant à exiger un engagement écrit, notamment sur la réinstauration de la RAG.

La délégation des employeurs face à la détermination des organisations syndicales a préféré quitter la séance, laissant seules ces dernières, affichant ainsi le déni du dialogue social et le mépris de « leurs salariés » !

Elles réaffirment l’urgence sociale de réelles négociations salariales loyales pour le secteur.

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