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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 14:56

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 17:54

LES CHIFFRES QUI COMPTENT

VALEURS DU POINT CONVENTIONS COLLECTIVES

CCN FEHAP

 

Effet au 01/04/08 Þ 4,355

 CCU FHP 18/4/02 (lucratif)

 

Effet au 01/07/08 Þ 6,85 

CCN 26/08/65 (UNISSS)

 

Effet au 01/01/08 Þ 5,184

CCN CROIX ROUGE FRANCAISE

Effet au 01/04/08 Þ 4.38 

CCN FHP ANNEXE SYNERPA

 

Effet au 01/04/09  Þ  6,73 €

CCN PROTHESISTES DENTAI-RES : (salaire : 1er échelon)

Effet au 01/03/09 Þ 1 378

CCN 66

 

Effet au 01/11/07   3,67 €

CCN CABINETS MEDICAUX :

Effet au 01/01/09 Þ 6,80 €

Effet au 01/07/09 Þ 6,88 €

CCN CABINETS DENTAIRES :

Effet au 01/01/09 Þ 8,71

(taux horaire minimum)

CCN C.L.C.C.

Cf. Rémunérations minimales annuelles garanties  + 0,5 % au 1/3/08  14 941€

CCN MEDECINE  TRAVAIL

 

Effet au 01/01/08 Þ 8,25

CCN ETABLISSEMENT FRANÇAIS DU  SANG (E.F.S.)

Effet au 01/01/08 Þ 52,76

 

 

 

S.M.I.C. AU 1er Juillet 2008

 

SMIC HORAIRE BRUT

8,71

 

SMIC MENSUEL BRUT                     base 35 h (pour 151,67h)

 

 

1 321,05   

 

MINIMUM GARANTI

3,31€

 

 

TRAITEMENT DES FONCTIONNAIRES 1er Octobre 2008

 

 

Minimum TRAITEMENT  BRUT DE BASE MENSUEL 290 (Majoré)

 

 

1 325,48 €

Valeur du point brute

4,570 €

INDEMNITE DE RESIDENCE

ZONE I - 3 %

ZONE II - 1 %

 

40,86 €

13,62 €

 

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 06:47

Nos réf : 14.08 PC/MF

 

Montreuil le 19 avril 2009

 

NON LUCRATIF - LUCRATIF

ETAT DES LIEUX

 

 

Marie-Cécile RIVALLAND

 

 

L'UFSP a en responsabilité et pour activité le sanitaire/Social/Médico Social dans le privé lucratif (L) et le privé non lucratif (NL).

 

Avec l'UFAS nous avons en commun des salariés qui relèvent de la CC51 ainsi que de la convention collective CRF. De même, nous intervenons au sein de l'UNIFED qui est un regroupement d'employeurs de la CC51, CRF, CLCC, SNAPEI, SNASEA, SOP... L'UNIFED a été créée en 1993 : 400.000 ETP, 180.000 aides à domicile. Plusieurs accords ont été mis en place : mise à la retraite, formation professionnelle, apprentissage, astreinte... De même, nous avons en commun UNIFAF qui est un OPCA agréé en janvier 2005, et une CPNE.

 

 

NON LUCRATIF

 

Dans le non lucratif, l'UFSP a donc en charge les CCN des CLCC (Centres de lutte contre le cancer), la CRF (Croix rouge française), l'EFS (Etablissement français du sang), le CISME (médecine du travail), la FEHAP (Fédération de Etablissements hospitaliers et d'assistance privée non lucratif), la MGEN (Mutuelle générale de l'éducation nationale) qui avait une convention collective propre, qui a été dénoncée et, depuis le1er octobre 04 a adhéré à la FEHAP.

 

 

 

FEHAP 

 

(Convention collective 51 Fédé des établissements hospitaliers et d'assistance privée non lucratif), 3 200 établissements, 190 000 salariés. Un avenant portant rénovation essentiellement sur les grilles de salaire a été agréé avec application en juillet 2003 et 2004, il abandonne la grille Parodi, met en place une ancienneté de 1% pendant 30 ans, une prime décentralisée de 5% qui doit être négociée localement, dont les critères restent une prime au mérite et à l'assiduité. Et enfin une prime différentielle qui est absorbée au fur et à mesure des augmentations salariales, d'où baisse du pouvoir d'achat des salariés. La convention collective introduit la notion d'intéressement financier.

 

è Prévoyance : on est toujours dans le cadre de la recommandation et non, comme nous le souhaitons, dans une désignation.

 

è Salaires : Avenant salarial 2002 : 1,3% ; 2003 : 0 ; 2004 : proposition de 0,5%, refus des OS. FEHAP, pour la première fois dépose une proposition unilatérale agréée. Mobilisation en inter syndicale réclame les 2,58% du blocage des salaires pendant la RTT.

 

è 2006 : prime de vie chère de 20% du salaire brut pour les salariés des Antilles et de Guyane.

 

è 2008 : président Antoine DUBOUT.

 

 

CRF

 

(Croix rouge française) : 15 000 salariés ; 703 établissements : 118 établissements de formation, 212 établissements sociaux, 90 établissements sanitaires, 186 établissements médico sociaux. 60 000 bénévoles, dont 20 000 secouristes.

è RTT début 2000. Adhère à l'OETH en janvier 2001.

è Négociation pour une rénovation de la convention collective (mutuelle au 1er janvier 2005. complémentaire obligatoire sous couvert de la CPM, participation de 50% par l'employeur.), financement de la formation pro de 1,6 à 2,1%, prime de fin d'année 1/12ème du salaire annuel pour tous. Juillet 2003, signature par CFTC, CGC, FO, CFDT de la nouvelle convention, entrera en vigueur en juillet 2004.

Avenant su 23/05/05 pas de rupture de contrat de travail à l'initiative de l'employeur pour motif lié à la maladie lorsqu'elle est indemnisée par l'employeur.

