Medica a publié un résultat net de 2,9 millions d'euros au titre du premier semestre 2010 contre une perte de 2,7 millions d'euros l'année précédente sur la même période. Le résultat
opérationnel est ressorti à 33 millions d'euros, en hausse de 9,9% sur la période. De son côté, le chiffre d'affaires a augmenté de 10,7% à 259,1 millions d'euros dont 6,2% en organique.
L'endettement financier du groupe de maisons de retraites a par ailleurs été réduit de 748,6 millions d'euros fin décembre à 374,4 millions au 30 juin.
Medica a confirmé son objectif de croissance de l'activité de 10% ou plus au cours de l'année 2010 et d'une hausse de 45% sur la période 2010-2012.
Le futur Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes sera situé rue de Normandie.
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Les travaux de construction de la future maison de retraite sont lancés et devraient être terminés pour fin 2011. Elle comptera 80 lits, dont 24 dédiés aux malades d'Alzheimer ou troubles
apparentés.
La nouvelle maison de retraite devrait être livrée fin 2011, si toutes les conditions sont réunies. « C'est un projet qui me tenait à cœur et pour lequel je me suis battu pendant 12 ans
», a expliqué le maire et conseiller général, Jacques Pecquery, lors de la présentation du projet d'Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) à Gamaches.
C'est en plein cœur de la ville, rue de Normandie, sur l'ancien site de la scierie, que les travaux de construction ont débuté. « C'est une façon de ne pas exiler nos anciens en périphérie.
Lorsque j'ai proposé cette ancienne friche, j'ai pensé que ça pouvait être un défi pour l'équipe d'architecte », a commenté l'élu.
L'architecte de Bureau 112, Emmanuel Patrizio, a présenté son projet : « Nous avons voulu respecter l'environnement actuel en s'insérant avec douceur dans le site », a-t-il commenté. La
maison de maître existante sera d'ailleurs réhabilitée en quatre logements pour le personnel.
Une boîte aux lettres pour les remarques
Bruno Raux, de la société Quille, a expliqué que les nuisances lors des travaux de construction déjà lancés, seront diminuées au maximum. « Mais il impossible d'empêcher les bruits de
circulation, de manutention, ainsi que ceux issus des travaux de structure durant le gros œuvre. »
Mais l'entreprise souhaite rester en contact avec les habitants : une boîte aux lettres a été installée à l'entrée du chantier, afin de recevoir les remarques et/ou suggestions des riverains.
Des matériaux nobles, comme le bois et le zinc, seront utilisés pour la construction du bâtiment, qui sera sur quatre niveaux. Au rez-de-chaussée seront situés les espaces communs (accueil, place
du village, salle à manger).
Le premier étage sera réservé aux personnes désorientées souffrant de la maladie d'Alzheimer ou de troubles apparentés et les deux derniers étages aux autres résidants. En tout, la maison de
retraite comptera 80 lits, dont 24 dédiés aux malades d'Alzheimer ou troubles apparentés.
Médica France gérera l'établissement. « Nous sommes le troisième opérateur en France. Nous gérons 148 établissements », a expliqué son représentant, Gérard Barbier qui a assuré que le
respect, l'écoute des patients, la transparence, l'information, l'ouverture ou encore la formation constante du personnel font partis de leurs engagements.
« Il y a une prise en charge individualisée, pour faciliter l'intégration de chaque résidant, une politique médicale responsable et des aménagements adaptés afin d'optimiser la qualité de
prise en charge. » Pour animer l'Ehpad, un ensemble d'activités sera proposé pour encourager la vie sociale.
Horaires du chantier :
du lundi au vendredi, de 8 à 12 heures et de 13 à 17 heures.
