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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 06:54

http://www.agevillagepro.com/actualite-11225-1-politique-projet-de-loi-societe-vieillissement.html

Une promesse écrite de Manuel Valls

Les pessimistes en seront pour leurs frais : le plan de réduction des déficits de 50 milliards d’euros n’aura pas eu la peau du projet de loi Autonomie.

Manuel Valls, premier ministre, a promis, dans une lettre aux parlementaires de sa majorité, rendue publique lundi 28 avril, que le projet de loi sur l'autonomie des personnes âgées, serait "prochainement proposé" au vote des députés.

Les pessimistes qui, instruits par de multiples reports législatifs depuis 2008, craignaient que la loi Delaunay soit enterrée, vont recommencer à respirer. "Réformer notre pays, c'est préparer l'avenir en défendant notre vision de la société. C'est le but du texte sur l'Economie sociale et solidaire, en cours d'examen au Parlement, et du projet de loi sur l'adaptation de notre société au vieillissement, qui vous sera proposé prochainement", écrit Manuel Valls.

La déprogrammation de la loi dite Delaunay du conseil des ministres du 9 avril et la non-reconduction de Michèle Delaunay au portefeuille des personnes âgées au sein du nouveau gouvernement, avaient suscité un certain nombre de réactions inquiètes chez les professionnels de la gérontologie. Pascal Champvert, président de l’AD-PA, avait ainsi publiquement exprimé ses craintes de voir la CASA (contribution additionnelle de solidarité - 675 millions d’euros -, soit une taxe de 0,3% sur les pensions de rentraite) une nouvelle fois détournée de ses finalités : financer le budget de l’Etat au lieu de financer l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie).

La semaine dernière, les professionnels de l'aide aux personnes âgées avaient exprimé leurs craintes de voir le calendrier parlementaire durablement modifié.

Bien qu'aucune date n'ait été fixée, le soulagement est de mise. Guy Fontaine, secrétaire général de la FNAAFP/CSF, une des quatre fédérations d'employeurs du secteur de l'aide à domicile, s'est réjoui dans un communiqué de "cette annonce qui est la première expression du Premier ministre sur ce sujet".

"Nous attendons désormais que le projet de loi soit porté à l'ordre du jour d'un prochain Conseil des Ministres et que le Premier ministre s'engage sur un calendrier précis pour que cette loi soit portée le plus rapidement possible devant le Parlement afin de voir le jour au 1er janvier 2015 comme cela était initialement prévu", a-t-il ajouté.

Y.M

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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 06:31

Un projet de saisine est présenté à l’Autorité de la concurrence par la FHP, portant sur la situation concurrentielle du marché de l'offre hospitalière. La fédération a notamment peu apprécié la justification "de distorsion de la concurrence" par les pouvoirs publics pour neutraliser le Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) pour les cliniques.

La FHP a annoncé ce 16 avril par communiqué saisir l'Autorité de la concurrence pour statuer sur la discrimination dont seraient victimes les établissements privés lucratifs au gré des décisions des tutelles sanitaires. "Les cliniques et hôpitaux privés sont de plus en plus souvent marginalisés par des mesures discriminatoires prises à leur encontre sur le plan administratif, financier et fiscal", souligne la Fédération de l'hospitalisation privée. En novembre 2012, les pouvoirs publics ont neutralisé le Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) pour les cliniques privées "au motif de la distorsion de concurrence ainsi créée entre les acteurs hospitaliers", rappelle-t-elle (lire ci-contre), appuyant que "ce sont donc les pouvoirs publics eux-mêmes qui ont posé la question des écarts de traitement entre acteurs hospitaliers".

Trois pistes d'action engagées

Cet élément a été le déclencheur de la démarche d'investigation juridique de la FHP, explique-t-elle. Comme annoncé à plusieurs reprises par les responsables de la fédération ces derniers mois, elle a demandé à un cabinet d'avocat international d'explorer toutes les voies possibles. Parmi les divers leviers identifiés, le comité exécutif (Comex) de la FHP a privilégié trois pistes d'action : la saisine de l'Autorité de la concurrence, la question prioritaire de constitutionnalité, l'abus de position dominante. "Une première étape est franchie aujourd'hui et un projet de saisine est présenté à l'Autorité de la concurrence par le président de la FHP Jean-Loup Durousset", annonce la fédération. L'Autorité de la concurrence est une autorité administrative indépendante spécialisée dans le contrôle des pratiques anticoncurrentielles, l'expertise du fonctionnement des marchés et le contrôle des opérations de concentration. L'objet de la saisine porte sur "la situation concurrentielle du marché de l'offre de soins hospitaliers en France". Un état des lieux des discriminations et de la "politique d'affaiblissement" du secteur privé sera présenté, indique la FHP.

Autorisations et ressources financières visées

Plus précisément, le projet de saisine vise à pointer du doigt l'ensemble des "anomalies" constatées par le secteur, telles que l'octroi de ressources financières supplémentaires aux hôpitaux publics par le biais de subventions de retour à l'équilibre, ou d'avantages compétitifs. Sont également pointés comme anomalies le retrait, transfert ou refus d'autorisations nécessaires à l'exercice de l'activité de soins, conduisant à des coopérations sanitaires forcées ou défavorables à l'hospitalisation privée, et les dispositions des schémas régionaux d'organisation des soins (Sros) "favorisant les établissements publics et/ou associatifs et aboutissant à consolider à terme leur positionnement sur le territoire".

Pour Jean-Loup Durousset, "cette marginalisation peut signifier la disparition du secteur privé hospitalier à moyen terme alors même qu'il est essentiel à la conduite de la politique nationale de santé". Et de conclure : "La saisine de l'Autorité de la concurrence, régulateur expert et indépendant, permet de poser des questions fondamentales sur le maintien de la présence des établissements de santé publics et privés comme garantie de qualité et d'efficience économique sur le marché de l'offre de soins. Nous espérons que l'Autorité de la concurrence sera réceptive à notre démarche".