CCE : élections en décembre 2006, la CGT première organisation syndicale avec 7 sièges.

è Salaires.

Avenant salarial 2002 : 1,3%.

2004 : une prime de 0,5% du salaire annuel brut pour ceux qui sont présents le mois du versement dès agrément.

1er janvier 2005 1% (VDP, 4,21 euro) et 1er décembre 0,5% (malgré cela, premier coeff 275 est inférieur de 25,9 par rapport au SMIC).

23 mai 2005 : le coeff du premier palier de la position 1 passerait de 275 à 290, soit 1220,90 euros par mois (signé par CFDT, CFTC, CGC) de même les emplois de responsables d structures sont classés dans personnel de direction. Création de l'emploi de responsable de structure petite enfance, modifie position des SF et des Chargés d'étude.

01/01/06 + 1,3% dont 0,8% au titre du rattrapage du gel des salaires du fait de la RTT.

01/04/07 + 1% dont 0,2% au titre du rattrapage 2006, VDP : 4,33.

01/04/08 + 1% signé par CFTC, agréé le 10/07/08 ;

 

è Autres accords :

  • - Temps de trajet entre deux interventions pour aide à domicile = travail effectif.
  • - Avantage en nature et frais professionnels fonction du plafond mensuel SS.
  • - Disposition assistantes maternelles, conformité avec les dispositions légales.
  • - CAG (certificat d'auxiliaire de géronto) formation dispensé par un établissement CRF.
  • - GPEC: juillet 2008, signé par CFTC, CGC, CFDT.

 

è Restructurations :

- Transfert hôpital du Camas vers hôpital St Joseph (13) 92 lits de court séjour, 173 salariés.

- Crèche CRF transférée à la municipalité Mouvaux (59)

-Samu social CRF 93 : convention non renouvelée par DDAS, 3 salariés seront licenciés éco plus une licenciée.

- Formation sociale d'Aix-en-Provence : transfert sur le site d'Avignon.

- Centre de santé Maison des jeunes de la santé de St Michel (75) repreneur le Centre dentaire Nord-Magenta. 15 ETP maintenus.

- Centre médico-social Blanc-Mesnil,

- CMS de Drancy.

- CMS Epinay 

- 9 structures fermées en 2006 sur les 1800, soit 137 salariés : PSE

 

CLCC 

 

(Centre de lutte contre le cancer): 17 000 salariés, 20 établissements. Subit la première attaque sur les conventions collectives avec une nouvelle convention collective en 1999 (CGT pas signataire)

è Pas d'accord collectif de prévoyance.

è RTT mis en place en 2001.

è Avenant salarial :

2007 : avenant salarial : droit d'opposition fait par 4 OS, demande de réouverture de négociations.

2008 : +0,5% au 1er mars, décision unilatérale.

2009 :+ 5% pour les bas salaires catégorie B et C. Signé par toutes les orga. 0,5% au 1er mars et 0,3% au 1er octobre pour toutes les catégories, décision unilatérale.

 

Chèque syndical que reçoivent les salariés pour l'orga de leur choix : le montant est de 4 fois le Minimum Garanti pour les positions 1 à 4, 6 fois le MG pour celles de 5 à 7 ainsi que pour les praticiens. Doit être utilisé exclusivement pour les activités syndicales du centre.

 

CISME 

 

Loi 1901, assujetti à la TVA. Ouvert aux entreprises du privé. (Convention collective des services interentreprises de médecine du travail.)

è 6000 médecins, 7000 non médicaux.

è CPNE : CISME - AFOMETRA, pas d'OPCA.

è Accord RTT : négociation en inter syndicale en janvier 2002, embauche, en moyenne, 10%.

è Salaires.

Accord 2007 : + 1,9% au 1/01 SMPG : + 3% = 16 921 hors prime d'ancienneté pour les coeff 135 et 140 (sont inclus les 8,5%)

2008 : + 2,25% au 1er janvier.

EFS 

 

(Etablissement français du sang) :

 

CE, CCE.

è 8600 salariés, dont 5000 de droit privé, 19 établissements.

è Pas de CPNE, pas d'OPCA

è Convention collective passée par décret en janvier 2001, est plus exactement un accord collectif.

è RTT accord signé le 31/12/2001.

è Augmentation de salaires : 0,55% en 2003, .0, 6% en 2004.

0,92% en 2005.

0,5 % en 2006

Après une première expérience en 2002, laboratoire français de bio technologie (nouvelle SA LFB) décide une importation massive de plasma.

 

è Prévoyance : IRCANTEC.

 

 

MGEN

 

 (Mutuelle générale de l'Education nationale):

è 3600 salariés (sanitaire et social) 33 établissements dont 7 EHPAD, 20 PSPH dans 11 régions, 1 pour handicapés, 4000 lits et places.

è Pas de CPNE, pas d'OPCA

è Convention collective dénoncée ; adhésion à la FEHAP avec un accord de transposition à partir du 1er oct. 2004 agréé par le ministère. Etalement du budget sur 3 exercices 2004/05/06. (Non signataire : CGC) pour une partie des établissements MGEN Action Sanitaire et Sociale, les 5 centres de santé Paris, Lyon, Nice, Nancy, Strasbourg et le centre optique de Paris vont à l'UGEM

Le groupe MGEN a clôturé l'exercice 2006 avec un excédent de 34 millions d'euros en recul de 26,4% par rapport à 2005 (résultat excédentaire de 0,4 millions d'euros pour le sanitaire)

 

 

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LUCRATIF

 

Dans le privé lucratif, nous avons plusieurs conventions collectives. A la mise en place de la CCU FHP ont disparu : FIEHP et F. réadaptation - UHP - FHEMEA - CRRR - SNESERP (Soit 6).

 

La plus importante est la CCU de la FHP : convention collective qui a été mise en application depuis le 1er mai 2002 et qui a été étendue le 26/10/2002 avec son annexe SYNERPA (accueil des PA) qui a été étendue le 25/01/2003.

