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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 13:38

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 09:21

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/cantal/2014/10/08/le-groupe-vitalia-annonce-la-fermeture-du-service-le-collectif-jaime-ma-rea-la-refuse_11173058.html

Le groupe Vitalia communique sur « la fermeture définitive » de la réanimation du CMC. « Pas question de baisser les bras », répond le personnel de la clinique aurillacoise.

«Aujourd'hui, il faut aller vite, très vite. » Devant ses collègues du collectif « J'aime ma réa », lundi soir, le président de la conférence médicale d'établissement du CMC, Jacques Markarian, s'est montré alarmiste. Mais n'est-il pas déjà trop tard ?

Le matin même, la direction du groupe Vitalia (auquel appartient le centre médico-chirurgical de Tronquières à Aurillac) diffusait un communiqué annonçant « la fermeture définitive du service de réanimation le 28 février 2015 ». Une annonce attribuée au CMC et à « l'équipe d'anesthésistes-réanimateurs » et présentée comme « la conséquence directe de la décision injuste et arbitraire du ministère de la Santé et de l'agence régionale de santé ».

De quoi brouiller le message du collectif, alors qu'aucune décision n'a été rendue publique par Marisol Touraine. « J'aurais aimé qu'on attende un peu avant de faire cette annonce », regrette Jacques Markarian. Qu'« on » attende, en particulier, la lettre ouverte adressée hier au ministre de la Santé(lire par ailleurs).

Seulement, Vitalia a pris les devants, au risque de court-circuiter l'action du collectif. « À cinq mois de l'échéance de notre autorisation de réanimation, nous n'avons toujours aucune visibilité sur l'avenir du service », constate Romain Auriac, directeur du CMC, dans le communiqué publié par la direction du groupe Vitalia.

Le schéma régional d'organisation des soins (SROS) prévoit la création, à l'horizon 2016, d'un seul et unique service de réanimation dans le Cantal, doté de dix lits. Face aux menaces de fermeture qui pèsent sur sa réanimation, la clinique aurillacoise et les médecins ont introduit deux recours sur la légalité du SROS devant le tribunal administratif. Recours « qui ont fait l'objet de reports d'audience », précise Romain Auriac.

Fort du soutien de 40.000 pétitions signées, le CMC a aussi obtenu qu'une expertise indépendante sur la filière de soins critiques sur le bassin aurillacois soit mandatée. Trois experts de la Société de réanimation de langue française se sont présentés au CMC en avril et leur rapport a été remis en juin au ministère, qui devait en communiquer les conclusions. Or, le temps passe et Romain Auriac ne voit rien venir. « Nous pensons que ce rapport nous est favorable et nous pensons que les recours nous seraient favorables », assurait le directeur du CMC, lundi, devant le personnel du service. Cette conviction, Romain Auriac, qui est aussi vice-président du collectif « J'aime ma réa », la partage avec les médecins de la clinique. Mais il n'en tire pas la même conclusion. « Même si elle est contrainte et forcée, la fermeture doit être envisagée. »

Ce que le président du groupe Vitalia, Jean-Baptiste Mortier, traduit par une condamnation sans appel : « A Aurillac, l'État sacrifie 38 emplois et joue impunément avec l'avenir professionnel de salariés qui prodiguent des soins d'une excellente qualité depuis des années. On tue des emplois sur l'autel de l'idéologie pro-public. »

(*) Vitalia est le deuxième groupe d'hospitalisation privée en France, avec une quarantaine de cliniques.

Isabelle Vachias

Lundi matin, le groupe Vitalia annonçait que le CMC était « contraint de fermer définitivement les portes de son service de réanimation ». Dans la soirée, le collectif « J’aime ma réa » affichait sa détermination à obtenir le rapport des experts. - photo lucie paulus

Le groupe Vitalia annonce la fermeture du service réanimation du CMC, le collectif « J’aime ma réa » la refuse.
Le groupe Vitalia annonce la fermeture du service réanimation du CMC, le collectif « J’aime ma réa » la refuse.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 06:51

http://fr.slideshare.net/juliamaceo/le-contrat-dengagement-de-service-priv-vitalia