La FHP a déjà déposé un recours en avril 2013 devant le Conseil d'État sur la neutralisation du CICE, mais la haute juridiction administrative n'a pas encore rendu sa décision. Elle a également lancé une autre procédure à Bruxelles, qui est elle aussi toujours en cours.


La FHP-MCO demande le lancement d'une concertation sur les économies pour l'Assurance maladie

15/04/14 - 17h30 - HOSPIMEDIA |

La FHP-MCO accueille favorablement la nécessité de faire réaliser des économies à l'Assurance maladie annoncée par le Premier ministre, pour peu que celles-ci soient fondées sur "le principe d'efficience des dépenses". Elle demande que soit lancée à cette fin "rapidement" une grande concertation entre les acteurs hospitaliers et les pouvoirs publics.

La FHP-MCO annonce ce 15 avril dans un communiqué "accueillir favorablement la nécessité de faire réaliser des économies à l'Assurance maladie pour peu que celles-ci soient fondées sur le principe d'efficience des dépenses", suite aux annonces du Premier ministre, Manuel Valls (lire ci-contre). Elle s'étonne par ailleurs que de nombreuses pistes de réforme du système de santé, connues et rappelées année après année par la Cour des Comptes, "demeurent toujours inexplorées".

Rationalisation des dépenses et bonnes pratiques

"Le nouveau Premier ministre a évoqué la nécessaire restructuration de l'offre de soins hospitalière et la nécessité de réaliser dix milliards d'économies [10 Md€] dans le domaine de la santé. Nous y sommes bien entendu favorables pour peu que ces efforts reposent [notamment] sur l'équité entre les acteurs sanitaires publics et privés", souligne Lamine Gharbi, président de la FHP-MCO. En premier lieu, le financement des établissements de santé doit être "corrélé à l'activité de soins effective et aux missions de service public en toute équité et en toute transparence". Pour la fédération, "aucune logique économique ne peut justifier que l'Assurance maladie continue "d'acheter" une même prestation de soins à des prix différents". Or une clinique est remboursée 22% de moins en moyenne que l'hôpital public pour une même prestation de soin, souligne-t-elle, en référence au rapport de septembre 2011 de la Cour des comptes. La FHP-MCO rappelle que "le maintien de tels écarts de tarifs entre cliniques et hôpitaux publics génère un surcoût pour l'Assurance maladie, et donc pour la collectivité, de 7 milliards d'euros par an" et estime qu'il est "temps de reprendre et de terminer le processus de convergence des tarifs".

Par ailleurs, la question de l'efficience de chaque euro dépensé doit être mise en œuvre dans des délais plus courts que ceux annoncés par le ministère de la Santé, estime la FHP-MCO. "À titre d'exemple, l'accueil d'un patient précaire fait l'objet d'un remboursement moyen de 11 euros dans le privé et 31 euros dans le public", signale-t-elle, or les cliniques et hôpitaux privés "assument pleinement leur responsabilité en matière d'accueil social". Par ailleurs, le développement des recommandations sur les bonnes pratiques médicales "doit être accéléré dans tous les champs d'activité, en ville comme dans le monde hospitalier", afin d'éviter les actes inutiles.

Restructuration du secteur hospitalier public préconisée

La fédération préconise d'accélérer la mise en œuvre des pratiques de parcours de soins, notamment dans le cadre des pathologies chroniques, premier facteur d'évolution des dépenses et de poursuivre les efforts déjà effectués sur la pratique hospitalière notamment la réduction des durées de séjour et le développement de la chirurgie ambulatoire. Ce changement des organisations "doit être facilité par d'impératives mesures de simplification des conditions techniques de fonctionnement et de suivi d'activités, et ce en apportant de la lisibilité et de la visibilité sur les règles du jeu". Par ailleurs, "la non-restructuration du secteur hospitalier public et l'accumulation des déficits des hôpitaux entraînent des conséquences qui ne sont plus supportables, notamment l'accumulation d'une dette de 30 milliards d'euros, selon le dernier chiffre publié par la Cour des Comptes". "Qui va devoir régler la facture ? On ne peut plus continuer ainsi et il va donc falloir poser les questions qui fâchent : faut-il avoir une gestion plus rationnelle ? Faut-il fermer des hôpitaux publics ? Tous les experts savent que ce sera inévitable", affirme Lamine Gharbi, qui rappelle que le secteur privé a accompli une importante restructuration depuis 1990, avec un nombre de cliniques et d'hôpitaux privés divisé par deux en vingt ans.

Enfin, il "est temps que les missions de service public soient davantage partagées avec le secteur privé, comme le réclament depuis des années les cliniques et hôpitaux privés". Une centaine de demandes d'ouverture de services d'urgences privés est "toujours en souffrance", en plus des 132 services privés déjà existants, signale la fédération. Dans ce contexte, la FHP-MCO "accueille favorablement la proposition de la [FHF], de participer à l'accueil des urgences et aux missions de service public". "Oui, nous voulons remplir davantage de missions de service public. Nous sommes fortement demandeurs - c'est un point de consensus avec la FHF - et nous disons chiche ! Nous souhaiterions par exemple pouvoir développer la formation des internes et réaliser des greffes, activité que l'on nous interdit aujourd'hui", lance Lamine Gharbi. La fédération MCO demande donc que soit "lancée rapidement une grande concertation entre les acteurs hospitaliers et les pouvoirs publics afin que ces pistes de réformes soient étudiées, débattues et mises en œuvre dans l'équité et la transparence".



Le groupe Capio acquiert la clinique médico-chirurgicale Jean-Le Bon à Dax dans les Landes

17/04/14 - 12h15 - HOSPIMEDIA |

Le groupe Capio développe son offre de soins en Aquitaine grâce à l’acquisition de la clinique Jean-Le Bon à Dax, annonce Capio dans un communiqué le 16 avril. Le groupe Capio a en effet finalisé le 7 avril l’acquisition de cet établissement privé indépendant de 35 lits et places et 4 salles de bloc opératoire, qui se concentre essentiellement sur des chirurgies de spécialités en ophtalmologie, gastro-entérologie, stomatologie, ORL, chirurgie vasculaire et chirurgie plastique, esthétique et réparatrice. La clinique, qui a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 3,8 millions d’euros (M€), compte 43 salariés et une vingtaine de praticiens libéraux.

