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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 19:07

Bonsoir,
suite à un coup de fil d'1 copain, soyons clair:
pour les vacances d'été, il faut imposer la convention collective à nos teurtrices,
c'est à dire minimum 12 jours et maxi 24 jours AU CHOIX DU SALARIE, pas à leur choix à eux. Ils ou elles n'ont pas le droit de nous imposer un nombre de jours.
Cette histoire récurente commence sérieusement à nous casser les couilles, je vous promet que l'on interpellera qui de droit au prochain CE, le 21 février.
Nono, Rikou, on compte sur vous..........

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 18:47

AccueilSituation explosive dans les EHPAD

7 février 2013 / Fédération Santé Action sociale

Suite aux différents mouvements dans les EHPAD (établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes) une délégation de la Fédération de la santé et de l’ action sociale, conduite par notre secrétaire générale, a demandé à être reçue au Ministère le 24 janvier 2013.

Nous avons dénoncé le contexte de politique générale dans le cadre de contrainte budgétaire (loi de financement et ONDAM) et en déplorant l’insuffisance des financements alloués aux secteurs sanitaires et médico-sociaux permettant une réelle réponse aux besoins des usagers et des personnels. Nous avons insisté sur l’attente des salariés et des usagers pour qu’un changement s’opère visiblement dans les orientations du nouveau gouvernement en matière de prise en charge des personnes âgées dépendantes et pour un véritable droit à l’autonomie.

Nous avons fait part de la souffrance des personnels de ces secteurs. Chaque jour la situation s’aggrave, le manque de considération et de prise en compte des besoins sont scandaleux. Pour preuve la mobilisation grandissante des personnels, la multiplication des actions grévistes dans les établissements qui s’intensifient. Nous avons dénoncé la souffrance des personnes âgées accueillies dans les établissements, un manque de respect de leurs habitudes de vie et des prises en charge déshumanisées. Le manque de temps conduit à écourter les échanges avec les résidents pourtant demandeurs. La part relationnelle est sacrifiée.

Nous avons réaffirmé notre exigence de voir s’ouvrir un véritable débat national sur ces questions. Notre organisation syndicale revendique un financement unique basé sur la solidarité nationale dans le cadre de l’assurance maladie.

Est-ce notre intervention soutenant la lutte des personnels et dénonçant la situation explosive dans les EHPAD qui a poussé le Ministère à réagir et à faire quelques annonces le soir même ? Nous en prenons acte et resterons attentifs…

D’ores et déjà, nous nous mettons en ordre de bataille ; pour cela, notre Fédération a décidé la construction d’une grande journée d’expression et de manifestation, avec un objectif commun : un grand service public de santé et d’action sociale. Nous appelons la population et les personnels à préparer partout la mobilisation pour la fin du premier semestre 2013.

 

http://www.sante.cgt.fr/Situation-explosive-dans-les-EHPAD

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 07:52

http://www.agevillage.com/actualite-6240-1-pourquoi-les-tarifs-des-maisons-de-retraite-augmentent.html

Premières explications

 

Les tarifs des maison de retraite médicalisées, à la charge des résidents et de leurs familles, sont élevés (2 200 euros/mois) et complexes à comprendre.
Leurs augmentations régulières depuis quelques années, souvent supérieures aux pourcentages réglementaires (pour certains établissements) méritent quelques explications.


Chaque établissement pour personne âgée dépendante (EHPAD) décompose ses tarifs en trois sections
- le tarif hébergement qui est réglé par le résident (et de ses proches) : il comprend le gite, le couvert mais aussi les animateurs, la direction, la gestion. Des aides au logement, l'aide sociale, des mesures fiscales permettent de l'atténuer.
- le tarif soin est pris en charge par l'Etat (Assurance maladie) pour financer principalement les professionnels soignants salariés (médecin coordonnateur à temps partiel, infirmiers, et 70% des aides-soignantes). Face aux déficits, la Sécurité sociale a plutôt tendance à resserrer ses budgets.
- le tarif dépendance est facturé selon les groupes de personnes : GIR 1/2 (personnes très handicapées), GIR 3/4 (personnes moyennement handicapées), GIR 5 et 6 (les plus autonomes). Chacun paye selon son GIR, mais le tarif des GIR 5/6 est facturé à tout le monde, car il n'est pas financé par les départements (Conseil général) dans le cadre de l'APA : Aide personnalisée d'autonomie.
Mécaniquement, avec l'augmentation des salaires et des prix, ce tarif dépendance aura tendance à augmenter, à la charge du résident.
Tendance renforcée par les difficultés financières des départements.

