KORIAN/CLARIANE NOUS PRENDRAIT-IL POUR DES ANES ?
Un changement de nom mais toujours les mêmes intentions. De Korian à Clariane, seul les actionnaires et la directrice générale sont à la fête. 36 millions pour les uns et 15,6% d’augmentation pour cette dernière, soit 70.000 euros supplémentaires par an pour un salaire annuel dépassant les 500.000 euros. On n’est jamais mieux servi que par soi-même !
Et pour les salariés ? Rien …et encore rien !
Une prime d’engagement qui servirait juste à lutter contre l’absentéisme sans aucune remise en question sur les réelles problématiques de ces absences. Une carotte pour fidéliser les ânes, ces derniers vont être contents ! Les salariés qui seront proches de valider leur trimestre et qui tomberont malades viendront travailler au risque d’aggraver leur état de santé et de contaminer leurs collègues ainsi que les patients. On fidélise chez Clariane ou on contamine ?
Alors que la CGT Korian/Clariane demandait une rémunération totale des pauses de nuit, la direction générale propose généreusement de payer ses pauses uniquement quand les salariés se retrouveront en sous-effectif. Un leurre car par obligation sécuritaire c’est ce qui se fait déjà. Une imposture de plus de la part de la direction générale au mépris des salariés pourtant fortement mobilisés sur une trentaine d’établissements le jour de la dernière réunion des négociations annuelles obligatoires.
Pas d’augmentation collective de salaire alors que l’inflation avoisine les 11% depuis 2022 ! Pas de 13ème mois et rien en vue d’améliorer les conditions de travail. Juste une prime discriminatoire et dangereuse pour la santé même des salariés. Quelle indifférence générale !
Nous ne pouvons donc nous satisfaire de miettes quand la direction générale et les actionnaires se goinfrent sur le dos des salariés.
C’est pourquoi la CGT Korian/Clariane ne sera pas signataire des NAO 2023.
Nous resterons porteurs de vos revendications légitimes et continuerons à nous battre à vos côtés. Les prochaines élections professionnelles seront donc l’occasion pour les salariés de faire un choix fort et massif pour qu’ensemble votre travail et votre investissement soit enfin reconnu à sa juste valeur.
KORIAN : gifle monumentale au pseudo dialogue social
NAO 2021 : aucune des organisations syndicales ne sera signataire des négociations annuelles 2021. Un camouflet pour KORIAN où le dialogue social à plus que du plomb dans l'aile. Aucune ...
http://www.sante.cgt.fr/KORIAN-gifle-monumentale-au-pseudo-dialogue-social
COMPTE RENDU NAO 2020 REUNION 5 DU 6 OCTOBRE 2020
FO demande aux autres organisations syndicales de se réunirent avant le début de la réunion. FO explique qu’un courrier a était envoyé à Me PLOU pour la prévenir sur la perte de salaire lié à l’intégration du 13éme mois dans le salaire. Perte d’environ 15 à 20 euros par salariés. Aucune réponse de la part de cette dernière. FO envisage donc de déposer un préavis de grève sur les établissements. Elle souhaiterait associer les autres organisations syndicales afin de trouver une date commune.
De plus, suite au rachat d’INICEA FO demande aux autres organisations syndicales de s’associer à leur demande d’expertise comptable qui serait demandée en CSEC. La CGT et la CFDT sont d’accord sur le principe, l’UNSA en réfèrera auprès de sa fédération.
FO demande une réponse rapide des autres organisations syndicales.
Lecture des PV des réunions précédentes.
PV sur l’Accord d’intéressement
Ø Les organisations syndicales demandent à avoir les chiffres des TO sur l’année 2019 ainsi que les chiffres budgétés par le groupe sur chaque établissement. La direction répond qu’il sera notifié sur l’accord que la question pourra être posée par les RPX sur chaque établissement.
PV NAO 2020 (réunion du 29 Septembre)
Les organisations syndicales réitèrent le souhait de ne pas voir le Ségur de la santé associé au NAO KORIAN et demande que soit noté que le Ségur n’impactera pas les autres mesures.
La direction corrigera en faisant spécifiée que les NAO s’inscriront en parallèle de l’extension au secteur privé.
La CGT dénonce la phrase qui stipule que KORIAN reprendra les augmentations salariales négociées de ces accords de branche. Nous précisons que cela sera une obligation pour le groupe d’appliqué ces accords et que la phrase laisse à penser que cela pourrait être un cadeau de KORIAN….
Ø Concernant l’apprentissage et l’article 2.1, les OS demandent à qu’il soit rajouté que les salariés du pôle santé feront partis intégrants de cet accord et qu’ils bénéficieront également des 3 jours de formation de tutorat. La direction rajoutera la demande.
Ø Article 2.3, FO fait remarquer que pour les cuisiniers, le contrat d’apprentissage se fait sur 2 ans et qu’il équivaut à un diplôme de CAP de cuisine. La direction en prend note.
Ø Article 2.4, les organisations syndicales demandent que les serveurs puissent être associés à l’obtention de la prime supplémentaire de tutorat. Accord de la direction.
Ø Article 3, à savoir que la prime diplôme a concernée 403 salariés pour l’année 2019.