 

Autrement dit que les employeurs soient adhérents ou pas, la CCU s'applique à tous les salariés du sanitaire et des MR qui pour ces derniers ont des dispositions moins « favorables ».

 

Quelques chiffres :

 

  • Nombre de salariés :             140 000 FHP                          1 300 établissements

30 000 SYNERPA                  1 700 établissements

  • Bilan orga :                 170 000 salariés (3000 FNI)   3000 établissements (CGT : 400 étab)
  • 15% des adhérents du SYNERPA  sont des associations (préfèrent appliquer la CCU en toute illégalité que la CCN 51 qui est plus favorable aux salariés)
  • 34% des établissements SYNERPA appartiennent à des groupes.
  • FHP : ¾ des établissements ont externalisé des services : 60% cuisine - 29% ménage - 3% lingerie - 5% entretien)

 

D'après le rapport de branche 2006 :

  • Ancienneté ne leur coûte guère puisque 60% de l'effectif dans toutes les filières ont 10 ans d'ancienneté
  • 37% des établissements ont un 13e mois
  • 34% des établissements appliquent la CCU pour les soignants (32% + 5% au dessus de la CCU)
  • Pour les 2 autres catégories (administratif et générale) 42% appliquent la CCU
  • 96% des établissements ont conclu un accord : salaire ou prévoyance...

 

 

Accords nationaux FHP :

 

27/01/2000 : ARTT (HS - H. complémentaire ...)

1996 : FPC + CPNE

1994 : OPCA FORMAHP étendu

2001 : financement du paritarisme (création Fongesmes : financement des employeurs à hauteur de 0,07%, MS non chargée).

 

- CCU (entre les signataires et adhérents) regroupe toutes les organisations syndicales (sauf CGT)

- Président : J.L. DUROUSSET depuis Juin 2007, PDG du groupe Hôpitaux privés du Grand Lyon (3 cliniques)

- Salaires : 2006 : augmentation de la valeur du point de 0,9%

- 2007 : augmentation de la valeur du point de 1,2% (pas de signataire = recommandation)

- 2008 : augmentation de la valeur du point de 0,8% (pas de signataire = recommandation)

 

La FHP affirme avoir accueilli 7 millions de patients, assuré 60% des interventions chirurgicales, 40% des traitements cancéreux, 30% des accouchements et 80% ambulatoires.

Nous avons été invités en septembre 2007 au séminaire de la FHP avec un temps de parole de 20 minutes par organisation syndicale. La CGT s'est exprimée clairement sur la vision de ce secteur, les aspects sociaux et les attentes sur le dialogue social.

 

Annexe SYNERPA

1794 établissements, près de 96000 places, avec des capacités d'accueil de 500 à 7000 places par groupe.

2001 fusion des syndicats et création du SYNERPA. En décembre 2005 Florence ARNAIZ-MAUME deviendra déléguée générale du SYNERPA, le président sera toujours Yves JOURNEL.

Salaires :

1% au 1er  janvier 2004, pour 2005, 1,5% au 1er  janvier et 0,7% au 1er juillet. + 3 € par rapport au SMIC. Arrêté du 28/06/05, JO du 8 juillet 2005.

2006 : 1,3% au 01 janvier et 1% au 1er juillet

2007 : au 1er janvier le premier coeff (194) doit être à 1260 € et au 1er avril la VDP passe à 6,54 e au lieu de 6,35 € (+ 3%)

2008 : + 1,83%

2009 : + 1,05% au 1er avril

 

Cabinets dentaires :

 

CCN étendue - 22 000 cabinets et 44 000 salariés (0 FNI).

- janvier 2007 : accord sur l'aide au paritarisme APCD (Association paritaire des cabinets dentaires) 0,05% MS brute.

- salaires

- octobre 2007 : + 2,7% pour les postes qualifiés, 0 pour les autres : personnels d'entretien, réceptionnistes, hôtesses d'accueil ...

- janvier 2009 : + 2,8% pour les prothésistes, les aides dentaires et les assistantes dentaires

- 47% ont 1 salarié, 10% ont entre 4 et 10 salariés

- Mars 2008 : la durée annuelle de travail passe à 1607 heures au lieu de 1594, les heures supplémentaires à 220 heures au lieu de 158.

- Négociateur : Daniel Gérard

 

Prothésistes dentaires :

 

15 400 salariés - 5 000 laboratoires - 75% des entreprises emploient de 0 à 4 salariés - 0 FNI -

Salaire :

  • - + 2,8% au premier janvier 2008,
  • - + 2,5% au premier mars 2009.

Une CPNE.

Collecte OPCA : MULTIFAF à présent OPCAMS (métiers, services)

Ancienneté : 1% après deux ans de présence dans le même labo, puis 1% par an jusqu'à vingt ans. Les salariés ayant 20 ans de présence et plus bénéficieront d'un jour de congé supplémentaire.

Accord sur le paritarisme : APLPD (Association paritaire libérale des prothésistes dentaires) 0,05% MS brute.

Négociateur : Daniel Gérard

 

Cabinets médicaux :

 

110 000 salariés - 2,6 salariés par cabinet

Application des 35h en 2007.

2 adhérents CSMF (confédération des syndicats médicaux de France) plainte contre Pelloux.

10 FNI.

Ces salariés sont souvent dans le même établissement que ceux de la FHP (CCU) et les syndiqués sont parfois adhérents dans le syndicat de la clinique et non des cabinets médicaux.

 

Salaires :

  • - Pas d'augmentation de salaire en 2001, 2002,2003,
  • - Juillet 204: + 14% (CGT signataire)
  • - 2005: + 2%
  • - 2008: + 2% au 1er mai
  • - 2009: 1,25% au premier janvier et 1,25% au premier juillet.

 

Négociation : Gérard Daniel, on essaye d'y associer d'autres camarades mais la porte est étroite.