Tarifs des établissements privés commerciaux non habilités à l'aide sociale

Les entreprises qui ne sont pas habilités à l'aide sociale sont libres de fixer leur tarif à l'entrée du résident (selon la loi du marché, de l'offre, de la demande locale...). Une fois le contrat de séjour signé (attention aux clauses abusives), le tarif hébergement subira l'augmentation annuelle fixée par Arrêté. Pour 2011, l'arrêté du 24 décembre 2010 indique une augmentation maximale de 1,2 %.

Établissements habilités à l'aide sociale
Ces établissements privés, associatifs, publics, habilités à l'aide sociale, négocient leurs tarifs avec leurs tutelles, mais doivent aussi équilibrer leur budget.
Or l'administration de plus en plus lourde de besoins en soins des résidents oblige les établissements à recruter du personnel administratif, gestionnaire, non pris en charge sur le budget soin et ... reporté sur le tarif Hébergement. Il en est de même pour les déficit des sections tarifaires "soin" et "dépendance" : ils sont reportés sur la section "hébergement" qui augmente !

Mises aux normes, agrandissements
Les travaux de mises aux normes des établissements (sécurité, incendie, accessibilité, locaux de soins, chambres individuelles...) sont obligatoires. Pour améliorer le confort, des travaux, des agrandissements sont parfois nécessaires. Ils subissent mécaniquement les hausses régulières du foncier.
Et ces investissements, leurs amortissements, sont aujourd'hui intégralement portés par la section "hébergement".
Et les montants ne sont pas neutre : de quelques euros à plus de 15 euros par jour !
Pour information, c'est différent de l'hôpital (quand l'on est soigné) : les mises aux normes, les amortissements, sont financées par l'Assurance maladie/Etat et non le forfait hospitalier journalier.

Les sénateurs, les parlementaires, les acteurs politiques jusqu'au ministère ont conscience que le "reste à charge" pour les résidents et leurs proches est trop élévé. Le gouvernement envisage depuis plus d'un an une réforme de tarification des EHPAD (décret tarifaire) pour répartir différemment les budgets et soulager le tarif "hébergement". Ce décret tarde à venir.
Espérons qu'il ne sera pas la seule réponse apportée à la "grande réforme de la dépendance".

 

 

Lire les autres chapitres de cet article :

2) Augmentation maximale des tarifs des maisons de retraite privées en 2013 : +2,3%

AdV
mis à jour le 15/01/2013

Une Famille : Le TGV des augmentations....

Bonjour, Merci à Agevillage pour cet article qui apporte un bon éclairage sur la complexité des mécanismes de tarification et sur les "augmentations" du tarif hébergement que beaucoup de résidents et familles constatent ou ont constatées ces dernières années. Velensole, je suis entièrement d'accord avec vous sur le fait que certaines charges ne devraient pas être dans le tarif hébergement. Cela dit, il me semble que l'on est bien dans une tarification ternaire ( dépendance- soins- hébergement). Il me semble du reste qu'à un moment il avait été question d'opérer à certains transferts de charges(animation, psychologue ..) à l'intérieur de ces trois "budgets et tarifs" sans pour autant d'ailleurs en changer les "formules de calcul" !!!!! Il me semble encore que si "officiellement" il y a étanchéité des budgets et tarifs dans les faits le "budget et tarif hébergement" sert d'équilibre aux deux autres.

le 23/03/2011 à 12:03

Commentaire modéré par l'administration du site 23/03/2011 à 12:03

romans : répartition sur la partie hébergement

REPARTITION DES CHARGES:Direction, administration:100 % sur la partie hébergement;Restauration, servicce géneraux 100 % sur la partie hébergement ;Animation,service social 100%sur la partie hébergement ;ASH, agent de service 70% sur la partie hébergement,30%sur la partie dépendance; ASQ/AMP:30 % sur la dépendance,70% sur les soins;Psychologie 100% sur la dépendance;Infirmiers (es)100% sur les soins

le 23/03/2011 à 11:03

Commentaire modéré par l'administration du site 23/03/2011 à 12:03

dromenlaire : Orchestration des tarifas

Quand sur 5 ans les tarifs :Hébergement +45 % quand les gir pour la méme période augmentent de 16 % chacun comprendra ou l'effort sera demandé.... http://aloeilendrome.hautetfort.com/

le 23/03/2011 à 08:03

Commentaire modéré par l'administration du site 23/03/2011 à 10:03

velensole : Tous les établissements ne se ressemblent pas....