Le reste des articles étant la reprise des accords NAO de 2019, le compte n’y est pas. Les organisations syndicales demandent donc une nouvelle interruption de séance. Lors de cette interruption, un tour de table est fait pour connaitre le point de vue de chaque OS. Il en ressort un mécontentement général, à savoir que KORIAN ne fait aucune proposition salariale concrète envers ses salariés et que le dialogue social est inexistant. La CGT lors de sa prise de parole, propose de quitter la table des négociations.
Les organisations syndicales CGT, FO et CFDT s’associe en un commun accord et font part à la direction d’un mécontentement général et qu’elles cessent toutes négociations annuelles obligatoires avec la direction. Cette dernière en prend note. A noter que seule l’UNSA restera dans la salle sans faire savoir si elle s’associe avec les autres organisations syndicales.
Pour conclure, les NAO 2020 sont une mascarade évidente de la part de KORIAN. Aucun dialogue social n’est possible, les revendications communes des organisations syndicales n’auront pas été prises en considération. Je rappellerai juste qu’il s’agit des revendications principales de l’ensemble des salariés du groupe et qu’elles resteront malheureusement lettre morte.
La reprise l’après-midi concernera l’accord sur le conseil de surveillance ainsi que la lecture et les explications sur l’accord d’intéressement.
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POURQUOI LA CGT KORIAN NE SIGNE PAS LES NAO 2019.
Nous étions pourtant clairs dans le préambule de nos revendications NAO 2019 :
« Les revendications des mouvements sociaux de ces derniers mois ont été dans leur majorité sur le pouvoir d’achat des salarié.es.
L’INSEE estime que les prix à la consommation ont augmentés de 1,2% sur les 12 derniers mois ; les prix de l’essence s’envolent ; l’électricité vient d’augmenter de 6% au 1 juin…
Le point Synerpa n’augmente pratiquement pas et ne parlons de la FHP…
Le pouvoir d’achat, notre pouvoir d’achat baisse.
L’entreprise se porte bien et les prévisions pour 2019 s’annoncent excellentes.
Nous grandissons, le développement est à son paroxysme : pour preuve les rénovations, les achats en France et à l’étranger.
C’est pour cela que les revendications de la CGT Korian porteront essentiellement sur une hausse des salaires conventionnels pour l’ensemble des salarié.es. »
La CGT ne peut pas signer un accord qui gèle les salaires,
La CGT ne peut pas signer un accord qui exclut les augmentations de salaire pour les AVS, ASH, commis de cuisine, serveur, lingère, éducateur, AMP, faisant fonction, secrétaire, maintenance… etc., pour ne retenir que trois métiers.
La CGT ne peut pas signer un accord qui va morceler la prime de treizième mois et ainsi leurrer les salariés sur une hypothétique avancée salariale.
La CGT ne peut pas signer un accord qui autorise un roulement sur 12 semaines et ainsi faire perdre aux salariés toutes heures supplémentaires.
La CGT ne peut pas signer un accord qui autorise une formation "tutorat" de 3 jours alors que la convention précise la nécessité d'au moins 40 heures de formation.
Cet accord est centré sur les directeurs d'établissements
Cela va leur permettre de palier aux difficultés de recrutement et/ ou remplacement grâce à l'augmentation du contingent d'heures supplémentaires, et une perte pour le salarié des récup en sus ,au delà de ce contingent..
Lors de la dernière réunion, la direction générale a dit qu'elle n'était pas pour aller au delà, en prenant comme argument la pénibilité…
En ce qui concerne l'exclusion des CDD de la grille de salaire, ils nous ont que c'était pour faciliter les recrutements en CDI , et que de toute façon les CDD avaient la prime de précarité…Au moins ils reconnaissent les salarié.es précaires !
Et que dire des salariés embauches à partir de juillet 2017, qui ne verront pas leur salaire majoré de l'ancienneté, cela va t'il aider à garder ces salariés ? Et permettre de l'embauche à moindre coût et reconnaissance.
Les salariés, pour le moment, sont avec un ressenti que la direction enlève d'un côté, pour mettre de l'autre.
Même si certaines revendications font parties des revendications CGT, telles que la transformation des CDD en CDI (même si c’est un échec reconnu par la direction générale), la formation et apprentissage avec les partenariats Croix Rouge et Sodexo, l’égalité professionnelle Femme -Homme, aide au financement du permis de conduire…
la majeure partie des propositions de la Direction des 22 articles que composent cet accord NAO est jugée très insuffisante et est rejetée massivement par les représentants des salarié-e-s comme notamment :
- La réorganisation du travail en cycle de 12 semaines,
- La mensualisation de la prime du 13 -ème mois et sa pondération en fonction de l’ancienneté dans l’UES Korian…
- La nouvelle grille de rémunération à partir du 1er octobre pour seulement les AS, IDE et les cuisiniers en CDI…
À la vue des gros bénéfices engrangés par le groupe Korian,(numéro un européen des maisons de retraite)ces dernières années et de sa croissance constante, la CGT exige de meilleures conditions de travail, des augmentations significatives des salaires et plus d’équité dans les accords pour l’ensemble des salarié-es…