"Cette acquisition permet au groupe Capio, déjà bien implanté dans la région avec 3 établissements à Bayonne (les cliniques Lafourcade, Saint Étienne et Paulmy) et une clinique à Biarritz (clinique Aguiléra) de compléter son offre de soins médicale, chirurgicale et obstétricale", commente Nicolas Bobet, directeur régional de Capio. Nicolas Bobet a précisé à Hospimedia qu'il devenait directeur général de l'établissement et que l'actuelle directrice, Anne Matter, restait en poste, comme directrice opérationnelle de la clinique.



"La clinique Jean-Le Bon se distingue par une pratique importante de chirurgie ambulatoire", poursuit-il. "Nous aurons à cœur de l’accompagner dans son développement futur en lui permettant de tirer profit des synergies déjà existantes dans nos établissements du Pays basque et de bénéficier de notre expertise en matière de médecine moderne, axe majeur de notre stratégie et mise en œuvre dans tous les établissements du groupe", conclut Nicolas Bobet.

Capio Pays basque compte, avant cette acquisition, 4 établissements où travaillent 800 salariés et 200 médecins libéraux et où en 2013, plus de 90 000 patients ont été accueillis. Les cliniques de Bayonne (Lafourcade, Paulmy et Saint Étienne) doivent par ailleurs intégrer une nouvelle clinique, moderne, accessible et efficiente, d’une capacité de 254 lits et places, en septembre 2015, "dimensionnée à la l’image de la stratégie Capio", est-il également rappelé (lire ci-contre).

Le Centre chirurgical Montagard du groupe Vitalia a été inauguré à Avignon

17/04/14 - 12h28 - HOSPIMEDIA |

Après plusieurs mois de travaux confiés au maître d'œuvre Amo Partenaires, la direction, les médecins et le personnel de la clinique Montagard à Avignon (Vaucluse), établissement du groupe Vitalia, ont inauguré le 16 avril leur établissement, "flambant neuf", annonce Vitalia dans un communiqué.

Pour rénover cet établissement, qui compte une cinquantaine de lits, 6 millions d'euros ont été investis, indiquait en juillet 2013 à Hospimedia le directeur de la clinique, Clément Larcher (lire ci-contre). Il s'agissait d'offrir des chambres entièrement rénovées et climatisées, en hospitalisation comme en ambulatoire, en orthopédie et traumatologie. L'opération prévoyait également la construction d'un nouveau bloc opératoire de 4 salles, contre 3 dans l'ancien, situé un étage au-dessus du futur bloc. Une restructuration du parking, un ravalement de la façade et une rénovation complète du hall d'accueil, des ascenseurs, de la cuisine et de la cafétéria étaient également programmés.


Par ailleurs, à compter de cette inauguration, l'établissement s’appellera officiellement Centre chirurgical Montagard, une nouvelle dénomination choisie par les médecins et par les salariés de l’établissement. "Pendant plusieurs jours, personnels et médecins de l’établissement ont pu déposer leurs suggestions dans une urne placée dans le hall de la clinique", explique Vitalia, qui précise que les autres votes se sont portés essentiellement vers Centre orthopédique Montagard et que "pour l’anecdote, le choix "Clinique des beaux genoux" a recueilli deux bulletins".

Dans la région, "le nom de Montagard a toujours été synonyme de chirurgie de haut niveau". "Cette nouvelle dénomination renforce donc l’image d’un établissement bénéficiant d’une place essentielle dans l’offre de soins régionale", commente le groupe, qui précise que "pour des raisons historiques évidentes, il a semblé également nécessaire de conserver à cet établissement fondé en 1920 le nom de Montagard auquel les patients sont attachés". Par ailleurs, la clinique déploie l’informatisation du dossier patient. "Grâce au logiciel eMED, les médecins de l’établissement pourront informatiser la consultation pré-anesthésique, la prescription du traitement personnel ou encore la prémédication", annonce en conclusion le groupe privé.


Le secteur privé lucratif plaide pour sa "légitime" présence dans l'offre de soins en santé mentale

15/04/14 - 17h08 - HOSPIMEDIA |

Lors d'un colloque sur l'organisation des soins en psychiatrie, le président du groupe Sinoué a défendu la légitimité de la volonté du secteur privé lucratif à conforter sa présence territoriale et son rôle dans les prises en charge en santé mentale. Il a également évoqué les forces et faiblesses des cliniques, "entre innovations et contraintes", notamment financières.

Invité à un colloque de la Société médico-psychologique (SMP) à l'Hôpital Sainte-Anne à Paris, sur "L'organisation des soins et la spécialisation des pratiques en psychiatrie", le Dr Philippe Cléry-Melin, président du groupe Sinoué, et auteur par le passé d'un rapport remis au gouvernement en préfiguration du Plan psychiatrie et santé mentale (PPSM) 2005-2008, a présenté un panorama des forces et faiblesses des établissements privés lucratifs dans cette discipline. Il s'est ensuite interrogé sur les pistes d'avenir pour les établissements, complétant et rejoignant celles évoquées dans le rapport remis à l'UNCPsy à la ministre de la Santé fin 2013 (lire ci-contre). Il a souligné à l'auditoire, composé de chefs de clinique assistants, internes, praticiens hospitaliers et PU-PH, qu'encore aujourd'hui le "secteur de l'hospitalisation privée est peu connu". "Tout au moins, il est repéré à travers des préjugés, des positions qui me paraissent antiques et solennelles, et qui reflètent plutôt une guerre [public-privé] qui aujourd'hui, je l'espère, n'a pas vocation à se poursuivre", a-t-il souligné en préambule. À la question : "Faut-il avoir peur de l'avenir ?", le Dr Cléry-Melin a fait remarquer que le développement prévisible des pathologies mentales* et le "rôle déjà tenu par les cliniques (...) à côté des établissements sectorisés, rendent légitime leur volonté de conforter leur position dans l’ensemble des régions françaises".