Pour les non-initiés, Opio(qui se situe dans l'arrière pays Niçois) est le Fort Brégançon de la direction générale et des cadres de l'entreprise.Dès demain Medica France fait sa
rentrée...politique et sa grand-messe dans ce club méditerranée d'Opio, au programme:
- la bourse,
- le développement de l'entreprise,
- les engueulades,
- et tout le reste dont le blog se fait régulièrement et largement l'écho;
Nous espérons qu'ils parleront des retraites et peut être des actions qu'ils comptent engager, par exemple: débrayage,grève,actions diverses,parce que après tout même nos dirigeants sont
concernés par le plan retraite sarkozy/parisot (même pas envie de mettre une majuscule sur ces noms"propres").
En attendant nous mettons à disposition des nouveaux et des nouvelles quelques photos de ce havre de paix ou entre deux "séances de travail", ils et elles pourront profiter du
golf,spa,massages,piscine,etc.
Bon travail et revenez nous en forme, on a besoin de vous, en attendant ne vous inquiétez pas, on s'occupe de tout...comme d'habitude!
La dépendance : un métier d’avenir pour les soignants Les services à la personne, largement sponsorisés par l’Etat, sont une première réponse. Pour autant, le seul
exemple d’entrée en Bourse est loin d’être une réussite. Le titre Merci Plus (FR0010857961) a perdu 40% de sa valeur depuis sa cotation en mars 2010.
Sur la cote, les spécialistes des soins à domicile se portent mieux. Le titre de l’allemand Fresenius Medical Care (DE0005785802) gagne 12% depuis le début de l’année. Les
français Bastide Le Confort médical (FR0000035370) et LVL Médical Groupe (FR0000054686) sont en moins bonne forme ; néanmoins, cette dernière recommandation
vous rapporte.
Leurs produits vont du lit médicalisé au déambulateur et au fauteuil roulant, en passant par des installations plus lourdes de chimiothérapie ou d’assistance respiratoire et des produits de
nutrition-perfusion. Air liquide (FR0000120073), leader de l’assistance respiratoire du fait de son métier historique, continue à étendre sa gamme de soins à domicile, grâce à
ses récentes acquisitions en Australie et en Corée du Sud.
Les pouvoirs publics encouragent le maintien à domicile pour la simple et bonne raison qu’il revient de trois à 10 fois moins cher que l’hospitalisation. Mais, avec l’âge et ses pathologies, la
dépendance n’en devient que plus lourde. La moitié de nos « TGV » (plus de 85 ans) seront dépendants en 2040. Or les maisons de retraite sont déjà bondées, avec un taux d’occupation de
97%, un des plus élevés d’Europe. Le développement de l’offre reste inférieur à l’évolution du nombre de personnes âgées, malgré les mesures adoptées à la suite de la canicule de 2003. Construire
70 000 lits dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) suppose un investissement de 5 à 6 milliards d’euros. Sans compter les besoins de rénovation de 30%
des lits existants, déplore la Cour des comptes.
Pas facile. D’abord, l’offre de prise en charge est très fragmentée entre public, associatif et privé commercial. Ces derniers participent à la concentration du marché grâce à leurs acquisitions.
Mais, seconde raison, ils affrontent une réglementation tricolore très pointilleuse, alors qu’en Allemagne, où il n’y a pas de limitations formelles à de nouvelles ouvertures, l’offre est
excédentaire.
En ce qui concerne les quatre acteurs cotés, Orpea (FR0000184798), Korian (FR0010386334), Le Noble Âge (FR0004170017) et, depuis peu,
Médica (FR0010372581), quels éléments faut-il prendre en compte ?
> d’où vient la croissance ? D’une bonne dynamique interne ou d’acquisitions ? Le chiffre d’affaires de Médica a été multiplié par plus de deux entre 2003 et 2009 ;
> quel est le revenu par lit et par jour ? Médica parle d’un yield de 118 euros en 2009, contre 99 euros en 2006 ;
> quel est le maillage territorial du groupe, en France et/ou à l’étranger ? Korian possède 218 maisons de retraite, dont 56 en Italie et en Allemagne ;
> quel est le réservoir de croissance ? Orpea prévoit de construire ou de restructurer 9 000 lits cette année ;
> quels sont les besoins d’investissement du groupe ? Le Noble Âge dit pouvoir « réaliser des opérations de croissance externe pour un plan total d’investissements de 75 millions
d’euros sans ressources nouvelles » ;
> comment est valorisé le parc immobilier, entre propriété et location ? A combien s’élèvent ces charges ? Orpea a créé un OPCI (organisme de placement collectif en immobilier), afin
de loger une partie de ses actifs immobiliers ;
> quel est le niveau d’endettement, ou gearing ? A peine entré en Bourse, Médica a renégocié ses conditions d’endettement ;
> le groupe a-t-il une politique de versement de dividendes ? Korian a versé 0,60 euro par action, soit un rendement de 3,2%.