~~Pour faire face aux problèmes de démographie médicale et des zones sous denses notamment, différentes mesures incitatives ont été mises en place. Nous avions discuté dans notre précédent numéro du Contrat d’Engagement de Service Public (CESP public). Nous vous présentons aujourd’hui un autre dispositif incitatif : Le CESP de Vitalia. Vitalia, second groupe français d’hospitalisation privée avec près de 50 cliniques réparties sur l’ensemble du territoire et notamment en zone médicale sous dense, a pour objectif d’assurer le renouvellement de ses équipes médicales. Une collaboration avec l’ISNIH pour informer les futurs médecins sur les carrières dans le privé a rapidement vu le jour par l’intermédiaire de réunion sur l’installation et la construction d’un site internet dédié aux jeunes médecins. En effet, à l’issue d’un très long cursus à l’hôpital, les étudiants en médecine n’ont à ce jour aucune formation à l’exercice libéral. L’arrivée prochaine des internes dans les cliniques grâce aux nouvelles dispositions de la loi HPST va remédier partiellement à ce manque. Mais quoiqu’il en soit, plus de la moitié des médecins vont avoir un exercice libéral et force est de constater qu’ils n’y sont pas du tout préparé. Le CESP propose un accompagnement pratique et concret à tout candidat à l’installation en libéral qui, un an avant la fin de son cursus, aura fait le choix d’une clinique Vitalia : Accompagnement dans la recherche du meilleur lieu d’exercice : en proposant et en faisant visiter plusieurs sites possibles ; en rencontrant les médecins en place et en les remplaçant, afin de faire un choix éclairé très en amont de la date de leur installation.

reseauprosante.fr

Le contrat d'engagement de service privé vitalia.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 06:57

http://www.groupe-vitalia.com/trois-etablissements-vitalia-parmi-les-meilleures-cliniques-de-france/

~~L’hebdomadaire Le Point vient de publier son palmarès 2014 des meilleurs hôpitaux et cliniques de France.

Parmi les 1400 établissements publics et privés passés au crible, trois établissements Vitalia figurent dans le tableau d’honneur des 50 meilleures cliniques de France :

- La Polyclinique de Gentilly à Nancy (9ème)

- La Clinique La Châtaigneraie à Beaumont (17ème)

- L’Hôpital Privé Océane à Vannes (26ème) Pour figurer au tableau d’honneur des cliniques, un service complet dans 37 spécialités médicales et chirurgicales doit être fourni aux patients. Dans le classement par spécialité, plusieurs établissements Vitalia figurent également en bonne position.

Trois établissements Vitalia parmi les meilleures cliniques de France.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 06:53

http://resistancesante.eklablog.com/impot-vitalia-a108401422

~~Les associations de patients dénoncent la création “d’un impôt privé” par certaines cliniques. Dans certaines cliniques privées de la chaîne Vitalia, le deuxième groupe d’hospitalisation privée en France avec une cinquantaine de cliniques, un « forfait d’assistance aux démarches administratives » est compté aux patients, dénonce le Collectif interassociatif sur la santé (Ciss). Ce forfait est au tarif de 9 euros “sur les sites des différentes cliniques du groupe Vitalia. Mais son coût semble en fait pouvoir varier de façon importante” et il a augmenté de 50 % en quelques mois, déclare le Ciss. Ce forfait désigne des ”services administratifs simples : mise à jour de la carte vitale, lien avec l’assureur complémentaire, mise en place du tiers-payant, facilités de paiement, réservation de taxi ou d’ambulance à la sortie de la clinique” souligne le Ciss. Le collectif rappelle qu’il existe déjà, prévus par la loi, un forfait hospitalier, un supplément pour chambre individuelle auxquels s’ajoutent des dépassements d’honoraires. Il estime que ce forfait créé par le groupe Vitalia est un “impôt privé, sorte de péage administratif pour accéder aux soins”.

