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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 21:32

145 € - c’est le montant du loyer (HT/m²/an) de Medica France, dans l’immeuble à énergie positive « Le Rubis », réalisé par Artea et situé dans le parc d’activités d’Aix-en-Provence (13).

 

Philippe Baudry, président - Artea

GREEN - 22.12.2010

La foncière Artea développe, en partenariat avec la Caisse des Dépôts, un nouveau concept de parc tertiaire à énergie positive à Meyreuil (13), le premier du genre en France. L’Arteparc comprend 9 immeubles de bureaux et compte proposer des dispositifs « verts » innovants pour réduire l’impact environnemental des activités des sociétés accueillies sur le site. Entretien avec Philippe Baudry, président d’Artea.

 Philippe-baudry

 

« Nous prétendons au titre de premier parc tertiaire environnemental à énergie positive en France»

Business Immo Green : Vous développez le premier parc tertiaire à énergie positive en France. En quoi consiste ce projet ?
Philippe Baudry : Nous nous sommes associés avec la Caisse des dépôts (à hauteur de 35% pour eux et 65 % pour Artea) au sein d’une société ad-hoc au capital de 5 M€. Notre foncière a conçu un écosystème environnemental, dont l’ambition est de faire d’un cadre de travail un cadre de vie convivial, en limitant l’impact sur l’environnement. Situé à Meyreuil au pied d’une sortie de l’autoroute A8, à 5 km du centre-ville d’Aix-en-Provence, l’Arteparc comprend 9 immeubles de bureaux et développera 15 000 m² Shon au sein d’espaces verts préservés. Il pourra accueillir une trentaine d’entreprises, 600 personnes et 450 véhicules. Depuis 2006, notre foncière s’est positionnée sur le développement durable. Nous visons, pour toutes nos nouvelles réalisations, une consommation située entre 50 et 30 kWh d’énergie primaire/m²/an.

BIG : Quelles ambitions énergétiques poursuivez-vous à l’Arteparc ?
PB : Une consommation des immeubles réduite à 30 kWh d’énergie primaire/m²/an, grâce au système de géothermie à axe vertical qui exploite une température sous terre stable, été comme hiver. La performance de la pompe à chaleur est ainsi multipliée par deux. Nos immeubles BBC seront aussi à énergie positive avec une ferme solaire constituée de 10 centrales solaires, 9 en toiture et 1 auvent sur parking, d’une puissance totale d’1 MW. Cette ferme couvrira l’équivalent électrique de 100 % des besoins énergétiques de l’Arteparc. Grâce à ces centrales solaires intégrées au bâti, les bâtiments produiront 1 200 MWh/an. L’Arteparc devrait également recevoir une mini-éolienne qui alimentera pour partie les équipements communs comme l’éclairage public, le contrôle d’accès, etc. L’arrosage des jardins sera assuré par la récupération des eaux de pluie. L’ensemble des chantiers du parc va faire l’objet d’un contrôle de qualité intégrant thermographie infrarouge, infiltrométrie, pour contrôler l’enveloppe du bâtiment à la demande de Certivéa avec qui nous visons un niveau BBC Effinergie 2005. Grâce à ses centrales solaires, l’Arteparc peut prétendre au titre de premier parc tertiaire environnemental à énergie positive en France.

BIG : Comment les utilisateurs vont-ils être associés à ce concept ?
PB : Nous avons mis en place plusieurs dispositifs. Le premier d’entre eux est un dispositif de transport doux à très faible émission de CO2 : nous allons expérimenter la mise à disposition de 5 véhicules électriques, qui seront proposés en libre-service pour les transports de la journée pour démarrer. La réservation se fera via notre système de communication Greenview. Ce portail est un tableau de bord interactif, que nous installons dans le hall de nos immeubles environnementaux. Il diffuse sur grand écran plusieurs types d’informations : les consommations et la production d’énergie du bâtiment, la température extérieure et intérieure, les émissions de CO2, la consommation et la production d’eau… Sur ce portail, nous allons également proposer un site de co-voiturage avec un point de rencontre dédié à l’entrée du parc. Enfin, les parkings en sous-sol seront en partie équipés avec une prise permettant de recharger les véhicules full hybride et tout électrique.

BIG : Où en est le projet aujourd’hui ?
PB : Fin 2010, nous avons déjà livré deux immeubles, qui sont entièrement loués. Trois nouveaux immeubles seront livrés à leurs locataires en juin et juillet 2011. Fin 2012, l’Arteparc sera entièrement terminé.

BIG : Le parc est-il entièrement pré-commercialisé ? Quels sont les niveaux de loyer ?
PB : Aujourd’hui, il est pré-commercialisé à hauteur de 50 %. Nos premiers utilisateurs sont BNP (500 m²) Softway Medical (3150 m²), Pharmagest Interactive (746  m²), Voltalia (524 m²) Grifols (323 m²) et Quicksilver.  Pour ce qui est des loyers, nous optons pour une fourchette basse, à 145 €/m²/an. A titre de comparaison, à Aix-en-Provence, les loyers s’évaluent entre 145 € et 160 €/m²/an pour le neuf. Quant à nos charges, nous faisons en sorte qu’elles soient inférieures à 20 €/m². Nous ne réintégrons pas les surcoûts de construction de nos bâtiments, pour lesquels nous estimons le coût de construction à près de 1 500 €/m². En échange, nous attendons une plus grande fidélité de nos utilisateurs dans le temps.
 