Soins de qualité, spécialisés ou innovants

Selon lui, l'avenir des établissements en psychiatrie "passe par leur capacité à répondre à des besoins plutôt croissants par des soins de qualité, spécialisés ou innovants". Cela passe par plusieurs leviers : le développement de l’excellence dans le cadre d’unités spécialisées, la participation aux missions de service public, au parcours de soins, en intégrant la prévention, ainsi que la participation à la recherche et à la formation. Une expérimentation de délégation de tâches pourrait également être proposée par les établissements. Par ailleurs, le Dr Cléry-Melin estime que c’est "à l’échelon des régions que l’action doit être privilégiée". Cela implique de compléter l’implantation territoriale en offre de soins privée et d'augmenter la capacité des établissements qui n’ont pas la taille critique d’équilibre, de développer les alternatives à l’hospitalisation complète, ainsi que de "créer des structures médico-sociales destinées à la réhabilitation". Enfin, les cliniques auraient à gagner à une évaluation médico-économique de leurs prestations, estime le président du groupe Sinoué.

Une réputation "infondée"

Au volet des "forces" des établissements, il a souligné que les cliniques de psychiatrie "ont eu une réputation qui ne correspond plus à la réalité", réputation laissant supposer qu’elles délivraient au mieux des soins de confort pour patients aisés, atteints de troubles légers. "Aujourd’hui, malgré une implantation géographique inégale, elles jouent un rôle de recours dont on ne pourrait plus se passer", a estimé le Dr Cléry-Melin, dans un "contexte de pénurie de lits déjà perceptible et souvent mis en exergue par les médecins traitants". Il a rappelé que le privé lucratif accueillait des patients défavorisés, alors qu'entre 10 et 15 % de leurs patients relèvent de la CMU, et qu'ils prenaient en charge un panel varié de pathologies, dont des psychoses (10% des séjours), des démences et troubles envahissants du développement (près de 15% des séjours), voire, mais pour un très petit nombre d'établissements (6 cliniques), des hospitalisations sous contrainte. "Tout le monde ne souhaite pas obligatoirement aller se faire soigner dans l’hôpital de secteur, sans connaître leur médecin, en étant hébergé dans des conditions de mixité parfois traumatisantes, et parfois de confort, très primaires", a-t-il ajouté, assurant que "les cliniques ont l’avantage de garantir au patient un cadre d’hospitalisation à taille humaine associé à un accueil et un hébergement de grande qualité".

Différentiel de coût pour l'Assurance maladie

Chiffres à l'appui, le Dr Cléry-Melin a souligné que l'on peut estimer que le différentiel de coût entre les deux secteurs, supporté par l’Assurance maladie (AM), va de 1 (pour le privé) à 3,92 (pour le public). "Cela ne signifie pas cependant qu’il serait possible de modifier à la baisse le coût de l’hospitalisation (...) sur les bases des coûts du secteur privé, ne serait-ce que parce que celui-ci ne pourrait vivre sans éléments de rémunération supplémentaires non pris en charge" par l'AM, a-t-il commenté. Il a reconnu que les restes à charge pouvaient néanmoins être plus élevés pour les patients, alors que les cliniques doivent rester à l'équilibre, sans que les tarifs journaliers n'augmentent.

Il a ajouté que "cependant, l'on peut s’interroger sur le fondement de telles disparités entre les deux secteurs". "Certaines tiennent à des obligations institutionnelles incontestables (financement de l'extrahospitalier, accueil des patients sans consentement et des urgences), d’autres à des raisons souvent invoquées mais plus contestables (lourdeur des pathologies), ou à des raisons spécifiques au secteur public (taille des établissements, effectifs de personnel)", a-t-il poursuivi. Des différentiels de coûts qui ont en tout cas provoqué des débats au sein des internes et jeunes psychiatres, a-t-on constaté en marge du symposium.

Nombreuses attentes du privé

Parmi les attentes des cliniques, il a notamment cité la reconnaissance de leur rôle, en complémentarité avec les autres acteurs, y compris dans les actions de réhabilitation et d’accompagnement, dans le décloisonnement sanitaire, social et médico-social. La possibilité de se voir accorder des missions de service public ou d’intérêt général par les ARS est également citée, "ce qui commence, mais reste encore extrêmement flou et, en matière financière, extrêmement limité". Le développement de nouvelles alternatives à l’hospitalisation complète a, enfin, été cité, ainsi qu'une modification du financement vers une tarification à la pathologie. Et de déplorer pour conclure : "Au fond, aucun développement de l'offre de soins ne nous est fermé, si ce n'est ceux qui pourraient nous mettre en difficultés financières, dans un contexte de tarification incertaine."

Caroline Cordier

*L’OMS retient cinq maladies mentales parmi les dix pathologies les plus préoccupantes pour le 21e siècle : schizophrénie, troubles bipolaires, addictions, dépression, Troubles obsessionnels compulsifs (TOC).


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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 06:53

http://www.agevillagepro.com/actualite-11233-1-politique-loi-societe-vieillissement-ministre-pilotage.html

Est-ce la mobilisation des syndicats, des associations de retraités, des professionnels de la gérontologie ?
En tous cas, le Premier Ministre, Manuel Valls, à la veille du vote sur le pacte de responsabilité et solidarité, a affirmé aux députés que le projet de loi autonomie sera présenté au conseil des ministres « avant cet été ».

Le projet de loi Delaunay de programmation et d'adaptation de la société au vieillissement doit se déployer sur plusieurs années.

A court terme l'enjeu est la mobilisation des crédits issus de la CASA : Contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie, vers les services d'aides à domicile, l'aide aux aidants, la rénovation des logements foyer, le forfait autonomie...

Chargée de la famille, des personnes âgées et de l'autonomie, la secrétaire d'Etat Mme Rossignol semble immédiatement aspirée par les dossiers "famille" (co-parentalité, autorité parentale, intérêt de l'enfant, droit es femmes et égalité des chances).