La chaîne Vitalia   :  Impôt privé des cliniques.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 06:48

http://resistancesante.eklablog.com/recent

~~La Cgt de la Santé privée avait appelé à des rassemblements régionaux devant les sièges de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP), et l’envoi d’une délégation nationale au siège parisien de la FHP. La délégation parisienne, dont je faisais partie, a été reçue par deux représentantes nationales de la FHP. A Montpellier, où s’étaient rassemblés 300 salariés, une délégation a été reçue par la direction locale de la FHP Languedoc Roussillon. Vous trouverez le compte rendu détaillé de cette rencontre (+ commentaires et analyse) en pièce jointe qui confirme bien certaines de nos craintes. Pour résumer succinctement: Pas de dénonciation de la Convention, certes, mais de tels remaniements qu’elle sera transformée complètement (plus de point d’indice, modifications des classifications, reprise d’ancienneté ...) à l’avantage des salariés ? D’autre remises en cause sont confirmées: récupération des jours fériés non travaillés, augmentation de participation et/ou baisse de garanties ou d’accès à la Prévoyance, ... bonne lecture, Lire la suite...

   Grève du 25 juin.
   Grève du 25 juin.

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 17:23

http://nfkconsulting.fr/354/

 

 

 

 

Home / Interviews / Jean-Baptiste Mortier, président du groupe Vitalia  » il faut cesser d’opposer perpétuellement et de façon stérile l’hospitalisation publique et privée »
Jean-Baptiste Mortier, président du groupe Vitalia  » il faut cesser d’opposer perpétuellement et de façon stérile l’hospitalisation publique et privée »

Jean-Baptiste Mortier, président du groupe Vitalia  » il faut cesser d’opposer perpétuellement et de façon stérile l’hospitalisation publique et privée »

 

Le président du groupe Vitalia, 2e groupe de cliniques MCO en France, avec plus d’une quarantaine d’établissements dans une dizaine de régions, revient pour Hospimedia sur des difficultés rencontrées localement pour maintenir des services au gré des autorisations, mais aussi sur les projets nombreux, immobiliers et médicaux, au sein de son parc hospitalier.

H. : »Votre groupe a connu et connaît dans plusieurs régions des situations difficiles touchant les cliniques. Fermeture d’établissement, autorisations d’activité écourtées…Il y a eu en 2012 le cas emblématique de Paray-le-Monial (lire ci-contre), et vous alertez aujourd’hui sur la situation de la clinique de Montluçon. Où en est aujourd’hui ce dossier ?

Jean-Baptiste Mortier : Effectivement, nous avons connu la fermeture manu militari de la clinique La Roseraie de Paray-le-Monial [en Saône-et-Loire], de manière administrative et complètement dictatoriale, à la fin du mois d’octobre 2012. L’État nous ferme, nous imposant de facto de nous « débarrasser » des personnels. Les négociations avec les syndicats se sont néanmoins faites dans de très bonnes conditions. Mais c’est quand même extraordinaire de voir cela dans un pays qui est censé vouloir redynamiser les entreprises et l’emploi ! Et je n’ai pas le sentiment que dans un territoire comme Paray-le-Monial, l’État pouvait se payer le luxe de licencier 70 personnes. Car c’est clairement l’État qui met 70 personnes à la porte. Nous avions pourtant repris cette clinique à la barre du tribunal et étions plutôt venus pour sauver les emplois, et les pouvoirs publics les détruisent à l’échéance d’un an. Par ailleurs, à Montluçon, on est dans la dictature sanitaire pure. On renouvelle l’autorisation des urgences pour 5 ans à la clinique en septembre 2012, Vitalia remet le service à neuf pour un investissement d’environ 500 000 euros. Puis l’on vous explique que finalement l’hôpital va mal, alors pour rapatrier des patients et augmenter l’activité du CH, notre autorisation est amputée dans la durée. Le groupe va déposer tous les recours possibles pour maintenir ce service dans la clinique au-delà de la fin 2014. Un recours est d’ailleurs d’ores et déjà déposé contre le [Schéma régional de l'organisation des soins] Sros Auvergne, qui porte également sur la problématique d’Aurillac. 

H. : Une menace de fermeture du service de réanimation du Centre médico-chirurgical (CMC) de Tronquières a en effet été évoquée il y a plusieurs mois au profit d’une extension du service de réanimation du CH d’Aurillac (lire ci-contre)…Où en est la situation ?

J.-B. M. : Une évaluation des besoins en terme d’offre de réanimation sur le bassin de population va être vraisemblablement réalisée, a priori menée par la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR). Mais c’est quand même complètement incohérent que cette évaluation n’ait pas été réalisée avant que les décisions de réduire les autorisations en réanimation dans le Cantal ne soient prises !   