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Une fois de plus les résultats du groupe sont excellents!! Pour nous 2 choses nous interpelle:
1-MEDICA a par ailleurs poursuivie sa stratégie de développement et de maintenance de son patrimoine, ce qui a entrainé au cours du 1er semestre 2010 des investissements
d'un montant de 43,3 millions d'euros.
2-MEDICA confirme l'objectif affiché lors de son introduction en Bourse de faire croître son activité de 10% minimum en 2010 et d'au moins 45% sur la période 2010-2012.
Le groupe prévoit d'y parvenir en mettant une une stratégie d'investissement active et maîtrisée se traduisant par la conduite d'une politique sélective d'acquisition, de
restructuration et de création d'établissements avec la réalisation des investissements nécessaires au maintien du haut niveau de qualité et de rentabilité de son parc actuel.
Le groupe entend conduire sa stratégie de croissance en continuant de piloter étroitement son endettement et en améliorant encore son ratio Endettement financier
net / EBITDA, aux alentours de 3 à l'horizon 2012.
Et les salarié(e)s dans tout ça? au vu des dernières NAO, nous ne sommes pas prévue(e)s dansla croissance!A priori, on ne sert à rien!Heureusement qu'il y a les investissemnts et les
investisseurs et Gilbert Dupont!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bonne progression de l'activité : + 10,7% vs S1 2009
Maintien de marges élevées et poursuite active du programme d'acquisitions, restructurationset créations
EBITDAR : + 11,2% vs S1 2009 25,8% du CA
EBITDA : + 10,8% vs S1 2009 16,7% du CA
Réaménagement complet des lignes de financement
Le Conseil d'administration de MEDICA (Paris: MDCA), acteur de référence de la prise en charge de la dépendance pérenne et temporaire en France, s'est
réuni le lundi 6 septembre 2010, sous la présidence de M. Jacques Bailet et en présence des commissaires aux comptes. Le Conseil d'administration
a arrêté les comptes du Groupe* pour le 1er semestre de l'exercice 2010.
PRINCIPAUX INDICATEURS - En millions d'euros
S1 2010
S1 2009
Variation
A données publiées
Chiffre d'affaires - HT
259,1
234,1
+ 10,7%
EBITDAR
66,8
60,1
+ 11,2%
En % du CA
25,8%
25,7%
EBITDA
43,3
39,1
+ 10,8%
En % du CA
16,7%
16,7%
Résultat opérationnel courant
33,0
30,1
+ 9,9%
Résultat opérationnel
29,9
26,9
+ 11,1%
Résultat Net - Part du Groupe
2,9
-2,7
ns
* Les procédures d'examen limité sur les comptes semestriels ont été effectuées. Le rapport d'examen limité sera émis pour les besoins de la publication du
rapport financier semestriel.
Jacques Bailet, Président Directeur Général, déclare : " Nous sommes satisfaits du parcours de MEDICA au cours des 6 premiers mois 2010. Au
1ersemestre, notre activité a progressé de 10,7% par rapport au 1ersemestre 2009, avec une
croissance organique supérieure à 6%. Nos marges sont demeurées à un niveau élevé. Nous avons complètement réaménagé nos financements désormais plus
favorables mais aussi plus flexibles et mieux adaptés à notre stratégie de développement et de croissance maîtrisée. Dans ces conditions, nous sommes
confiants dans notre capacité à atteindre les objectifs d'activité fixés à savoir une hausse de 10% minimum en 2010 et une progression cumulée de 45% sur
la période 2010-2012. "
ACTIVITE
Le chiffre d'affaires consolidé du 1er semestre 2010 du groupe MEDICA s'est établi à 259,1 millions d'euros en progression
de10,7% par rapport au 1er semestre 2009. Au 2ème trimestre 2010, il s'est élevé à 131,9 millions d'euros contre 118,5 millions
d'euros au 2ème trimestre 2009, en croissance de 11,3%.