Bonjour Annie, il eut été bon de faire des distinctions entre gestionnaires (publics, privés commerciaux et privés associatifs) car nous ne jouons pas tous dans la même cour! En outre, il est faux de parler de tarif soins car il s'agit d'une dotation d'assurance maladie laquelle, si elle pouvait intégrer d'autres charges (immobilières par exemple) permettrait d'alléger le tarif hébergement. On peut également rappeler que le secteur associatif propose des établissements non seulement habilités à l'aide sociale mais également conventionnés à l'APL; ce sont des choix politiques forts d'entreprises associatives car elles n'ont pas à servir de retour sur investissement à des actionnaires. cordialement, AL

le 22/03/2011 à 14:03

Commentaire modéré par l'administration du site 22/03/2011 à 14:03

 

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 07:49

http://www.agevillage.com/actualite-3857-1-Un-rapport-de-l-Igas-sur-le-cout-des-maisons-de-retraite.html

Un résident paye de sa poche en moyenne 2.200 euros par mois

 

Un résident en maison de retraite doit payer en moyenne de sa poche 2.200 euros par mois (toutes dépenses confondues), un montant deux fois plus important que le montant moyen d'une pension de retraite, selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) menée auprès de 20 établissements dans quatre départements.

Le rapport constate "les fortes différences d'un établissement à l'autre". Selon les inspecteurs, le "minimum incompressible" de dépenses s'élève à 1.200 euros, tandis que 2.900 euros constitue un montant "que l'on peut fréquemment observer".

Le maximum se situe aux environs de 5.000 euros, selon l'enquête de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales), Ces sommes n'incluent pas la part prise en charge par la Sécurité sociale et l'Allocation personnalisée autonomie (APA). Elles comprennent le tarif de la maison de retraite proprement dit (hébergement et, pour la part non remboursée par l'APA, prise en charge de la dépendance), et des dépenses diverses (coiffure, télévision, téléphone, blanchissage, produits de toilette...).

Le montant moyen d'une pension de retraite s'élève à un peu plus de 1.100 euros mensuels, rappelle l'Igas, tandis que le minimum vieillesse est actuellement de 677 euros. Mais "il n'existe pas de lien direct entre le coût imposé au résident et la qualité des prestations fournies par l'établissement".

Le minimum de 1.500 euros ne s'applique ainsi "qu'aux personnes très attentives à limiter leurs dépenses et qui résident dans des établissements situés en milieu rural dont le terrain et la construction sont financièrement totalement amortis". La somme de 2.900 euros est généralement dépensée en ville, mais "ne correspond pas à des prestations particulièrement luxueuses".

Pour faire face à ces dépenses qui excèdent généralement leur revenu, les résidents doivent faire appel à leur famille et puiser dans leur patrimoine. Au total, souligne le rapport, "les enjeux financiers liés à une entrée et à un séjour en Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) pèsent sur les personnes âgées, parfois au risque d'une insuffisante prise en charge, voire d'une maltraitance", avec notamment des maintiens à domicile dans de mauvaises conditions ou des hospitalisations.