H. : Constatez-vous, possiblement depuis le changement de majorité politique, que les pouvoirs publics sont encore moins enclins à maintenir ou donner des autorisations au secteur privé lucratif ? 

J.-B. M. : Ce n’est pas « moins enclins », c’est désormais « plus enclins » du tout…Nous avions mené de grandes discussions avec le précédent gouvernement, et nous avions dans un certains nombre de cas en région des courriers écrits de l’ancien ministre Xavier Bertrand, avec des engagements de financement, en faveur de rapprochements entre cliniques privées et hôpitaux publics. Ces rapprochements étaient pourtant à mon sens, dans les territoires concernés - nous sommes plutôt un groupe rural - résolument salutaires pour l’offre de soins, or, depuis, absolument tout s’est arrêté. Je pense notamment au projet à Provins en Seine-et-Marne de rapprochement entre la clinique Saint-Brice et le centre hospitalier. Tout le monde était d’accord, il y avait un partenariat avec des accords de méthode signés et le projet avait été chiffré à 7 millions d’euros. Pendant 18 mois, nous n’avons eu aucune réponse de l’ARS Île-de-France à nos nombreux courriers. Et finalement, Claude Évin se déplace le 24 janvier dernier au CH pour annoncer son soutien à un nouveau projet pour le CH, dans lequel nous ne sommes plus partie prenante, pour des travaux d’un coût de 10 millions d’euros. Si ce n’est pas du parti pris pro-public, je ne sais pas ce que c’est…10 millions comme par miracle, alors que l’on nous dit qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses, comme l’ARS nous l’a indiqué par écrit. On ne peut pas ignorer par ailleurs le contexte particulier des périodes électorales, où certains élus concluent opportunément des accords entre eux. Comme par hasard, des annonces miracles arrivent à quelques mois des municipales. Où est la place de la santé au milieu de tout ça ?

H. : N’a-t-il pas été de tous temps ainsi ?

J.-B. M. : Je ne le pense pas. Nous avons par exemple trois partenariats public-privé qui ont pu être réalisés dans les dix dernières années, où la clinique Vitalia est accueillie dans les murs de l’hôpital, à Romilly-sur-Seine [Aube], à Saint-Amand-Montrond [Cher], à Langres [Haute-Marne]. Dans ces trois villes, nous prenons en charge la chirurgie, et l’hôpital gère les urgences, la médecine, la maternité. Les partenariats ont été véritablement salutaires pour les établissements de ces petites villes, sans cela, l’offre de soins n’aurait probablement pas pu être maintenue. Car ce qui est véritablement paradoxal, c’est que l’on nous a toujours taxé de groupe financier, puisque nous avons un actionnaire américain, [Blackstone]. Or, même si nous ne sommes pas des philantropes, nous avons l’impression parfois d’être les seuls dans certaines régions rurales, à se préoccuper réellement des problématiques de santé. Si nous avions des visées purement financières, nous n’irions peut-être pas acheter des cliniques à Nevers, à Chaumont, à Montluçon…! Et Vitalia a investi pour l’ensemble de ses cliniques dans les quatre dernières années 175 millions d’euros, notamment pour moderniser les plateaux techniques, qui n’auraient pas sans cela aujourd’hui ce niveau de technicité dans des zones rurales.

H. : Et comment se porte le groupe financièrement ? 

J.-B. M. : Vous connaissez le contexte difficile pour le privé. Depuis trois ans, nous avons des niveaux de tarifs qui stagnent ou baissent, des charges qui augmentent naturellement beaucoup plus vite, par un effet de ciseaux, et le privé lucratif arrive pourtant encore à être rentable et à investir. Donc la dernière nouveauté de l’État pour sanctionner les bons élèves gestionnaires : la dégressivité tarifaire. Comme on va continuer à être bons, il faut essayer de nous sanctionner différemment. De plus, les premiers échos de la campagne tarifaire annoncent des récupérations au titre du [Crédit d'impôt compétitivité emploi] CICE, équivalant à une baisse de tarif de 0,49% et le maintien du coefficient prudentiel à 0,35%. C’est totalement incohérent et absurde que l’on tienne un discours de soutien aux entreprises, au nom de l’emploi et de l’investissement, que l’on vous octroie une aide pour créer cet emploi, puis qu’on vous reprenne illico les crédits d’une autre manière. Pourtant, nous continuerons à investir pour la qualité des soins. Mais nous ne pourrons sans doute investir au même niveau qu’auparavant, dans ce contexte contraint. Néanmoins, tout ce qui est gagné est réinvesti, puisque nous avons convenu avec notre actionnaire de ne reverser aucun dividende jusqu’en 2017.