Au cours du 1er semestre 2010, MEDICA a connu une bonne progression de son activité avec l'ouverture de 247 lits et l'acquisition de 770 lits.
Au 30 juin 2010, MEDICA exploite un portefeuille de 12 300 lits.
Par secteur, le chiffre d'affaires se répartit comme suit :
S 1
T 2
CHIFFRE D'AFFAIRES
PAR SECTEUR - ME
2010
2009
Variation
Totale
Croissance
Organique
2010
2009
Variation
Totale
Croissance
Organique
EHPAD France
% CA
160,8
62,1%
139,7
59,7%
+15,2%
+8,8%
82,2
62,3%
70,9
59,8%
+15,9%
+8,9%
Sanitaire France
% CA
71,6
27,6%
70,1
30,0%
+1,9%
+1,9%
36,2
27,5%
35,3
29,8%
+2,7%
+2,7%
Italie
% CA
26,6
10,3%
24,3
10,4%
+9,4%
+3,1%
13,5
10,2%
12,3
10,4%
+9,3%
+2,8%
TOTAL
259,1
234,1
+10,7%
+6,1%
131,9
118,5
+11,3%
+6,2%
Au cours du semestre, tous les secteurs d'activité sont en croissance :
Le secteur EHPAD France enregistre un chiffre d'affaires de 160,8 millions d'euros en progression de
15,2% par rapport au 1er semestre 2009. Cette bonne performance s'explique notamment par la forte croissance organique (+8,8%) liée à la montée
en puissance des établissements ouverts au cours de l'année 2009 et en 2010.
Le secteur Sanitaire France réalise un chiffre d'affaires de 71,6 millions d'euros, en faible
progression (+1,9%) par rapport à la même période de l'année précédente du fait des programmes de restructurations menés par le Groupe.
Le chiffre d'affaires du secteur Italie s'inscrit en croissance de 9,4% par rapport à 2009.
Le taux d'occupation des établissements* du groupe se maintient au niveau élevé de 96,9%.
Dans le cadre de sa démarche qualité, le Groupe MEDICA a confié à l'Institut CSA, la réalisation de l'enquête de satisfaction 2010 auprès de ses patients,
résidants et de leur entourage. Cette étude conforte les bons résultats constatés les années précédentes, avec un taux de satisfaction globale de 96%.
En parallèle, l'Institut CSA a réalisé un baromètre social, dont il ressort que 8 salariés sur 10 recommanderaient à leur entourage de travailler pour le
Groupe MEDICA.
* Taux d'occupation : nombre de journées facturées divisé par nombre de journées facturables pour les établissements ouverts depuis
plus de 12 mois
ELEMENTS FINANCIERS
COMPTE DE RÉSULTAT
L'EBITDAR (EBITDA hors immobilier) s'élève à 66,8 millions d'euros pour les 6 premiers mois de l'année
2010, en progression de 11,2% par rapport au 1er semestre 2009 représentant à ce niveau 25,8% du chiffre d'affaires, contre 25,7 % au 30 juin
2009.
Les charges de personnel, 1erpostede charges du groupe, s'élèvent à 120,8 millions d'euros
soit 46,6% du chiffre d'affaires en progression du fait des ouvertures de nouveaux établissements et de la médicalisation accrue dans le secteur EHPAD.
Les charges externes (hors charges locatives) s'établissent 45,4 millions d'euros soit 17,5% du chiffre d'affaires contre 18,3% au
1ersemestre de l'exercice précédent. L'évolution de ce poste, qui regroupe notamment les prestations de sous-traitance et les achats non
stockés, illustre la politique efficace de contrôle des coûts.