 

Thermalisme :

 

55 établissements - 5.000 salariés (CDD/saisonniers) CCN de 2000 le 1er coefficient : +0,52% de plus que le SMIC.

3 FNI ...

FPTALV : AGEFOS PME  a été désigné comme OPCA

 

Groupes commerciaux : voir tableaux

 

Les groupes français cherchent en France comme à l'étranger des capacités de développement : les investissements dans les EHPAD est en effet une mine d'or car l'offre est insuffisante et ce créneaux est porteur.

C'est pourquoi une politique de développement se mène soit par création de nouveaux EHPAD ou établissements sanitaires soit par rachat de structures existantes. Or les établissements privés « indépendants » se raréfient au fur et à mesure de leur rachat par des groupes.

 

ORPEA/CLINEA 

 

: Ce groupe de maison de retraite profite d'un marché très porteur et veut  continuer à accélérer son développement.

Pour Marian, PDG du groupe, son développement est dû à :

- autorisation de création ou d'extension d'établissement

- par croissance externe dans le sanitaire et médico-social

- T2A => baisse des DMS hôpitaux = prise en charge des patients en cliniques de rééducation

 

En 1 an + 3 750 lits.

 

A ce jour à 219 établissements et 19.958 lits en France, augmentation de 64% en 24 mois. (Intègre les établissements en restructuration).

 

Propriétaires de 342 000 m2 d'immeuble = 760 millions. Souhaite rester propriétaire de 50% des murs.

Maîtrise les prix des maisons de retraite. Cliniques de rééducation et psy ne sont pas soumises à la T2A mais pense que cela n'aura aucun impact.

 

CA : 702 millions (+30% en un an : 2008)

 

Générale de Santé : scandale

 

Remboursement sécurité sociale :

L'humanité du jeudi 13 décembre a relaté le véritable scandale représenté par le détournement de plusieurs millions d'euros des caisses de la sécurité sociale, suite à un énorme dysfonctionnement des systèmes informatiques de la CNAM en 2007. Les cliniques privées, bénéficiaires du paiement deux fois voire trois fois les mêmes factures, ne se sont pas pressées pour rembourser. Mieux, elles ont reçu de la Direction Financière de Générale de santé, dont elles dépendent, la consigne de classer en bénéfices les doubles paiements non réclamés au bout de deux ans ! Quelques 3,7 millions d'euros de versements indus de l'assurance maladie ont ainsi été classés dans la colonne profits d'un document financier interne.

En 2007 + 9,4% du CA : soit 1,906 milliard.

 

 

Vitalia :

 

En deux ans, le groupe Vitalia (fonds de pension américains) a pris le contrôle de 48 cliniques en France dont 2 dans le Morbihan.

CA : 650 millions d'euros

 

Lille :

 

La GDS ayant racheté la clinique de la Louvière à Lille. Les médecins de 9 cliniques se sont regroupés en HPM (hôpital privé métropole) c'est un des groupes régionaux les plus importants de France 1 500 salariés.

Quelques exemples :

 

 

 

Etablissements

En France

Lits

Salariés

Etranger

Comité groupe

CCE

CEE

CAPIO

26

4000

5500

Oui

Oui

Non

Oui

GDS

184

15.000

20.000

Oui

Oui

Non

non

Médi partenaires

25

3200

5000

Non

Non

Non

Non

Vitalia

48

5000

6500

Non

en cours

Non

Non

Orpéa/Clinea

219

19958

2856 ETP

Oui

Non

Oui

Non

Korian

177

18590

8000

Oui

Non

Non

Non

Médica SA

126

8000

3361 ETP

Non

Oui

Non

Non

Domus VI

96

5879 MR

1000 Cl

 

 

 

 

 

GDP Vendôme

83

6175

1700

 

 

 

 

 

Etranger -> CEE : on devrait avoir 4 comités d'entreprise européens. Un seul c'est CAPIO, pas de militant pour y aller

CCE : exemple ORPEA/ CLINEA : UES on a gagné 4 comités établissements et donc 1 comité central d'entreprise. On mène la bataille pour Korian et Médica

 

Qu'est-ce que ?

 

  1. Comité de Groupe :

Capio - GDS - Médi partenaire - Médica - Orpea/Clinea....

 

L 439.1 : structure de représentation des personnels au sein d'un groupe d'entreprises dans lequel une entreprise dite dominante exerce une influence sur d'autres entreprises qu'elle contrôle.

Prérogatives restreintes par rapport à un CE (info économique et sociale)

 

  1. CEE - comité d'entreprise européen :

Directive européenne, de septembre 1994, code du travail prévoit si 1000 salariés dans les états membres de l'union européenne et comptant au moins 2 établissements emploient 150 salariés dans au moins 2 établissements différents.

 

L 439-65 : on pourrait aussi l'avoir à GDS, Orpéa, Korian : établissement à l'étranger.

 

  1. CCE :

Quand une entreprise comporte plusieurs établissements, est composée des délégués élus par chaque comité d'établissement.

L 431-15 - L 435-15 : CCE obligatoire dès qu'il y a 2 établissements.

 

  1. UES :

Regroupement en un seul organisme socio-éco d'entreprises juridiquement distinctes, pour l'application des IRP.

Cette qualification est subordonnée à 3 conditions.

 

L431-1 : 1- que les entreprises fonctionnent en fait sous une direction  unique

             2- aient un objet commun ou complémentaire

             3- que les salariés soient soumis à des conditions statutaires ou conditions de travail analogue

 

  1. Entreprise :

Groupe de travailleurs exerçant une activité commune sans l'autorité d'un même employeur. Plusieurs sociétés juridiquement distinctes constituent une seule entreprise.

 

  1. Etablissement :

Unité technique de production pouvant coïncider avec l'entreprise ou au contraire n'en constituer qu'une fraction.