H. : Quelle est l’évolution de votre activité ?

J.-B. M. : Nous n’avons pas perdu en volume d’activité et en nombre de patients. Notre chiffre d’affaires est en légère croissance en 2013, aux alentours de 700 millions d’euros, et nous aurons un excédent brut d’exploitation qui sera sensiblement au même niveau que l’année dernière. Par ailleurs, nous développons l’ambulatoire, conformément aux orientations sanitaires nationales. Vitalia connaît 2 à 4% de croissance de l’ambulatoire par an, or paradoxalement c’est une activité moins bien rémunérée et qui demande des investissements, de la formation, des restructurations immobilières…À Avignon, par exemple, nous avons inauguré un nouveau service ambulatoire début 2013 à la clinique Urbain V [lire ci-contre]. À la clinique la Châtaigneraie à Clermont-Ferrand, il y a aura à l’échéance de juin 2016 un nouveau centre ambulatoire tout neuf. La Châtaigneraie, qui va d’ailleurs accueillir la clinique des Chandiots, connaîtra une extension, grâce à un investissement de 20 à 25 millions d’euros.   

H. : Par ailleurs, avez-vous finalisé la cession de la Polyclinique des Murlins et de la clinique de la Présentation au groupe Saint-Gatien dans le cadre du pôle de santé Oréliance dans le Loiret (lire ci-contre) ? 

J.-B. M. : Nous avons effectivement finalisé la cession et le rapprochement de nos établissements orléanais avec le groupe de Christophe Alfandari, cela s’est bien passé. Mais là encore, c’était une décision d’attribution d’autorisations par l’ARS à laquelle il a fallu se plier, l’agence ayant sans doute considéré que le groupe Saint-Gatien avait plus d’historique que nous dans cette région pour l’autoriser à réaliser le regroupement des établissements. Après réflexion, il nous a paru au final logique et rationnel d’aller plutôt vers ce regroupement-là. 

H. : Mises à part les difficultés que nous avons évoquées pour certains de vos établissements, j’imagine qu’a contrario, dans d’autres régions, les choses se passent bien pour vos cliniques… 

J.-B. M. : Il y a énormément d’établissements où cela va très bien ! À la Policlinique Saint-Claude à Saint-Quentin [Aisne], par exemple, nous avons lancé un programme de rénovation complète de l’établissement à l’horizon 2016,  pour un investissement total de 6 millions d’euros [lire ci-contre]. Et la situation se passe bien, en lien avec l’hôpital, avec lequel nous avons des partenariats dans tous les sens…À Avignon toujours, la clinique Montagard, 6 millions d’euros ont également été investis, pour la rénovation de l’hôtellerie et la construction d’un nouveau bloc opératoire, et l’inauguration sera faite dans les mois qui viennent. À la Polyclinique de Gentilly à Nancy, où un nouveau directeur vient d’arriver, Philippe Plages, nous avons beaucoup de projets, dont un projet de centre de soins de suite en lien avec Orpéa. Du côté d’Albi, la clinique Toulouse-Lautrec, où nous venons d’installer un robot chirurgical, a une demi-douzaine de coopérations avec l’hôpital. À la clinique Bouchard à Marseille, nous avons plusieurs projets de travaux, dont dans une première tranche qui prévoit de refaire notamment le service de dialyse lourde. Et l’on pourrait multiplier les exemples, mais j’évoquerai pour finir le projet de regroupement de la clinique des Ursulines et de la Policlinique Montier la Celle, situées à Troyes, évalué à quelque 8 millions d’euros. 