Par secteur, l'EBITDAR évolue comme suit :
EBITDAR - En millions d'euros
S1 2010
S1 2009
Variation
EHPAD France
41,9
36,6
+ 14,5%
En % du CA du secteur
26,0%
26,2%
Sanitaire France
18,3
17,9
+ 2,0%
En % du CA du secteur
25,5%
25,5%
Italie
6,6
5,6
+ 18,5%
En % du CA du secteur
24,8%
22,9%
TOTAL
66,8
60,1
+ 11,2%
En % du CA
25,8%
25,7%
Le secteur EHPAD France a maintenu un niveau élevé de rentabilité malgré les nombreuses ouvertures et intégrationsintervenues au cours de la période. De
même les marges du Sanitaire France sont restées stables en dépit des restructurationsentreprises dans ce secteur. L'Italie a également connu une évolution
favorable de sa rentabilité.
L'EBITDA s'établit à 43,3 millions d'euros au 30 juin 2010 en progression 10,8% par rapport au 30 juin
2009. A ce niveau, il est stable à 16,7% du chiffre d'affaires. Les charges locativesprogressent de 2,5 millionsd'euros sur la période
suite à l'élargissement du périmètre consécutif aux ouvertures et aux acquisitions. A périmètre constant, les charges locatives demeurent stables en valeur
absolue à 21,0 millions d'euros, grâce à l'efficace renégociation des baux menée avec les principaux bailleurs du Groupe en 2009.
Le résultat opérationnel courant atteint 33,0 millions d'euros, en hausse de près de 10% par rapport à
la même période de l'exercice précédent, la marge opérationnelle courante se maintenant au niveau élevé de 12,8% du chiffre d'affaires,
identique à celui du 1er semestre 2009.
Le résultat opérationnel s'élève à 29,9 millions d'euros, soit 11,6% du chiffre d'affaires.
Les autres produits et charges opérationnels comprennent notamment des effets de cession d'actifs, des coûts de restructuration (2,2
millions d'euros) et des charges non récurrentes liées à l'opération d'introduction en bourse (3 millions d'euros).
Le résultat financierest en amélioration sensible (+21,1%) dufaitd'une forte diminution des charges
financières (-44,4%) liée à la réduction de l'endettement. Il intègre également une charge exceptionnelle de 5,1 millions d'euros correspondant à l'effet
coût amorti (amortissement accéléré du solde des frais d'émission des emprunts remboursés au 1er semestre 2010).
En conséquence, le résultat net de l'exercice s'inscrit en bénéfice de 2,9 millions d'euros contre une
perte de 2,7 millions d'euros au 1er semestre 2009.
BILAN / STRUCTURE FINANCIÈRE
Au 30 juin 2010, les actifs corporels représentent 304,9 millions d'euros dont 272,8 millions d'euros
de terrains, constructions et immobilisations en cours. A cette date, MEDICA était propriétaire d'environ 30% des actifs immobiliers exploités.
Les actifs incorporelssont constitués pour 480,5 millionsd'euros d'autorisationsd'exploitation et pour
380,6 millionsd'euros d'écarts d'acquisitions liés principalement à l'opération de rachat du Groupe en 2006 par les fonds conseillés par BC Partners.
L'endettement financier net au 30 juin 2010 ressort à 374,4 millions d'euros, contre 748,6 millions
d'euros au 31 décembre 2009.
A l'occasion de son introduction en Bourse, MEDICA a converti la totalité de son emprunt obligataire en actions. Au cours du semestre, le Groupe a
également procédé au remboursement du solde de sa dette syndiquée et concomitamment, mis en place de nouvelles lignes de financement (cf faits marquants du
semestre).
MEDICA a par ailleurs poursuivie sa stratégie de développement et de maintenance de son patrimoine, ce qui a entrainé au cours du 1er semestre
2010 des investissements d'un montant de 43,3 millions d'euros.