Sa ministre de tutelle, Marisol Touraine, pourrait alors reprendre le projet de loi autonomie.

L'avenir nous le dira. mais à l'heure actuelle aucun ministre ne s'est clairement positionné.

Deux ministres ne seraient pas de trop pour porter la parole des plus âgés des professionnels de la gérontologie et pour peser face aux éventuels arbitrages défavorables et aux risques de détournement de la CASA.

Annie de Vivie, fondatrice d'Agevillage.com

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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 06:29

Dans son livre blanc 2014, le Synerpa présente les grands axes stratégiques de sa politique de développement. La fédération des établissements privés commerciaux souhaite se déployer en dehors du champ des Ehpad et vise notamment le secteur du domicile.

Aller vers le domicile mais aussi vers les Soins de suite et de réadaptation (SSR), le secteur public ou encore le champ du handicap, voilà les pistes de travail annoncées par le Synerpa dans son livre blanc, présenté le 15 avril à Lille (lire ci-contre). Dans ce texte, la fédération des établissements médico-sociaux privés commerciaux énonce ses grands axes stratégiques, au-delà des questions de tarification.

Après les résidences-services, poursuivre l'ouverture

L'objectif du Synerpa est donc de "sortir du microcosme de l'Ehpad", annonce à Hospimedia Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du syndicat. Une première ouverture a eu lieu avec l'arrivée de résidences-services seniors dans la fédération. "Actuellement nous sommes en train de travailler sur le champ du domicile car deux gros adhérents, DomusVi et Orpéa ont fait le choix d'aller sur ce secteur", ajoute-t-elle.

Plusieurs fédérations existent dans le champ commercial du domicile, telles que la Fesp ou la Fedesap*, mais pour Florence Arnaiz-Maumé, les groupes privés allant vers ce secteur ont besoin "d'une grande représentation syndicale", dont le cœur de métier serait les personnes fragilisées. "Aujourd'hui nous sommes en discussion avec la Fedesap", lance la déléguée générale. Un premier rapprochement s'est opéré entre les deux fédérations, puisqu'elles ont réalisé une plateforme de messages commune en vue de la conférence de progrès pour l'emploi dans les services à la personne, dont la date n'est toujours pas fixée. Un rapprochement plus formel n'est toutefois pas encore arrêté. "On se rend bien compte que les métiers sont les mêmes, c'est la manière de travailler qui est différente", ajoute-t-elle. Face à une omniprésence du monde associatif, le Synerpa entend également rééquilibrer le secteur. "Là où nous nous sommes implantés, nous avons contribué à une amélioration globale de toute la profession. Nous avons amené de la modernité, de la rénovation, des fonds et du savoir-faire."

Se rapprocher du champ des SSR

Un rapprochement avec le champ du SSR est également en réflexion. "Du point de vue de la population accueillie, de l'architecture et de l'activité, le SSR est plus proche de l'Ehpad que des cliniques MCO", analyse Florence Arnaiz-Maumé. Si la fédération regarde également du côté du secteur public et du champ du handicap, c'est pour une autre raison. Les difficultés de rénovation du parc immobilier d'une part et le manque de structures d'autre part font penser au syndicat qu'il pourrait apporter sa capacité à mobiliser des fonds privés et son expérience dans la prise en charge des personnes fragiles. "Se pose encore la question de savoir s'il est possible de faire de la marge sur une activité telle que l'accompagnement du handicap mais c'est une réflexion que l'on mène." Et si le Synerpa veut étendre son champ d'action, c'est parce que "l'enjeu est aussi en termes de force de frappe", affirme sa déléguée générale.

Œuvrer à plus de simplification

Au-delà de ses perspectives d'extension, le Synerpa appelle aussi à plus de simplification dans la vie des Ehpad. Pour le syndicat, le "choc de simplification" peut aussi trouver écho dans le médico-social et notamment, pour Florence Arnaiz-Maumé, du côté de la procédure budgétaire. Selon elle, il faudrait supprimer l'obligation pour les établissements de présenter chaque année un budget prévisionnel. Une procédure chronophage, qui pourrait être remplacée par des contrôles a posteriori. "L'Uniopss est la seule fédération qui y tient encore", lance Florence Arnaiz-Maumé, qui plaide à nouveau pour la parution du décret instaurant l'État des prévisions de recettes et de dépenses (EPRD). Autre biais de simplification, la procédure de l'évaluation externe, "un enjeu majeur également", pour la déléguée générale.



* Fédération du service aux particuliers (Fesp), Fédération des services à la personne et de proximité (Fedesap)

Les dernières valorisations salariales du Synerpa

Le Synerpa a révisé au 1er avril 2014 ses grilles de classification des personnels des établissements accueillant des personnes âgées. Une mesure correspondant aux avenants signés le 4 décembre 2013, suite aux négociations sur la valeur du point avec les partenaires sociaux. Pour cette année, la valeur du point passe donc de 6,92 à 6,98. Le salaire minimal conventionnel d’un employé au coefficient 208 sera donc de 1451,84 € brut à partir du 1er avril 2014, contre 1439,36 € (salaire convenu en 2013 suite à la revalorisation du 1er juin 2013).

Les salaires de l'aide à domicile et des Ehpad sont les plus bas du secteur social et médico-social

16/04/14 - 18h06 - HOSPIMEDIA |

Postes peu qualifiés, temps partiels, féminisation importante... Le secteur social et médico-social accumule les désavantages. À tel point "qu'il fait partie de ceux dont la rémunération nette est la plus basse" à en croire la Drees. À cette observation initiale, le dernier Études et résultats identifie également des disparités importantes au sein même du secteur. Premières victimes de cette double peine, l'aide à domicile et les établissements pour personnes âgées.