 

 

Généralité :

 

Systèmes hospitaliers en Europe :

- raréfaction programmée des recettes alors que la demande des soins augmente

- poids des dépenses de santé est plus élevée en Allemagne, puis en France

- la part des dépenses hospitalières dans les dépenses de santé (25%) est en régression

- le secteur privé représente 23% des lits en Italie et 35% des lits en France

- dans la plupart des pays de l'union, les hôpitaux privés sont majoritairement à but non lucratif, à l'exception de la France et Chypre

- en Belgique, 62% des lits appartenant au secteur privé sont essentiellement à but non lucratif

- aux Pays Bas, 80% des hôpitaux relèvent du privé à but non lucratif

- les ménages sont la principale source de financement des systèmes de santé

- les fonds publics sont alimentés soit par les cotisations sociales (Allemagne, France, Pays Bas) soit par la fiscalité (Royaume Uni, Suède, Danemark)

- En Belgique, le patient quand il rentre ne sait pas si c'est un hôpital public ou PSPH

- Espagne : régionalisé en 17 communautés autonomes. Le rôle du Ministère de la santé reste ainsi marginal (disparité entre les communautés)

 

 

 

 

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 20:59
De la part de Maurice,
"18h27  4000 passages sur le blog   magnifique"

Merci à vous toutes et tous pour votre fidélité!













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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 21:11

La pire décision de toutes est celle que l'on n'a pas pris  (Zig Zigard).

 

Nous ne ferons aucuns commentaires sur la décision de notre ami Birame ; nous lui disons simplement que nous le regretterons et que notre porte sera toujours ouverte. Bon vent l'ami !

 

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 17:56

Crise économique : négociez vos tarifs d'entrée en maison de retraite

La crise économique, la tension sur les retraites, la chute de l'immobilier, de la bourse entrainent une diminution de la demande d'entrée en maisons de retraite.

Les futurs résidents, leurs familles s'interrogent sur les modes de financement des 1500 à plus de 3000 euros mensuels, par personne, qu'il s'agira de payer sur une, deux, voire trois années.

Comment les financer quand la retraite moyenne ne dépasse pas 1100 euros, quand le patrimoine est dévalorisé, quand le bas de laine investi en bourse ne vaut plus rien ?
Quid du reste à vivre pour le conjoint non accueilli en maison de retraite ?

Les centres de réservation, les agences de placements, appelées à la rescousse par les familles démunies, éloignées, devant trouver une solution d'accueil dans l'urgence, annoncent aujourd'hui que les prix se négocient, en fonction des budgets des résidents, de leurs proches, et notamment pour des séjours temporaires, de un à quelques mois.

Centrales de réservation, agences de placement en maison de retraite : est-ce vraiment valable ?

C'est urgent, votre mère ou votre père va bientôt sortir de l'hôpital, son état s'est aggravé, vous cherchez un établissement susceptible de l'accueillir, mais partout la réponse est la même : pas de place, liste d'attente...ou vous ne savez pas à qui faire confiance pour trouver un établissement. Comment savoir si la maison de retraite des Roses est mieux que la résidence des Fleurs ? Le bouche à oreille peut être une solution mais lorsque vous ne connaissez personne, lorsque vous n'êtes pas sur place, il est possible de se tourner vers

  • Des annuaires en ligne comme celui d'agevillage : annuaire d'agevillage.com, rubriques établissements/hébergement, les Editions Pétrarques.
  • Les centres d'informations et de conseil publics : les CLIC (Centre local d'information et coordination), les CCAS, les services sociaux des hôpitaux, mairies... Voir l'annuaire d'Agevillage rubrique information, conseil.
  • Les guides dont les informations déclarées relèvent de la bonne foi de l'établissement (Annuaire Médéric Alzheimer qui recensce les établissements déclarant accueillir ces malades), ou dont les informations sont vérifiée via questionnaires, visites... mais sur des critères hôteliers et non dans le "prendre soin" comme le Guide de la Dépendance 2009 . La presse publie aussi des palmarès de maisons de retraite (Que Choisir, Le Parisien).
  • Les centrales de réservation, les agences de placements, privées, associatives ou commerciales, dont le service de recherche de la place adaptée est GRATUIT pour la famille.
    Tentant !
    Leur principe de fonctionnement
    Le service est à peu près le même partout. Par téléphone, ou sur place en prenant un rendez-vous, une conseillère vous prend en charge et vous aide tout au long de votre recherche d'établissement. Normalement, vous n'aurez qu'une seule interlocutrice. Elle commence par analyser les besoins de la personne : évalue son budget, son état de santé, prend en compte le secteur géographique où elle veut résider, à quel moment elle veut pouvoir intégrer un établissement, et ses attentes personnelles si elle en a.
    Au regard de tous ces renseignements, et après avoir étudié le dossier, la conseillère va rapidement proposer un ou plusieurs établissements susceptibles de convenir. Normalement, vous n'aurez à vous occuper de rien. La conseillère s'assurera des disponibilités de l'établissement, et pourra, si la famille le désire, se charger de prendre un rendez-vous pour le visiter, et d'une manière générale, de toutes les relations avec l'établissement.
    Toutefois, c'est vous qui restez seul juge. Vous pouvez accepter mais aussi refuser les établissements proposés. Si jamais l'organisme contacté n'avait aucun établissement à proposer, et s'il est sérieux, il vous orientera vers un service plus apte à vous aider.