FAITS MARQUANTS DU SEMESTRE
Afin de réduire significativement le coût de son endettement tout en se dotant d'une capacité financière adaptée à la stratégie de développement, MEDICA a
mis en place de nouvelles lignes de financement et adapté sa politique de couverture de taux :
En remplacement des emprunts syndiqués existants précédemment, le groupe dispose désormais de :
Un "Term Loan Facility" d'un montant de 350 millions d'euros mis en place avec un niveau de marge ramené à 165 bps
contre 270 bps précédemment. (Maturité : 4,6 ans).
Un "Revolving Loan Facility" de 100 millions d'euros qui alloue à MEDICA une capacité financière complémentaire.
(Maturité : 5 ans).
Un "basket" additionnel autorisé par la documentation bancaire de 150 millions d'euros en dette bilatérale pour mener à
bien notamment des opérations en crédit bail.
Le Groupe a par ailleurs aménagé sa politique de couverture de taux afin d'optimiser encore le coût de son endettement : il a ainsi souscrit des swaps
à taux fixe à compter de janvier 2011 pour un montant de 350 millions d'euros dont 100 millions d'euros à échéance 31 décembre 2013 et
250millions d'euros à échéance 30 juin 2014.
Dès janvier 2011, le taux moyen de ces nouvelles couvertures ressortira à environ 1,7%, soit une baisse de 200 bps par rapport aux swaps à taux fixe
actuels.
DEVELOPPEMENT - PIPELINE
Depuis le 30 juin 2010, le Groupe MEDICA a procédé sur le secteur EHPAD à l'ouverture de 134lits et à l'acquisition d'un établissement de 80 lits. Il a par
ailleurs achevé la restructuration de 153 lits dans le secteur sanitaire.
A l'appui de son plan de développement, le Groupe MEDICA dispose désormais d'un réservoir de croissance organique (hors lits sous
protocole) d'environ 2 500 lits identifiés et répartis de la manière suivante :
800 lits en cours de restructuration
1 740 lits en création
Chiffres au 7 septembre 2010
PERSPECTIVES
MEDICA confirme l'objectif affiché lors de son introduction en Bourse de faire croître son activité de 10% minimum en 2010 et d'au moins 45% sur la période
2010-2012.
Le groupe prévoit d'y parvenir en mettant en?uvre une stratégie d'investissement active et maitrisée se traduisant par la conduite d'une politique
sélective d'acquisition, de restructuration et de création d'établissements avec la réalisation des investissements nécessaires au maintien du haut niveau
de qualité et de rentabilité de son parc actuel.
Le groupe entend conduire sa stratégie de croissance en continuant de piloter étroitement son endettement et en améliorant encore son ratio
Endettement financier net / EBITDA, aux alentours de 3 à l'horizon 2012.
MEDICA INTÈGRE LE SBF 120
Le 3 septembre, le conseil scientifique des indices de NYSE Euronexts'est réuni et a pris la décision d'introduire MEDICA dansl'indice SBF 120. Ce
mouvement prendra effet à compter de la séance du 20 septembre 2010.
PROCHAINES COMMUNICATIONS FINANCIERES
Information financière trimestrielle au 30 septembre 2010 : mardi 26 octobre avant bourse.
A PROPOS DU GROUPE MEDICA
Créé en 1968, le groupe MEDICA, acteur de référence de la prise en charge de la dépendance pérenne et temporaire en France, intervient dans le secteur
"EHPAD" (Etablissements d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) avec 127 établissements en France et en Italie et dans le secteur sanitaire, avec
37 établissements de Soins de Suite et de Réadaptation et cliniques psychiatriques. Sur ces 2 secteurs, le groupe MEDICA disposait au 30 juin 2010 d'une
capacité d'accueil totale de 12 300 lits sur 164 établissements.
MEDICA est cotée sur NYSE EuronextParis depuis février 2010 - Compartiment B - Eligible au SRD.
MEDICA fait partie des indices CAC Mid 100, SBF 250 et MSCI France Small Cap.
La mobilisation interprofessionnelle des salariés du 7 septembre 2010 à l’appel de l’ensemble des syndicats est d’une ampleur inégalée depuis de nombreuses années.