Sur les 1,7 million de salariés du social et du médico-social - soit 6,7% des actifs occupés en France - le salaire médian avoisinait les 1 470€ en 2011 (net mensuel en équivalent temps plein - ETP). Bien loin des 2 130€ affichés au national*. Si le secteur public semble mieux s'en tirer - 1 542€ contre 1 400€ pour le privé, et un éventail des salaires plus resserré et plus de temps complet - les disparités les plus marquées sont surtout intra-sectorielles. Avec une médiane de 1 274€ (1 363€ dans le public et 1 185€ dans le privé), l'aide à domicile figure en queue de peloton en termes de salaires. Sur ce secteur qui emploie les personnes les moins qualifiées, les salaires des 25% des personnes les moins rémunérées sont proches du Smic, d'après la Drees, de l'ordre de 1 072€ en 2011. Vient peu après le secteur des personnes âgées. Avec les secteur des adultes en difficulté et de l'accueil des jeunes enfants, le champ de l'âge présente lui aussi un faible taux de rémunération : 1 493€ (1 542€ dans le public, contre 1 445€ dans le privé). Ces deux champs, s'ils présentent de bas salaires, sont aussi ceux qui affichent l'éventail le plus resserré.

La corrélation est logique cependant : "il s'agit, en effet, de secteurs homogènes en termes de qualification des salariés et des professions", analyse la Drees. Professions qui sollicitent en très grande partie le travail d'employés plutôt que celui de cadres ou de professions intermédiaires. Comment comprendre de telles différences de salaire ? Sans surprise, la féminisation et la part importante de temps partiels pèse dans la balance. Ces deux caractéristiques sont d'ailleurs souvent associées. Ainsi, le secteur de l'aide à domicile, qui présente 97% de femmes parmi ses salariés (contre 54,3% au national), est aussi le secteur avec le moins de temps complets. À peine un tiers (32,2%) de la masse salariale, contre 61,4% sur l'ensemble du secteur médico-social et 80,8% en France.

Si la part des femmes est également plus marquée dans le champ des personnes âgées (87%), les temps complets se montent tout de même à près de 70% des postes, soit 9 points de plus que sur l'ensemble du social et du médico-social. Des bons chiffres se ternissent au regard du nombre de contrats à durée indéterminée dans le privé : seulement 64,8% des salariés (71% sur le secteur complet).



* "En 2011, les salaires ralentissent de nouveau en euros constants", Insee.

Une étude sur un an des activités Siel Bleu dans trois Ehpad montre des gains physiques notables

17/04/14 - 18h13 - HOSPIMEDIA |

Le groupe associatif Siel bleu (Sport, initiative et loisirs) qui promeut l'utilisation de l'activité physique adaptée comme outil de prévention a passé avec la Fédération française des associations de médecins coordonnateurs (Ffamco) une convention nationale de partenariat pour développer les interventions des intervenants Siel Bleu en Ehpad. Objectif visé : entretenir le potentiel restant des personnes âgées dépendantes. Pour dépasser le stade du ressenti, les partenaires ont décidé de faire une évaluation-test des méthodes Siel Bleu et ont donc retenu comme terrain d'étude le Limousin.

Après un an d'observation (à partir de janvier 2013), de manière générale, le groupe qui a bénéficié des séances Siel Bleu à raison de trois fois par semaine "a vu au minimum une stabilisation de l'équilibre et de la marche contrairement au groupe témoin" - qui n'était inscrit à aucune activité Siel Bleu - et qui a eu certaines dégradations de son état physique, a constaté Delphine Chalier, responsable départemental Siel Bleu (pour la Haute-Vienne) dans le compte rendu de l'étude qu'elle a présentée au Printemps des Ehpad à Limoges le 15 avril. C'est surtout en matière d'équilibre dynamique que les gains sont les plus importants. L'amélioration semble moins marquée en termes d'équilibre statique et de bilan transfert chaise, ajoute-t-elle.

Outre les bilans moteurs, la perception de la qualité de vie qu'ont les deux groupes a également été analysée. Sur cette thématique les résultats du groupe témoin ont peu varié dans le temps, contrairement au groupe qui participait aux activités Siel Bleu. Le questionnaire sur la qualité de vie concernait par exemple l'appétit, le sommeil, les douleurs... au quotidien. Sur ces items, la personne interrogée devait s'auto-évaluer. Au final le groupe test ayant une activité physique adaptée a - au bout d'un an - un jugement sur sa qualité de vie nettement plus favorable que le groupe témoin.

L'étude a été menée dans trois Ehpad de Haute-Vienne. Ont participé à ces évaluations la résidence Jean Mahaut à Nieul, la résidence Les chênes à Couzeix et la résidence du Parc à Panazol. Dans chaque structure ont été constitués deux groupes de 12 personnes. L'un étant un groupe test participant aux activités de Siel bleu et l'autre un groupe témoin ne suivant pas les séances d'activité physique adaptée. Une première évaluation des participants a été réalisée avant qu'ils s'inscrivent au programme Siel, puis à six mois et à un an. Ces évaluations ont concerné les capacités motrices - transfert assis-debout, équilibre statique et dynamique, double tâche et réaction d'équilibration - ou encore la qualité de vie. Le groupe test a pratiqué trois séances par semaine de gymnastique sur chaise et suivi des actions de prévention des chutes. La confrontation de l'ensemble des données de conservation de l'autonomie avec le nombre des chutes est encore en cours d'évaluation, seule une structure a été évaluée.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 06:47

http://www.silvereco.fr/le-noble-age-va-lancer-des-ehpad-accessibles-a-tous/3115747

Le Noble Âge, gestionnaire d’Ehpad, souhaite compléter son offre en proposant des services d’hébergement durable ou temporaire pour les personnes fragiles à des prix modérés. Le groupe Noble âge est présent dans plusieurs régions en France, notamment l’Ile-de-France, le quart Sud Est et la région nantaise, grâce à un réseau comptant 50 établissements.

Le coût mensuel moyen en Ehpad s’élève à 2892 €, avec un reste à charge qui peut être important. Or, avec la transition démographique que connait la France, il est important de pouvoir permettre à tous l’accès aux Ehpad. Plus d’1 million de personnes âgées sont actuellement dépendantes, elles seront le double d’ici 20 ans. À ce même horizon de temps, le 3ème âge représentera 33% de la population française.

