Pas de grève mais un pique-nique organisé ce jeudi, entre midi et deux, derrière les banderoles de la CFDT, syndicat majoritaire dans les quatre établissements de santé gérés par le Suédois Capio (Saint-Étienne, Lafourcade, Paulmy à Bayonne et Aguilera à Biarritz) au Pays basque. « Nous ne voulions pas que les patients soient victimes des négociations », explique Michèle Goya, infirmière et déléguée syndicale CFDT.
Une centaine de salariés avait répondu à l'appel devant l'entrée de la clinique Saint-Étienne pour exposer leurs revendications, à savoir une revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail.« Paradis pour les uns, pas de radis pour les autres », pouvait-on lire sur les banderoles. Un jeu de mot qui résume parfaitement les raisons de leur colère. « Le groupe a enregistré degros bénéfices en 2013 (plus de deux millions d'euros pour les cliniques bayonnaises et plus de 65.0000 euros pour Aguilera) et la direction ne nous propose qu'une augmentation de 17 euros par mois », chiffre la représentante syndicale. Une raison pour laquelle les délégués ont signé un PV de désaccord lors des dernières négociations salariales en juin.
Autre problème : la multiplication des contrats précaires (CDD) pour remplacer les départs des titulaires : «Nous savons qu'il y a un projet de regroupement des cliniques en 2015, mais nous devons continuer à travailler dans des conditions décentes d'ici là», ajoute Michèle Goya.
D'autres négociations auront lieu le 10 juillet sur le site de Biarritz entre les représentants du personnel et la direction. Le syndicat appelle ce jour-là les salariés à participer à un pique-nique identique entre midi et 14heures.