A 17h30, la CGT a recensé 2 735 000 manifestants dans 213 manifestations. A Paris et à Marseille, l’affluence dans les cortèges a nécessité d’ouvrir deux itinéraires de manifestations. Dans
plusieurs départements, les manifestations ont dû être annulées ou écourtées du fait des intempéries.
La puissance de cette journée revendicative s’illustre aussi par un plus grand nombre d’entreprises où les salariés ont décidé de faire grève en tout ou partie de la journée.
Ce sont plusieurs millions de salariés du privé et du public, de toutes générations, qui se sont mobilisés pour défendre leur retraite solidaire avec le maintien du droit au départ à 60 ans.
Le défi lancé par le calendrier imposé par le gouvernement a été spectaculairement relevé par cette action unitaire : le rapport de force aujourd’hui est plus important qu’il n’était le 24
juin dernier. Une majorité de français soutient largement le mouvement.
La CGT considère que le Chef de l’Etat, le gouvernement et les élus du Parlement sont directement interpellés par l’événement que représente cette colère exprimée à des millions de voix.
La CGT exige du gouvernement qu’il ouvre rapidement de réelles négociations sur l’avenir des retraites des salariés. Elle met en garde contre toute attitude visant à minorer la détermination des
salariés ou à sous-estimer le message qui lui est adressé.
Forte du succès de la mobilisation interprofessionnelle de ce jour, la CGT proposera demain à l’intersyndicale un programme d’initiatives pour les prochaines semaines contribuant à ancrer et à
élargir la mobilisation dès les prochains jours.
La CGT appelle les salariés de l’ensemble des professions à rester mobilisés et unis, à prendre des initiatives dans leurs entreprises, services et administrations et à renforcer le syndicat CGT.
Aujourd’hui ce sont bien les revendications qui ont marqué des points. Plus qu’hier, rien n’est écrit d’avance.
Rien n’est joué !
Le 7 septembre,
imposons nos revendications !
Communiqué commun de l’intersyndicale CFDT, CFTC, CFE.CGC,
CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA, le 23 août 2010
Après les fortes mobilisations du premier semestre, et notamment le 24 juin dernier, les multiples initiatives qui ont ponctué l’été, montrent la détermination des
salariés à faire entendre leurs revendications et leurs propositions concernant le projet de réforme des retraites dont le contenu est injuste et inacceptable.
La période estivale a été marquée par la persistance de la crise économique et sociale - la situation du chômage s’aggravant encore notamment pour les jeunes - et
par l’annonce de mesures de rigueur supportées essentiellement par l’ensemble des salariés. Le gouvernement poursuit une politique inadaptée en terme d’emplois et de pouvoir d’achat qui accroît
les inégalités.
Au moment où le projet de réforme des retraites va être examiné par le parlement, les organisations syndicales rappellent leur ferme opposition à celui-ci. Cette
réforme ne répond pas aux enjeux actuels. Les questions d’emploi notamment pour les jeunes et les seniors, celles des inégalités hommes-femmes, de la pénibilité, d’un financement durable appuyé
sur une autre répartition des richesses produites, non seulement ne sont pas traitées, mais font porter à plus de 85% les efforts sur les salariés.
La remise en cause des 60 ans avec le report à 62 et 67 ans des âges légaux va fortement pénaliser les salariés et notamment ceux ayant commencé à travailler
jeunes, ceux ayant des carrières chaotiques et incomplètes, en particulier les femmes.
Les organisations syndicales considèrent aujourd’hui que rien n’est joué et appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi, les jeunes
et les retraités à poursuivre la construction d’une mobilisation de grande ampleur et à faire du 7 septembre prochain une journée massive de grèves et de manifestations.
Le gouvernement et les parlementaires doivent entendre la mobilisation des salariés et répondre à leurs revendications pour d’autres choix en matière de retraites,
d’emploi et de pouvoir d’achat. Les organisations syndicales se réuniront dès le 8 septembre pour analyser la situation et décider des suites unitaires à donner rapidement à la
mobilisation.