Permettre à tous les âgés d’accéder aux Ehpad

Avec le vieillissement de la population française, la demande de placement en établissement spécialisé pour les personnes âgées dépendantes grandit : on estime à 10 000 les demandes de placement pour 5 000 créations de places par an. Cependant, une grande partie de la population ne peut pas s’offrir les services d’hébergement des Ehpad par manque de moyens financiers.

Le groupe Noble Age souhaite donc proposer une gamme d’Ehpad à tarifs modérés. Il pourra ainsi élargir davantage ses capacités d’accueil dans ses établissements et sa mission auprès des personnes dépendantes.

Grâce à un investissement de 80 millions d’euros par an alloué à la construction de nouveaux bâtiments et de 8 millions d’euros par an pour renouveler le matériel, le Noble Âge souhaite proposer aux personnes âgées les moins favorisées la possibilité de choisir un Ehpad agréable, convivial et accueillant pour un tarif modéré.

Le service dispensé par les Ehpad se divise, en terme de coûts en trois forfaits :

  • les soins,
  • la prise en charge de la dépendance
  • l’hébergement.

Concernant les personnes âgées défavorisée, les soins sont entièrement pris en charge par l’assurance maladie. Le forfait dépendance est financé en partie par l’APA. Les plus démunis ont également la possibilité d’obtenir une aide sociale du département à l’hébergement ou une aide au logement, via la caisse d’allocations familiales (CAF) ou la mutuelle sociale agricole (MSA), le reste étant à la charge des bénéficiaires.

Interrogé parSilvereco.fr, Jean-Paul SIRET – Président de Noble Age -avance que ce nouveau concept est issu de plus de 4 ans de recherche, la quadrature du cercle invitant à trouver une solution pour « un Ehpad à 65 € par jour, non subventionné et répondant à une clientèle légitimement de plus en plus exigeante ».

Le nouveau concept défendu par Nôble Age se présente en plusieurs maisonnées de 20 à 25 résidents, des unités de vie qui alors qu’elles sont regroupées bénéficient de services en communs.

Les ingrédients de la réussite pour Jean-Paul SIRET :

  • Acheter au meilleur prix : les terrains à bâtir notamment,
  • Mieux gérer les économies d’échelle : en regroupant des petites unités à taille humaine,
  • Intégrer tous les métiers de la chaine de valeur en interne (de la construction à la gestion du quotidien).

2 établissements ont déjà vu le jour à La Rochelle et Vannes, en 2014 ce sera le tour du Mans puis de la Ferté sous Jouarre, alors que le 5ème établissement devrait être ouvert en 2015 à Tours.

Le Noble Âge va lancer des Ehpad accessibles à tous.
Le Noble Âge va lancer des Ehpad accessibles à tous.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 06:27

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203453595130-quatre-fonds-s-affrontent-pour-controler-domusvi-665935.php

Selon les informations de « Capital Finance », quatre candidats sont en lice pour prendre le contrôle de DomusVi, le numéro trois français des maisons de retraite. Trois sont des fonds de capital-investissement « classiques », en l'occurrence PAI Partners, Charterhouse et ICG. Le dernier investisseur en lice est Antin IP, un fonds d'infrastructures. Une valeur d'entreprise de 600 millions d'euros est évoquée pour cette opération. La structure actuelle du capital de DomusVi résulte du rapprochement de l'opérateur avec son confrère Dolcéa, en 2010. Il est depuis codétenu par deux actionnaires : un holding contrôlé par le fondateur, Yves Journel et une entité dont le propriétaire est Jean-François Gobertier, initialement à la tête de Dolcéa.

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 18:17

L'article ci-dessous est vraiment édifiant, mais fallait-il s'attendre à une politique sociale et salariale de la part de nos nouveaux dirigeants?

Tour de vis sur tout les établissements ou l'on ne remplace plus à 100% au nom du sacro saint TO(taux d'occupation) et du ratio salarié-es/résidants, investissement en berne, pressions sur les salarié-es et j'en passe des vertes et des pas mûres.............

Ou l'on apprend qu'en plus des 15 millions d'euros de soi-disante synergie on en rajoute...26 millions de plus!!!!!!!!!!!! Pas étonnant qu'il y en ai 1 qui se soit barré avec 8 millions d'euros!!!!!!!!!!!!

Mais je vous laisse lire cet article et après ça vous irez re-lire votre bulletin de salaire.

Et dire que certain-es qui se disent "défenseurs" des salarié-es cautionnent ça....

c'est quoi un syndicat réformiste? c'est ça:

 

 

Parmi les organisations syndicales françaises réputées réformistes on trouve :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndicalisme_r%C3%A9formiste

 

 

 

 

 

 

 

Korian-Medica en tête du SBF 120, Exane BNP Paribas à l'achat;

 

 

PARIS, 7 mai (Reuters) - L'action Korian-Medica est en tête des hausses de l'indice SBF 120 mercredi matin à la Bourse de Paris, Exane BNP Paribas ayant relevé sa recommandation de "neutre" à "surperformance" avec un objectif de cours porté de 21 à 33 euros.

Selon l'intermédiaire, le marché sous-estime les synergies potentielles de la récente fusion entre Korian et Medica, qui devient un leader européen des maisons de retraite.

Dans une note, Exane estime que les synergies en termes de chiffre d'affaires et de coûts pourraient augmenter l'Ebit combiné de 26 millions d'euros dans les trois ou quatre prochaines années - qui s'ajouteraient à l'impact positif de 15 millions d'euros déjà annoncés.

Le broker revoit en hausse ses estimations d'Ebit, de 60% pour 2014 et de 86% pour 2015. En revanche, il abaisse ses estimations de bénéfice par action de 28% pour cette année et de 19% pour 2015 afin de tenir compte de la rémunération des actionnaires de Medica prévue par l'accord de fusion.

