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21 octobre 2022 5 21 /10 /octobre /2022 14:32

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13 octobre 2022 4 13 /10 /octobre /2022 08:18

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21 juillet 2022 4 21 /07 /juillet /2022 11:41

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13 mai 2022 5 13 /05 /mai /2022 12:56

Le management mise sur l'humanisation des méthodes de travail, pourtant, il en vient à déshumaniser les individus, les déprofessionnaliser. Comment est-ce possible ? Dans le monde du travail aujourd'hui individualisé, comment la souffrance au travail a-t-elle évolué ? Comment se manifeste-t-elle ?

Sommes-nous tous en burn-out ?
Sommes-nous tous en burn-out ? Crédits : CSA Images - Getty

Difficile de parler du travail sans évoquer tous ses effets, ou plutôt tous ses méfaits.
Difficile, et même impossible pour le management.
Car celui-ci se définit peu pour lui-même mais plus par ce qu'il provoque.
Chacun d'entre nous a ainsi déjà rencontré, discuté ou vécu ses pathologies : stress, isolement, perte de sens...
Pourtant, et c'est tout le paradoxe, aucune de ces souffrances ne semble l'annuler mais le renforcer. Et voici qu'à force de burn out et de douleurs aux bras, on en vient moins à vouloir s'en passer qu'à créer de nouvelles chartes et de nouveaux comités.
Comment le management est-il donc devenu, pour chacun d'entre nous, le contraire de lui-même, ingérable ?

L'invitée du jour :

Danièle Linhart, directrice de recherche émérite au CNRS, sociologue du travail

Le management ou la rentabilité du salarié

Une partie du management est basée sur des stratégies visant essentiellement à asseoir la domination, la contrainte et le contrôle dans l'organisation du travail sur les salariés, à faire en sorte qu'ils travaillent selon les critères d'efficacité et de rentabilité voulus par leur direction. C'est quelque chose de très difficile, mais stratégiquement, ils le construisent d'une manière qui vise à ne pas tenir compte des des aspirations les plus profondes des salariés, mais à la convergence de leurs pratiques de travail avec les résultats voulus par la direction : être rentable et dégager le plus de profit, s'inscrire dans la rationalité économique ultralibérale.                      
Danièle Linhart

De l'individualisation du travail...

Le management moderne s'est construit en réaction à mai 68, qui a représenté trois semaines de grève générale avec occupation d'usines, un véritable traumatisme pour le patronat qui a tenté de créer un nouveau modèle prétendant rompre avec les logiques extérieures, et ce modèle s'est appuyé sur un socle qui était : salariés, nous avons compris vos aspirations légitimes, vous voulez vous réaliser dans le travail, être reconnu pour ce que vous faites. Et c'est passé par une logique d'individualisation systématique de l'organisation du travail des salariés et de leur gestion. Cette individualisation, selon les managers, c'est prendre en compte tous les aspects les plus profondément humains de cette ressource particulière que sont les salariés. S'est mis en place un modèle qui s'est d'abord élaboré autour de l'individualisation, puis la personnalisation de la relation de chacun à son travail, puis la psychologisation : on est allé chercher au plus profond de chacun ses ressorts les plus intimes, les plus émotionnels, les plus affectifs.              
Danièle Linhart

à la déprofessionnalisation du travail, et ses conséquences

On voulait oublier tout ce qui s'est passé avant 68, l'ordre taylorien, on voulait la promotion des aspects les plus profondément humains au détriment du professionnel : on valorise l'humain au détriment du professionnel parce que l'humain ne peut pas chercher à s'imposer en tant que tel dans l'organisation du travail, le professionnel oui, il peut dire : je connais mon métier, j'ai mon expérience, mon travail doit se définir de telle manière, selon quels critères et avec quels moyens. C'est précisément ce que ne veulent pas les manageurs, ils ne veulent pas que les salariés puissent décider.              
Danièle Linhart

Textes lus par Bernard Gabay :

  • Nicolas Gogol, Le manteau, Œuvres complètes, Les nouvelles pétersbourgeoises, éditions La Pléiade, page 637 (avec une musique de Devonté Hynes, For all its fury 6, Hush pour quatre percussionnistes)
  • Joseph Pontus, À la ligne, 2019, éditions Folio Gallimard, pages 145-149 (avec une musique de Thomas Poli, Single, celled organism)

Sons diffusés :

  • Chanson d'Henri Salvador, Le travail c’est la santé
  • Extrait du film documentaire Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, de Marc-Antoine Roudil et de Sophie Bruneau, 2006
  • Archive d'Alain Le Gouguec, France Info, 28 septembre 2009, (affaire France Télécom)
  • Archive de Jack Bigré, France Télécom, dans l'émission Les pieds sur terre, France Culture, 30 mars 2010
  • Chanson de fin : François Béranger, Tango de l’ennui

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4 mai 2022 3 04 /05 /mai /2022 09:01

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29 avril 2022 5 29 /04 /avril /2022 14:59

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17 novembre 2021 3 17 /11 /novembre /2021 11:17

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22 octobre 2021 5 22 /10 /octobre /2021 08:26

 

 

Non.

Dans les établissements soumis à passe sanitaire, la plupart des activités des représentants du personnel ont vocation à se dérouler dans des espaces non accessibles au public (réunions du CSE, accès aux locaux mis à leur disposition). Cette analyse du secteur LDAJ a été confirmée par le dernier document « Questions/Réponses » de la Direction Générale du Travail envoyé aux DIRECCTE.

 

L’accès à ces espaces n’est pas soumis à la présentation préalable d’un passe-sanitaire. Par ailleurs, dans l’ensemble des locaux de l’entreprise, lorsque l’intervention du représentant du personnel présente un caractère d’urgence, de telle sorte qu’il n’est pas possible de la reporter à l’exercice d’un test de dépistage (enquêtes danger grave et imminent, accidents du travail, enquête « harcèlement moral » ...), celle-ci ne peut non plus être conditionnée à la présentation du passe (IV de l’article 47-1 du décret n° 2021-699 du 1er juin 2021). 

 

De plus, le F du II de l'article 1 de la loi du 5 août 2021, prévoit qu'est puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende le fait d'exiger la présentation des documents mentionnés au premier alinéa du présent F pour l'accès à des lieux, établissements, services ou évènements autres que ceux mentionnés au 2° du A du présent II. 

 

Si ces situations surviennent, il est vivement conseillé de prendre contact auprès des inspections du travail pour signaler les abus des employeurs à ce sujet et demander une intervention.

 

« F.-Hors les cas prévus aux 1° et 2° du A du présent II, nul ne peut exiger d'une personne la présentation d'un résultat d'examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par la covid-19, d'un justificatif de statut vaccinal concernant la covid-19 ou d'un certificat de rétablissement à la suite d'une contamination par la covid-19.

 

« Est puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende le fait d'exiger la présentation des documents mentionnés au premier alinéa du présent F pour l'accès à des lieux, établissements, services ou évènements autres que ceux mentionnés au 2° du A du présent II.

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20 octobre 2021 3 20 /10 /octobre /2021 09:27

 "Rapport du Haut Conseil à la vie associative sur l’Impact de la concurrence lucrative sur le modèle économique associatif et sur la multiplication des exclusion", consultable ICI.

 

Nous avons extrait, en pièce jointe: "Marchandisation du secteur des EHPAD : vers une fragilisation de l'offre envers les personnes vulnérables".

 

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20 octobre 2021 3 20 /10 /octobre /2021 08:19

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