H. : Poursuivez-vous par ailleurs d’autres projets de partenariat public-privé ? 

J.-B. M. :  Nous espérons que de nouveaux partenariats public-privé verront le jour dans des régions où, je pense, il serait très intelligent pour les deux parties de les nouer. Par exemple à Guéret dans la Creuse, ou encore à Chaumont en Haute-Marne, où les discussions avec l’ARS sont intéressantes et sereines. D’ailleurs, avec la grande majorité des ARS des régions où nous sommes implantés, les choses se passent bien. La réelle problématique se pose au niveau macro-économique de la politique sanitaire, la façon dont on traite l’hospitalisation privée, au niveau tarifaire, financier, etc. Il est bien évident que l’hospitalisation publique est fondamentale, mais aussi surtout que notre système de santé marche sur deux jambes, le public et le privé, depuis de nombreuses années. Et les Français en sont extrêmement satisfaits. Donc je ne comprends pas dans ce contexte que l’on fasse mourir à petit feu l’hospitalisation privée sur l’autel de la rentabilité de l’hôpital public. On nous oppose que le privé lucratif  »attaque » l’hôpital. Mais comment le pourrions-nous ? Nous attaquons l’hôpital parce que l’on recrute de bons praticiens et que l’on est de bons gestionnaires ? Nous n’avons aucun pouvoir sur l’hôpital, ses recrutements, ses autorisations…! Je trouve incroyable qu’on essaie perpétuellement d’opposer le privé au public. Il faut cesser cette opposition stérile… En matière d’hospitalisation et de santé, ce devrait être une recherche constante de partenariat et d’efficience pour la meilleure prise en charge des patients possible et jamais, j’insiste jamais, être l’opposition partisane, alors que la création d’une fracture sociale n’apportera jamais rien de bon pour l’offre de soins.

Jean-Baptiste Mortier, président du groupe Vitalia  » il faut cesser d’opposer perpétuellement et de façon stérile l’hospitalisation publique et privée ».

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 06:17

http://lorraine.france3.fr/2014/05/05/nancy-greve-de-la-faim-aux-urgences-du-pole-medical-vitalia-de-gentilly-471199.html

Des personnels Pôle médical Vitalia de Nancy-Gentilly ont cessé le travail lundi 5 mai 2014 en solidarité avec une aide soignante qui a entamé une grève de la faim. Ils entendent ainsi dénoncer des erreurs de salaires. Une délégation de Sud santé a déposé un droit d'alerte.

Nancy : grève de la faim aux urgences du Pôle médical Vitalia de Gentilly.

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 07:31

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/allier/montlucon/2014/03/21/dans-un-communique-il-affirme-que-le-projet-de-cooperation-public-prive-est-enterre_1926552.html

Les relations sont plus que jamais tendues entre Vitalia et l’hôpital. Hier, le groupe privé s’est fendu d’un communiqué cinglant dans lequel il annonce la mort du projet local de coopération.

Une petite bombe. Hier matin, Vitalia a envoyé un communiqué aux médias, dans lequel il annonce la rupture « brutale » des négociations entre l'hôpital privé et l'hôpital public. « Le projet local de coopération est donc désormais enterré », déplore le groupe, qui rassemble une trentaine d'établissements en France.

Après avoir envisagé de répondre, également par le biais d'un communiqué de presse, l'administration provisoire de l'hôpital et l'Agence régionale de santé (ARS), très surprises par les déclarations de Vitalia, se sont finalement rétractées. En cette période électorale, elles sont toutes les deux tenues par un devoir de réserve. Décryptage.

1 Pourquoi le groupe Vitalia a-t-il envoyé un communiqué ? À cause d'une réunion qui a tourné court, mercredi matin. Selon Jean-Baptiste Mortier, le PDG de Vitalia, l'administration provisoire de l'hôpital y a annoncé que le projet de coopération avec l'hôpital privé était abandonné. Une déclaration surprenante, alors que des négociations menées lors de deux réunions précédentes, en présence du maire de Montluçon, avaient permis d'avancer sur un certain nombre de points. « On nous a clairement fait comprendre que cela n'était plus d'actualité et qu'une convention venait d'être signée avec le CHU de Clermont, et les hôpitaux de Moulins et Vichy », peste Jean-Baptiste Mortier. Hier après-midi, l'ARS a démenti ces deux informations auprès de Daniel Dugléry, pour qui la position de Vitalia est « unilatérale et ne correspond nullement à la réalité des négociations » en cours.