    Avantages
  • Vous n'avez pas besoin de chercher, quelqu'un s'en charge à votre place
  • Les maisons de retraite sont sélectionnées et sont, normalement, visitées régulièrement. Il est préférable que ce soit les conseillères qui visitent les établissements, puisque ce sont elles qui seront chargées de vous les proposer. Les visites sont organisées régulièrement, mais elles peuvent aussi être impromptues ou effectuées par de tierces personnes inconnues du personnel de l'établissement. D'autre part, ces organismes prennent en compte les critiques des familles, quand il y en a, et tentent d'y remédier quand c'est possible, sinon...
  • Le service est gratuit

    Inconvénients ?
    Pour que ces prestations soient gratuites, il faut une rétribution d'un autre côté.
    Ce sont les maisons de retraite qui assument la charge financière. On peut donc se poser plusieurs questions :
  • L'organisme est-il vraiment objectif vis à vis de la qualité des établissements ? Sur ce point, seule sa réputation, notamment auprès des assistantes sociales, peut balayer l'objection. En effet, les assistantes sociales ou les services sociaux, en général, ont des "retours" de la part des familles. Ils peuvent donc juger du sérieux ou non de l'organisme.
  • Est-il vraiment impartial vis à vis de l'orientation des familles vers tel ou tel établissement ? Là non plus, pas de secret : il ne peut l'être que s'il travaille avec un nombre suffisant, donc important, d'établissements (300 à 600 établissements en moyenne sont en relation avec ces organismes, sachant que le nombre total d'établissements en France est de 10 000.)La centrale de réservation est rémunérée par convention avec l'établissement : de 15 jours à un mois de forfait hébergement (500 à 1500 euros environ), selon que le séjour est prévu temporaire ou définitif. Ce "tarif de placement" peut être revu si le nouveau résident décède ou repart (domicile, hospitalisation...)

    A savoir
    Les demandes par Internet ne sont pas aussi rapidement traitées que par téléphone. Nous avons envoyé des demandes, plus de 72 heures plus tard, nous n'avons toujours pas eu de réponse.

    L'annuaire d' Agevillage.com
    L'annuaire d'agevillage.com
    est à votre disposition. Nous l'actualisons très régulièrement à partir des données officielles (ministère, conseils généraux...), avec notre partenaire "l'annuaire sanitaire et social".
    Nous ne pouvons garantir les prestations proposées, en revanche nous travaillons à vous proposer le maximum d'outil d'évaluation (check liste de visite, exemple de contrats de séjour ).
    N'hésitez pas à prendre contact avec le Conseil de Vie sociale de l'établissement, à lire le réglement intérieur
    (comme vous feriez avec le conseil de copropriété avant d'acquérir un appartement)

    Contacts
    Retraite Assistance (statut associatif, recherches sur tout le territoire, conseillières formées à l'écoute et à la relation d'aide)
    27, rue Emile Lepeu 75011 Paris
    Tel. 01 40 24 02 24 - Fax. 01 40 24 00 99 - Email : rassistance@wanadoo.fr
    Formulaire de demandes en ligne sur Agevillage

Cap Retraite (Statut : Entreprise, SARL, recherches sur tout le territoire)
Mentions légales : 9, rue Louis Rameau - 95 870 Bezons
Tel. : 0800.891.491 (Appel Gratuit)-  www.capretraite.fr/index.php

Plan retraite
Mentions légales : 13 rue Pasteur - 94800 Villejuif
Tél : 0800.575.584 (Appel gratuit)  - www.plan-retraite.fr

Retraite Plus
Mentions légales : 93 Rue de Maubeuge 75010 PARIS
Tel : 0800 941 340 (Appel gratuit) -  www.retraiteplus.fr

http://www.agevillage.com/article-1581-1-Centrales-de-reservation-en-maison-de-retraite---est-ce-vraiment-valable--.html


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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 20:11

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 21:17

Chers signataires de l’appel pour « sauver l’hôpital public »,

site : http://www.appel-sauver-hopital.fr

Depuis le lancement de notre appel en juin dernier, nous avons sonné l’alerte, rencontré à plusieurs reprises des représentants du Ministère, la Ministre elle-même, et les Conseillers de l’Elysée. En vain. La seule chose que nous ayons obtenue, est un décalage accru entre les paroles de la Ministre Madame Roselyne Bachelot et ses actes.

1°) La Ministre récuse fermement le concept d’hôpital entreprise dont se réclamait le conseiller du président, Monsieur Raphaël Radane, qui nous avait affirmé « je ne vois pas de différence de gestion entre un hôpital et une entreprise d’aéronautique ». Mais la Ministre met en œuvre la pratique de l’hôpital entreprise avec un directeur d’hôpital qui pourra venir du privé, recevoir un salaire équivalent au privé. S’il ne réussit pas à assurer le redressement financier de l’hôpital, il pourra être limogé sans préavis et sans appel par le Directeur Général de l’agence Régionale de Santé, le véritable patron.

La loi prévoit également qu’en cas de « bénéfice d’un pôle », le chef de pôle puisse décider d’un « intéressement financier du personnel ». Des médecins pourront être payés au « bonus » ou à l’activité, ou mieux aux honoraires comme dans une clinique privée. D’ores et déjà, les hôpitaux cherchent à conquérir des « parts de marché ». La Ministre est contre le concept d’hôpital entreprise, mais elle le met en pratique.

2°) La Ministre affirme qu’elle ne fermera aucun hôpital, mais elle n’a évidemment jamais dit qu’elle ne fermerait aucune activité. La question posée est d’ailleurs celle des critères sur lesquels on décide de fermer ou de développer une activité. S’il s’agit de critères dépendant des besoins de la population, des progrès de la médecine, et de l’organisation des soins, il n’y a évidemment rien à redire. Il en va tout autrement si le critère est la rentabilité financière de l’activité. La fermeture du service de Maladies Infectieuses de l’Hôpital Saint-Joseph en raison du manque de rentabilité a suscité une légitime inquiétude, alors que les hôpitaux privés participant au service public sont souvent donnés en modèle

3°) L’ensemble des responsables politiques, du Président de la République au Secrétaire National de l’UMP le Docteur Philippe JUVIN, en passant par la Ministre, affirme que l’hôpital est sur-doté, consommant 64 % des dépenses de santé. La réalité est qu’il consomme 34 % des dépenses et que l’augmentation de ces dépenses est moins rapide que celles de la médecine de ville et surtout des médicaments. De même, la Ministre insiste sur le fait que le budget de l’hôpital augmentera de 3 % alors que, compte tenu de l’inflation et des dépenses engagées par l’Etat lui-même, le maintien strict de l’activité actuelle de l’hôpital nécessiterait une augmentation du budget de 4 % selon la Fédération Hospitalière de France.