A 11h00, Korian-Medica bondit de 6,05% à 28,74 euros tandis que le SBF 120 recule de 0,17%. (Raoul Sachs, édité par Dominique Rodriguez)

 

 

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0NT2Y920140507

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 06:15

Comment gagner de l'argent sur notre dos sans rien faire, facile, il suffit d'être actionnaire...............

Comme nous l'annoncions dans un précédent post, ICI, on apprend aujourd'hui que Batipart, société gérée par Charles Ruggieri et principal actionnaire passe sous la barre des 15%:

Korian-Medica: Batipart sous la barre des 15%.

Cercle Finance, publié le 06/05/2014 à 16:05

Le 'groupe Batipart' a déclaré à l'AMF avoir franchi en baisse, le 2 mai 2014, les seuils de 15% du capital et des droits de vote de Korian-Medica et détenir 14,35% du capital...

Le 'groupe Batipart' a déclaré à l'AMF avoir franchi en baisse, le 2 mai 2014, les seuils de 15% du capital et des droits de vote de Korian-Medica et détenir 14,35% du capital et des droits de vote du groupe de prise en charge de la dépendance.

Ce franchissement de seuils résulte d'une cession d'actions Korian-Medica sur le marché. À cette occasion, la société Batipart Invest a franchi individuellement en baisse les mêmes seuils.


http://votreargent.lexpress.fr/bourse/korian-medica-batipart-sous-la-barre-des-15_365614.html

+ de 8 millions d'euros sur un simple coup de baguette magique! A surveiller dans l'avenir le pourquoi de cette baisse de capital de Charles Ruggieri et de Batipart...On revend au plus haut pour racheter au plus bas? simple manœuvre boursière et capitalistique? Tout simplement un désengagement?

A voir si Charles...attend de meilleurs auspices!!!

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 06:36

http://www.boursereflex.com/actu/2014/04/28/acquisition_importante_en_allemagne

Orpéa a acquis le groupe Silver Care en Allemagne auprès de la société de private equity, Chequers Capital. Dans la foulée, le gestionnaire d'Ehpad a relevé son objectif de croissance de chiffre d'affaires 2014. Le réseau de Silver Care se compose, à ce jour, de 61 établissements, représentant 5 963 lits dont 290 lits en construction qui ouvriront en 2014, a indiqué le groupe français. Le rachat de ce réseau, qui développera un chiffre d'affaires d'environ 200 millions d'euroscette année, sera intégralement payée en numéraire, et financée par la trésorerie d'Orpéa.

L'acquisition sera effective le 1er juillet 2014 et consolidée dans les comptes d'Orpéa à compter de cette date. Elle sera relutive sur le bénéfice par action du groupe dès 2014, avec une amplification à partir de 2015.

Ainsi, pour la deuxième fois depuis le début de l'année, Orpéa a relevé son objectif de chiffre d'affaires pour l'exercice 2014 à 1,93 milliard d'euros, contre 1,83 milliard précédemment, soit une croissance de 20% par rapport à 2013.

Le directeur général d'Orpéa, Yves Le Masne, a déclaré : "Après l'acquisition de Senevita en Suisse en mars dernier, l'acquisition de Silver Care en Allemagne concrétise l'accélération de la stratégie d'expansion internationale d'Orpéa".

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un de la prise en charge de la dépendance en Europe, avec un parc immobilier de santé de plus de 40 000 lits, dont 17 % à l'international, par acquisition de Artevida et Medibelge ;

- Positionnement sur deux secteurs défensifs- les maisons de retraite médicalisées ou EHPAD et les cliniques de réadaptation ou psychiatriques ;

- Trois fortes barrières à l'entrée : investissements immobiliers, coûts salariaux et contraintes réglementaires croissantes ;

- Forte croissance en Belgique, l'international progressant de 58 % au 30 juin ;

- Réservoir de 8 500 lits, soit 20 % du total, d'où un fort effet de levier sur les marges ;

- Priorité désormais donnée à la génération de cash flows grâce à la hausse de la rentabilité portée par la montée en régime des 4 000 lits ouverts en deux ans, les établissements matures représentant 79 % du réseau contre 68 % en 2008 ;

- Renforcement des fonds propres à fin 2013 par une augmentation de capital réservée.

Les points faibles de la valeur

- Forte exigence des investisseurs sur la qualité des résultats ;

- Modeste revalorisation, pour 2014, de l'index de revalorisation des prestations d'hébergement des EHPA et EHPAD en France ;

- Endettement relativement élevé mais adossé à 86 % à des actifs immobiliers de qualité ;

- Rendement encore faible malgré un taux de distribution de 33 % des résultats.

Comment suivre la valeur

- Valeur défensive souvent associée au secteur immobilier (propriétaire de 50 % de son parc immobilier, valorisé 2,4 MdsEUR) ;

- Sensibilité aux aides publiques pour la prise en charge de la dépendance et à la future réforme gouvernementale sur l'aide à la dépendance ;

- Développement en Chine avec des premiers projets « haut de gamme » à Shanghaî qui devraient être lancés fin 2013 ;

- Acquisitions en France dans le secteur associatif (25 % des capacités du marché), pénalisé par le recul des subventions ;

- Réalisation des objectifs 2013 de hausse de 12 % du chiffre d'affaires à 1,6 MdEUR, de progression de la rentabilité et de stabilité de la dette ;

- Rumeurs récurrentes d'OPA, fondées sur le désengagement partiel de la famille fondatrice Marian (8,09 % des actions), au profit du fonds de retraite canadien CPPIB, désormais actionnaire à hauteur de 15 %.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 06:17

http://lorraine.france3.fr/2014/05/05/nancy-greve-de-la-faim-aux-urgences-du-pole-medical-vitalia-de-gentilly-471199.html

Des personnels Pôle médical Vitalia de Nancy-Gentilly ont cessé le travail lundi 5 mai 2014 en solidarité avec une aide soignante qui a entamé une grève de la faim. Ils entendent ainsi dénoncer des erreurs de salaires. Une délégation de Sud santé a déposé un droit d'alerte.

Nancy : grève de la faim aux urgences du Pôle médical Vitalia de Gentilly.

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