Jean-Baptiste Mortier, le P-DG de Vitalia.? - d.r.
Jean-Baptiste Mortier, le P-DG de Vitalia.? - d.r.
Madrid a décidé de privatiser six de ses hôpitaux et vingt-sept établissements de soin publics afin d’obtenir 20% d’économies sur son budget : Vallecas, San Sebastian de los Reyes, Parla, Arganda, Coslada et Aranjuez.
Selon la revue elEconomista Sanidad, seules trois entreprises, IDCSalud (ex Capio), Ribera Salud et Sanitas, présenteront une offre
de transfert.
Capio détient une place de choix sur le marché de la santé et dispose d’une soixantaine d’établissements à travers l’Europe dont quatre hôpitaux publics de Madrid (Fundación Jiménez Díaz,
Infanta Elena de Valdemoro, Rey Juan Carlos de Mostoles et Collado Villalba) et l’hôpital général de Catalogne. Le fonds de placement semble être le mieux positionné, 77 millions d’euros du
secteur public et 27,8 du privé sont rentré dans ses caisses au cours du premier semestre 2011.
Ribera Salud gère cinq hôpitaux et cent centres de santé et Sanitas a récemment récupéré 50% de la gestion de l’hôpital de Torrejon.
On ignore encore si l’offre des trois puissances du secteur couvrira les six hôpitaux ou si des hôpitaux ne recevront pas d’offre à cause des risques économiques élevés que la transaction
représente.
Une attractivité en berne en effet, depuis que le Ministère de la Santé a exigé que les entreprises assument l’ensemble du personnel, ce qui représente environ 5 200 professionnels de la santé.
Néanmoins, la Communauté de Madrid a choisi de laisser les entreprises sanitaires fixer leur limite de bénéfice annuel, à l’instar de la Communauté de Valence où le rapport est borné à 7,5% du taux interne de rentabilité annuelle.
Pourtant, les pertes de gestion semblent inévitables et sont estimées entre 20 et 30 millions d’euros pour chaque bilan. « Ce volume de pertes est quelque chose que beaucoup d’entreprises ne
peuvent pas assumer ou, au moins, ne veulent pas faire courir le risque que cela suppose », selon elEconomista Sanidad.
D’autant plus que les premiers résultats positifs ne sont prévus qu’à partir de la cinquième année, et la marge de rentabilité de l’investissement peu convaincante.
http://www.businessimmo.com/contents/31865/bayonne-coup-d-envoi-du-chantier-de-la-nouvelle-clinique
Bayonne : coup d'envoi du chantier de la nouvelle clinique
La future clinique regroupera sur près de 30 000 m² sur le site du Prissé les activités de trois établissements existants : La Fourcade, Paulmy et Saint-Etienne.
Le nouveau bâtiment comprendra des services de médecine et chirurgie, une maternité, un secteur ambulatoire, des consultations et un plateau technique de 18 salles pour un ensemble de 255 lits et places.
Conçue par le cabinet d’architectes AIA Associés et réalisée avec la société ISMS en maîtrise d’ouvrage déléguée exécutive, cette clinique sera l’une des premières à bénéficier de la certification HQE Construction Santé.
Ce nouvel établissement est le fruit d’un partenariat entre le groupe Capio, locataire exploitant, et la foncière Gecina91.3 | +1.43% (c), propriétaire des murs, qui finance l’investissement de 70 M€ par le biais de sa filiale Gecimed2.06 | -9.65% dédiée à l’immobilier de santé.
Ouverture prévue au troisième trimestre 2015.
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2342&id=20
Depuis lundi 10 juin, une majorité des travailleurs de la société de nettoyage Elior Services de la Clinique privée d'Aulnay (Générale de santé) sont en grève. Les douze grévistes exigent des augmentations de salaire, que les dimanches et les jours fériés soient mieux payés et que les fériés ne soient pas comptés comme un congé payé pendant les vacances, comme cela se pratiquait avant qu'Elior ne reprenne leur site.
Elior est un groupe international de 98 000 salariés, réalisant 4,4 milliards de chiffre d'affaires et 250 millions d'euros de profit dans la restauration, le nettoyage, les services.
Dès le début de la grève, la direction, pour ne rien céder, n'a eu de cesse de jouer l'intimidation. Lundi 10 juin, le directeur régional a proposé pour obtenir la reprise du travail 75 euros en bons d'achat chez Auchan cette somme passant à 30 euros le jeudi suivant !
De leur côté, les grévistes ont pris l'habitude de se réunir chaque jour pour décider de la poursuite de la grève, pour s'organiser. Ils ont mis en place une caisse de grève et se sont immédiatement adressés aux salariés de la clinique et aux patients. Le soutien rencontré les a renforcés dans leur détermination. Depuis, ils continuent de populariser leur grève autour d'eux, en allant sur les marchés et les supermarchés de la ville. Une délégation s'est aussi déplacée sur d'autres sites à la rencontre d'autres salariés d'Elior, pour les informer de leur grève et demander leur soutien. Fiers de leur mouvement, des grévistes disent que, quoi qu'il se passe, ils ont déjà gagné, ne serait-ce qu'en relevant la tête face au patron et à sa hiérarchie.
Correspondant LO
http://smallcapsconfidentiel.com/2013/06/07/le-noble-age-a-3-de-ses-plus-bas-depuis-cinq-ans/
Ce petit acteur dans les maisons de retraite n’arrive pas à briller en Bourse avec notamment un recul de plus de 15% depuis le 1er janvier, au point de se rapprocher à quelques encablures de son plus bas depuis trois ans.
Le Noble Age (FR0004170017) n’est pas dans une dynamique favorable avec notamment une baisse de l’ordre de 25% de son bénéfice 2012.
Le titre n’est pas donné avec un PER de 15.
Pas sûr que la rentabilité s’améliore en 2013 en raison de l’ouverture de nouveaux établissements qui vont grever la rentabilité. Je préfère rester à l’écart pour l’instant de la valeur.