4°) La Ministre répète que non seulement elle ne fermera pas d’hôpitaux, mais aussi qu’elle ne diminuera pas le personnel, alors même que la diminution de personnel est programmée dans de nombreux hôpitaux : 400 à Nantes, 650 à Nancy, plus de 600 à Paris, plus de 500 au Havre, 190 à Strasbourg, etc. Le total devrait atteindre, pour permettre « le redressement financier » des hôpitaux, une suppression de 20 000 à 30 000 emplois. Comment prétendre améliorer la qualité des soins avec de telles suppressions, qui toucheront non seulement le personnel administratif mais les infirmières et les médecins ?

5°) La Ministre prétend que la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » augmente le pouvoir des soignants, notamment le pouvoir médical. Dans les faits, il s’agit à l’évidence de l’inverse en traduisant dans la loi le mot d’ordre du Président, « un seul patron à l’hôpital » : le corps médical n’a plus aucun pouvoir décisionnaire, il ne peut plus donner que des avis consultatifs. Le directeur nomme et peut révoquer les membres du directoire et les chefs de pôle. Les services hospitaliers sont supprimés, remplacés par « d’éventuelles structures internes », laissés à la libre décision des chefs de pôle et du directeur. L’équipe médicale et paramédicale soignante, qui est à la base de l’hôpital, ne trouve pas la moindre mention dans la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires ». Cet hôpital, qui ne marchera plus que sur une seule jambe, est un hôpital qui ne marchera pas.

6°) La Ministre prétend qu’elle n’a pour objectif que l’amélioration de la qualité des soins et que la décision du financement à 100 % par la T2A a été justifiée par cet objectif. Or chacun sait que la T2A est un instrument purement quantitatif, qui ne mesure ni la qualité, ni l’indication des soins.

7°) La Ministre prétend alléger les tâches du service public qui reposent sur les épaules de l’hôpital public, en faisant partager le poids des contraintes par les cliniques privées à but lucratif. Elle se demande comment les défenseurs de l’hôpital public peuvent lui faire reproche d’une telle sollicitude. A la vérité, on voit mal comment le privé à but lucratif accepterait des missions non lucratives ou susceptibles de réduire les dividendes versés aux actionnaires. On voit bien par contre comment les cliniques privées à but lucratif peuvent proposer d’assumer certaines missions choisies relevant jusqu’ici du service public, par exemple d’accueillir les bras ouverts des internes de 4ème ou 5ème année qui feront défaut à l’hôpital public, mais pourront être ensuite « capturés » par les dites cliniques.

Finalement, la Ministre et le gouvernement parlent peu ou pas de l’objectif réel : la convergence public / privé, qui prend la forme d’une convergence tarifaire pour 2012. Cette mesure n’aurait de sens que dans une réelle convergence des pratiques et des modes de rémunération des personnels. Elle fait mine d’ignorer que les services rendus à la population ne sont nullement comparables. Et comme c’est souvent le cas, cette convergence se traduira en réalité par l’affaiblissement du service public et le développement du privé lucratif, réel objectif dont on se garde bien de faire la publicité.

Face à une telle politique caractérisée par l’écart de plus en plus grand entre les paroles et les actes, il est urgent de renforcer la mobilisation contre le volet hospitalier de la loi HPST (cf la lettre signée par 960 professionnels hospitaliers, médecins et paramédicaux)

Nous appelons les signataires de l’appel « sauver l’hôpital public » à :

- Diffuser cette lettre et l’adresse du site auprès de leurs proches ( http://www.appel-sauver-hopital.fr  ), et relancer le recueil des signatures

- Alerter tous les élus,

- Participer aux actions unitaires pour la défense du service public hospitalier.

- Demander, avec nous, un véritable débat démocratique sur l’organisation de notre système de santé et son financement dans notre Pays. Les Américains veulent aujourd’hui le faire. Pourquoi les Français ne le pourraient-ils pas ?

Bien cordialement,

Alain Gaudric , Gisèle Hoarau, Dominique Vincenzi, Alain Sobel, Agnès Heurtier, Bruno Devergie, Jean Claude Pénochet,

 André Grimaldi

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 21:12

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 22:40

Par les temps qui courent, il vaut mieux rester en bonne santé mais je plains quand même le personnel hospitalier !

 

Objet: UNE INFIRMIERE TEMOIGNE

 

Voici  un texte qui ne se frotte pas certes au Goncourt mais qui a le mérite de décrire une situation qui pour certains  d'entres eux est quotidienne et qui pour d'autres reste  inconnue ou simplement trop difficile à entendre car, ne  l'oublions pas, pour beaucoup ils sont des fonctionnaires  et donc................ils n’ont  pas à se  plaindre !!!!
Sachez  que c'est le quotidien de tous les hôpitaux de  France.
Bonne  lecture

Le  témoignage d'une infirmière:

> > > Je  suis assez catastrophée en ce moment, car dans aucun média,  aucune presse, même dans les discours de nos chers  politiques, personne ne parle de ce qui se passe du côté de  l'hôpital public... Et pourtant, moi qui le vis de  l'intérieur, je vous garantis qu'il y a de quoi sauter au  plafond (peut-être autant que les fautes d'orthographe dans  ce mail, je m'en  excuse...!).
> > > Tout  ce qui va suivre est un peu compliqué, peut-être, mais  nécessaire pour vous expliquer ce qui se passe sur le  terrain.