2 Le point de non-retour est-il atteint ? Non. Le communiqué de presse annonce « l'enterrement » du projet de coopération public-privé à Montluçon, mais il semble que rien ne soit vraiment figé. Dans le communiqué qu'elle souhaitait envoyer à la presse avant de se rétracter, l'administration provisoire de l'hôpital laissait la porte ouverte à la reprise de négociations. Jean-Baptiste Mortier y est également favorable : « Nous avons des coopérations dans toutes les villes de France avec les hôpitaux. Notre porte a toujours été ouverte. Et nous n'avons pas le choix car si on ne l'ouvre pas, on nous flingue ! Nous sommes à la merci de la dictature sanitaire du gouvernement et de l'ARS. »

3 Quelles conséquences pour l'hôpital privé s'il n'y a pas de coopération ? La question n'est pas là, estime Jean-Baptiste Mortier. Le président de Vitalia affirme que l'ex-clinique continuera d'investir quoi qu'il arrive. « La problématique de fond, c'est le patient. Le seul moyen que les deux établissements fonctionnent et se développent, c'est qu'ils collaborent en se demandant ce dont le patient a besoin. Nous ne devons plus être concurrents. »

Tanguy Ollivier
tanguy.ollivier@centrefrance.com

Vitalia: Dans un communiqué, il affirme que le projet de coopération public-privé est « enterré ».

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 07:27

http://www.larepublique77.fr/2014/02/07/clinique-saint-brice-incomprehension-vitalia/

Vendredi 24 janvier, Claude Evin, directeur de l'agence régionale de santé était au centre hospitalier Léon-Binet pour officialiser le lancement du Groupement de coopération sanitaire. Pour Vitalia, propriétaire de la clinique Saint-Brice, c'est l'incompréhension après l'abandon des démarches de partenariat au dernier trimestre 2013. Un nouveau projet est lancé de leur côté.

Argument fallacieux

Pour preuve il énonce les étapes franchies : « Malgré les changements d’interloccuteurs, on avait réussi à avancer sur le projet immobilier, le contour juridique, l’organisation opérationnelle était décidée et écrite », et d’argumenter « Nous avons recruté sur Saint-Brice 10 nouveaux praticiens en perspective de ce projet majeur soutenu par l’état. »
Des déboires certes mais le centre hospitalier avait annoncé son désengagement du fait du refus de Vitalia de renégocier le partenariat après une perte d’activité de la clinique Saint-Brice. « C’est un argument fallacieux que de dire qu’il y a eu une baisse d’activité. On avait perdu un praticien parti à la retraite et un autre est décédé. Nous avons fait notre travail de recrutement pour retrouver notre niveau. On ne peut pas fonder un projet aussi important en faisant un focus sur une telle période d’activité », et d’ajouter « sur un bassin isolé en terme d’offre de soin, c’est un projet qui prenait tout son sens, comme à Romilly-sur-Seine ».

Choix politique

Le soutien de l’ARS sur le projet est aussi une surprise pour lui : « En matière d’attribution d’investissement le contexte est difficile avec des caisses vides de l’état et en même temps le projet ne pouvait aboutir sans aide mais là, quelques mois après l’arrêt du projet il y a une enveloppe qui ait réservé par l’ARS pour le Centre hospitalier ». Le nouveau projet du centre hospitalier Léon-Binet devrait avoir un coût de 10 millions d’euros alors que Claude Evin a annoncé pouvoir soutenir cette action à auteur de 40 %. Une décision que Christophe Bouteloup analyse comme « un choix politique. Christian Jacob a décidé de choisir l’hôpital contre la clinique. La concurrence plutôt que le partenariat. »
De ce fait, la « stupéfaction » passée, le groupe Vitalia a décidé de se relancer : « On repart sur un projet différent étalé sur trois ans. Nous allons rénover et adapter la clinique Saint-Brice avec une volonté de renforcer la prise en charge ambulatoire. Nous sommes actuellement en cours d’évaluation pour définir le critère de priorité avant la fin du premier semestre ».

Saint-Brice Clinique : L'incompréhension de Vitalia.

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