Rapport de l'Igas disponible sur le site internet de la Documentation française, ou sur l'espace professionnel (*) d'Agevillagepro.com

 

Vos réactions

2 réactions affichées dans cet article

romans : espoir ou chimére ?

n'oubliez pas jean Pierre que le CVS n 'a qu'une fonction consultative .... votre démarche est interessante ...vous pouvez me contacter via mon blog :l'oeil de romans http://aloeilendrome.hautetfort.com/

le 12/04/2012 à 14:04

Commentaire modéré par l'administration du site 12/04/2012 à 14:04

dromenlaire : toujours plus

Les dérives tarifaires en EHPAD sont principalement du au mode de calcul qui attribut sur la part hébergement :100% les frais de direction et d'administration, restauration, services géneraux, animations ,service social...Le tarif hébergement devient en effet la variable d'ajustement.Ce projet de decret ne donne aucun contenu a ce tarif si ce n'est qu'il recouvre ceque ne couvre pas les deux autres tarifs .Il devient ainsi un tarif balai ;les tarifs soins et dépendances devenant en quelques sorte des recettes en atténuation...un rapport de l'IGAS mettait déja l accent sur ces modes de calcul

le 13/03/2011 à 13:03

Commentaire modéré par l'administration du site 14/03/2011 à 11:03

une fille de GIR 1 : et le tout à domicile ?

Que dire également du tout à domicile dans le cadre d'une hospitalisation à domicile, "vivre (et mourir) chez soi" est le mot d'ordre prôné par les responsables actuels de la politique vieillissement...Est-ce réellement la solution idéale ? A moins de réduire en esclavage un bouc émissaire de la famille (la fille évidemment !), la présence 24 h sur 24 h (nuits et week end compris) d'aidants professionnels représente une somme astronomique annuelle de 60 000 € !!! Qui peut se payer un tel luxe ???

le 12/04/2010 à 12:04

Commentaire modéré par l'administration du site 12/04/2010 à 12:04

maloudrome : tarifs exhorbitants en maison de retraite

Malheureusement, je constate que les familles sont très peu consultées lors des réunions de conseil de la vie sociale. Très peu de familles se mobilisent aussi. Les directeurs de maison de retraite n'écoutent pas les revendications des familles, leur disant seulement "que ces sont des familles qui râlent" de ce fait, ces familles embêtent ... quel dommage qu'il n'y ait pas plus de dialogue et surtout d'écoute de la part de chacun d'entre nous pour le bien-être de nos résidents.

le 07/04/2010 à 12:04

Commentaire modéré par l'administration du site 07/04/2010 à 12:04

Marie-Thérèse : La FNAPAEF défend les familles

Peut-être connaissez-vous déjà la FNAPAEF (Fédération Nationale des Associations de Personnes Agées et de leurs familles) qui a précisément pour but de défendre les résidents et les familles. La hausse des tarifs est bien entendu l'une des préoccupations de cette fédération. Vous pourrez découvrir ses buts, actions, communiqués, ains que celles des associations affiliées sur le site www.fnapaef.fr

le 14/10/2009 à 19:10

Commentaire modéré par l'administration du site 15/10/2009 à 10:10

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 07:45
Grève suspendue à la maison de retraite des Lilas
Le Parisien (Abonnement)
Ils ont finalement suspendu le préavis de grève qu'ils avaient déposé pour la journée d'hier. Réunis en assemblée générale, les personnels de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Les Lilas à Vitry-sur-Seine ...
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Le Parisien (Abonnement

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 23:00
Orpea: Philippe Austruy a vendu sa participation
BFMTV.COM
PARIS (Dow Jones)--Philippe Austruy ne détient plus d'actions Orpea (ORP.FR) après avoir vendu l'ensemble des titres qu'il conservait dans le capital du gestionnaire de maisons de retraite, est-il indiqué vendredi dans un avis publié par l'Autorité des ...
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Orpea: NeoGema est sortie du capital.
Le Figaro
NeoGema, société contrôlée par le fondateur de Générale de Santé Philippe Austruy a déclaré à l'AMF avoir franchi individuellement en baisse, le 18 janvier 2013, les seuils de 5% du capital et des droits de vote d'Orpea et ne plus détenir aucune action ...

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 22:59

le groupe hospitalier Vitalia, qui détient les cliniques de Vichy et Montluçon, a introduit dans ses établissements privés un forfait administratif non obligatoire de ...
www.lamontagne.fr/.../imbroglio-entre-la-cpam-et-les-clinique...

Le point PSE
Le JSL
M.Augey, directeur des ressources humaines de Vitalia, et Jany Rulfo, directrice de La Roseraie, rencontraient les représentants du personnel ce vendredi ...