> > > Je  suis infirmière dans un service de Médecine adulte (Médecine  interne et thérapeutique, pavillon 5, hôpital Bellevue à  St-Etienne) avec une capacité d'accueil de 21 patients, dont  95% est muté directement des urgences. Autrement dit, la  plupart ne sont pas encore très stabilisés sur le plan  médical et ont donc besoin d'une surveillance étroite et  efficace de la part des infirmiers et aide-soignants. Les  femmes de ménage (ASH) ont elles aussi un rôle important,  car au détour d'un couloir ou pendant qu'elles nettoient une  chambre, elles peuvent être les premiers signaux d'alarme  d'un patient en détresse. Sans parler de leur travail  primordial pour assurer l'hygiène des services, rôle majeur  dans la lutte des infections  nosocomiales.

> > > Nos  équipes s'organisent ainsi : (les équipes de jour et de nuit  sont indépendantes, je ne travaille que le jour  matin-soir)
> > > 2  infirmières + 2 aide-soignantes + 1 ASH le  matin
> > > 2  infirmières + 2 aide-soignantes + 1 ASH le  soir
> > > 1  infirmière + 1 aide-soignante la  nuit

> > > Ceci  est ce qu'on appelle le service minimum, autrement dit,  c'est le minimum réglementaire pour assurer la sécurité des  patients. Or il faut savoir que nous n'avons jamais de  personnel en plus et que la tendance actuelle est de nous  faire tourner en sous-effectif de manière presque  systématique les soirs et les week-end, soit un seul   infirmier pour 21 patients.

> > > Depuis  2 mois, une de mes collègues infirmières a démissionné et  n'est pas remplacée, une autre est en arrêt de travail qui  risque d'être prolongé et n'est pas non plus  remplacée. Nous ne sommes donc plus que 6 infirmiers au lieu  de 8 à assurer un roulement sur 4 semaines, jours de  semaine, week-end et fériés compris. Alors nous effectuons 1  puis 2 puis 3 week-end supplémentaires (nous en travaillons  déjà 2 sur 4 habituellement) et ainsi de suite pour que le  service tourne, avec des jours de repos qui sautent et des  alternances de rythme incessantes. Si bien qu' il devient  impossible de prévoir quoi que ce soit en dehors de la vie  au CHU, sous peine de devoir annuler au dernier moment pour  cause : boulot!

> > > Samedi  dernier, une autre collègue s'est arrêtée  et, étant la seule infirmière du soir, il n'y avait donc  personne pour prendre la relève du matin... C'est un  infirmier des urgences qui a été détaché de son service pour  venir dans le nôtre, qui a assuré les soins de nos 21  patients, alors qu'il ne les connaissait pas, et qui a dû  faire face en plus à une situation d'urgence vitale de l'un  d'eux...

> > > Une  des ASH est arrêtée depuis 1 an en étant remplacée de  manière très ponctuelle, obligeant les 3 ASH restantes du  service à se partager un roulement sur 4 semaines, jours de  semaine, week-end et fériés compris. Leur tâche est de  nettoyer à elles seules, tous les jours, la totalité des 16  chambres du service de fond en comble (vitres, mobilier,  murs, WC), les bureaux médicaux, les pièces de vie (office,  douche, WC, couloirs), la salle de  soins...

> > > Il  faut savoir que le CHU de St-Etienne est en pleine  réorganisation, puisqu'un gros complexe est en fin de  construction à l'hôpital Nord, promettant parait-il des  technologies de pointe, des locaux modernes et surtout des  soins efficaces et de  qualité...

> > > Alors  expliquez-moi comment être à la hauteur de ces exigences  quand le personnel est déjà largement en sous-effectif?  L'hôpital refuse d'embaucher, car déficit budgétaire, mais  préfère faire appel à l'intérim, qui coûte plus cher que des  contractuels...

> > > Hier,  j'étais normalement en 'repos' et j'ai passé une bonne  partie de ma journée à démarcher la Médecine du Travail, les  syndicats et à parler avec notre chef de service, pour  essayer de trouver des solutions pour que notre direction  nous entende...

> > > Nous  sommes par chance soutenus par notre chef de service, qui  connaît la valeur de notre travail et sait que nous ne  protestons pas pour rien. Il nous connaît suffisamment pour  lui même remuer ciel et terre pour qu'on s'occupe du sort  des soignants à l'hôpital. Il nous soutient par ce que  lui-même est très inquiet de la situation et voit notre  gouvernement asphyxier le service public hospitalier, or lui  a choisi de travailler au CHU par foi en ce service public  et dans le respect du serment d'  Hippocrate.

> > > Je  dors très mal et pour être honnête je pense au boulot  constamment. J'ai peur que le stress me fasse oublier un  soin, que la pression m' empêche de prendre le temps avec un  patient déprimé, que la fatigue me fasse faire un mauvais  calcul de dose, administrer un produit au mauvais patient...  J'ai peur que ce métier que j'aime me transforme en  assassin, involontairement, parce qu'on aura laissé la  situation se dégrader. Parce que nous sommes tous  responsables : je suis l'infirmière d'aujourd'hui mais nous  sommes tous les patients de demain. VOUS pouvez être au bout  de ma seringue, ou votre mari, votre enfant, votre  proche.

> > > Je  vis l'insécurité dans mon travail, alors que je le maîtrise  pourtant. Mais je suis humaine avant  tout.

> > > Vous  serez ceux qui pâtirez du manque de soignants dans les  services : je n'aurai pas pu prendre le temps de vous donner  des nouvelles du patient que vous aimez, je n'aurai pas pu  gérer 2 situations d'urgence à la fois... Faut-il attendre  qu'il y ait des morts pour réagir et prendre conscience de  ce qui se passe dans les  hôpitaux???

> > > Aujourd'hui,  j'ai besoin de vous. Merci de bien vouloir transférer ce  mail de manière la plus large possible, pour informer le  plus de monde possible. Si vous connaissez des personnes du  monde hospitalier, journalistique, politique ou autre,  n'hésitez pas à les solliciter.

> > > Il  faut se mobiliser en masse pour être plus efficace, moi  toute seule, je n'intéresse personne.'

> > > Merci  pour votre  attention!

 

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