L'actu de ma commune
Le JSL
Toujours salarié du groupe Vitalia, le personnel n'a d'autre choix que de patienter et ... Car si le groupe Vitalia s'était engagé à soutenir son personnel, ...

 

La polyclinique d'Auch épinglée   

 

 

La Mutualité française dénonce le forfait optionnel de la clinique auscitaine.

Le groupe Vitalia a repris l'ancienne clinique Carlier en 2007.

Le groupe Vitalia a repris l'ancienne clinique Carlier en 2007. (ph. archives ph. B./ « sud ouest »)

Le président de la Mutualité française de Midi-Pyrénées est en colère. Pierre-Jean Garcia ne cache pas son courroux.

La Mutualité française Midi-Pyrénées dénonce le « forfait administratif » pratiqué par la Polyclinique de Gascogne à Auch, l'ancienne clinique Carlier, reprise par le groupe Vitalia en 2007. Il s'agit d'un forfait de 9 euros proposé au patient lorsqu'il remplit les documents d'inscription. Sur la feuille qui lui est présentée, le patient peut choisir, en cochant une case, une chambre individuelle ou pas, de bénéficier de la télévision ou pas et… de payer 9 euros, ou pas. Il s'agit du forfait administratif. Il est totalement optionnel.

Selon la Mutualité française, cette pratique serait « illicite ». Elle aurait déjà alerté la direction de la Polyclinique à ce sujet « il y a six mois » précise Pierre-Jean Garcia, président de la Mutualité française de Midi-Pyrénées. « Avant, ce forfait était obligatoire, maintenant il est optionnel, censé couvrir d'éventuels services ».

« C'est cynique »

La Mutualité française regrette que « malgré le rappel à la loi adressée par la Caisse nationale de l'assurance-maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) sur cette pratique, qu'elle a elle-même jugée ''illicite'' en août dernier, les usagers du Gers et du Tarn continuent à se voir systématiquement soumettre la proposition de paiement d'un forfait administratif de 9 euros, au motif que ce dernier resterait optionnel. » Il y a six mois, le Collectif interassociatif sur la santé a porté plainte auprès de la CNAMTS.

Pour Pierre-Jean Garcia, « c'est cynique. Dans les autres établissements, ces services sont gratuits. La plupart des patients, très souvent âgés, cochent la case et paient. C'est fort de café ! Dans un contexte où l'on veut remettre de l'offre de soins de proximité, surtout en zone rurale, il faut raison garder. » Pierre-Jean Garcia est d'autant plus outré que « la Polyclinique profite de son monopole gersois dans plusieurs spécialités, comme l'urologie, pour se permettre une telle pratique. »

De son côté, Xavier Boutin, directeur général adjoint du groupe Vitalia, propriété du fonds d'investissement américain Blackstone qui gère la Polyclinique de Gascogne, explique que ce forfait « couvre deux catégories de prestations qui prennent du temps administratif. Par exemple, la relation entre les patients et leur complémentaire santé car beaucoup arrivent à la clinique sans leur contrat de mutuelle. C'est donc le personnel qui téléphone à la mutuelle pour se faire faxer le contrat et dire au patient ce qu'il va payer. Autre prestation, l'organisation de la suite de l'hospitalisation : trouver un véhicule sanitaire pour emmener le patient faire des analyses par exemple ou trouver une place dans un établissement de suite. Pour nous, ces démarches ont un coût. En face de cette dépense, nous avons mis une recette. Ce forfait est plus élevé dans d'autres groupes concurrents. Il n'est pas du tout illicite. Ce qui serait illicite, c'est qu'il soit obligatoire. »

La Mutualité française Midi-Pyrénées « exige » la suppression de ce forfait et « invite les usagers à ne pas payer cette prestation facultative ».

Auch    

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 07:34

Médi-Partenaires ajuste son périmètre - Capital Finance - Les Echos
Soutenu par LBO France et par Equistone Partners Europe, depuis 2007 (cf. n° 829), l'exploitant de cliniques Médi-Partenaires a profité de ces dernières ...
capitalfinance.lesechos.fr/.../medi-partenaires-ajuste-son-perim...

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 07:30

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 23:03

Pour rappel, les tracts sont disponibles sur le site fédéral : http://www.sante.cgt.fr/Journee-de-greve-dans-la-Fonction,763

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