 

AUTEUR(S)

No_portrait
Sophie Da Costa
Journaliste - Business immo

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 21:27
23/12/10 10:17 MEDICA : Gilbert Dupont a réduit son objectif de cours

 
(AOF) - Gilbert Dupont a réduit son objectif de cours sur Medica de 18,7 à 16,4 euros tout en confirmant son opinion Acheter après une visite privée. Le broker a compris que l'environnement actuel (mise en place difficile des ARS, budget resserré des régions, volonté à peine voilée de l'Etat de restructurer le parc existant...) allait contraindre le groupe à recourir un peu plus que prévu initialement aux acquisitions pour atteindre son objectif d'une hausse de chiffre d'affaires de 45% sur la période 2010-2012.
Pour atteindre cet objectif, le bureau d'études pense que le groupe s'appuiera sur une croissance organique pure (hors ouvertures) de 3% par an, un pipeline de 2540 lits (1740 en construction, 800 en restructuration) et un rythme d'acquisitions de 40 millions d'euros de chiffre d'affaires par an (20 millions d'euros en année pleine la première année).
Selon Gilbert Dupont, La croissance des bénéfices par action sera moins forte qu'anticipé sur les prochains exercices en raison de frais financiers et d'un taux d'imposition (34% contre 30%) sous-estimés jusqu'à présent dans ses prévisions.

 

http://bourse.six-telekurs.fr/fininfo/GetConseils.event?lg=fr&urlAction=GetConseils.event%3Flg%3Dfr&idnews=AOT101223_00114886&numligne=5&date=101223 

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 20:03

 

Le C I E communique...

 

Les membres du C I E souhaitent de bonnes fêtes de fin d’année aux salarié(e)s des filiales de Médica France.

 

Explications des couacs au niveau des bons cadeaux noël et colis gourmands

 

Cette année , pour gérer le C I E, il n’y a que deux personnes, et pour faciliter le travail ,La Direction Générale a transmis les listings du service paye de Novembre..qui normalement doivent être a jour…….. L’an dernier , nous étions passer par les sites pour avoir les listes , et cela avait été un bordel invraisemblable. Sur certains sites, par exemple, le 5 janvier, nous étions encore dans des corrections d’erreur de listing, et la plaisanterie avait coûtée 7000 €euros. Il faut savoir que le C I E a un petit budget, qui n’est en aucun cas ressemblant a celui d’un Comité d’entreprise….et encore il y a trois ou quatre ans , il n’y avait rien…….Donc oui cette année il y a eu des erreurs, nous en sommes conscients, mais si les listings étaient tenus a jour, cela aurait pu être éviter…et en aucun cas les membres du C I E n'en sont responsables.

 

Les membres du C I E sont preneurs d’idées pour que l’année prochaine tout ce passe correctement.. Mais par contre, nous n’acceptons pas les insultes , les leçons a 2 euro, les remarques désobligeantes, etc.….. A prendre trop de remarques, les membres du C I E ce sont posé la question sur le devenir….. « Après tout, si il y avait démission de notre part, plus personnes pour gérer les filiales et donc plus de noël , donc plus d’insultes…..Retour a la case départ. »

 

Heureusement certains sites comme pour ne pas le citer «  Montjoy a BRIANCON » et d’autres nous ont envoyé des remerciements et ont reconnu le travail effectué.. Ce qui nous a poussé a bien réfléchir et a prendre la sage décision de continuer……Merci a vous, et quand aux autres ronchonneurs et donneurs de leçons de morale etc.

Juste un dernier mot ( replonger vous trois ans en arrière et surtout n’oublier pas d’où vous venez, personnes ne peut oublier ses racines…..) et ce n’est pas en détruisant le peu que l’on a que l’on avance , mais par contre, réflexion et aide, font avancer dans le bon sens.

 

 

 

 

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 08:32

Offre d'emploi RESPONSABLE PAIE ET ADMINISTRATION DU PERSONNEL H/F

Référence Apec : 27882130W-5599-6223
Référence société : APEC/RPAP/12/10
Date de publication : 21/12/2010
Société : MEDICA FRANCE
Voir toutes les offres de cette société
Type de contrat : CDI
Lieu : ISSY LES MX
Salaire : Selon profil
Expérience : Expérimenté

 

MEDICA FRANCE, Groupe de Santé Privé, est un Acteur de Référence spécialisé dans la prise en charge de la dépendance pérenne et temporaire. Le Groupe a développé un réseau de qualité composé de 164 établissements médicalisés en France et en Italie, 6800 collaborateurs.




Dans un contexte de forte croissance, nous recherchons un nouveau collaborateur : Responsable Paie et Administration du Personnel h/f, afin de sécuriser les opérations de paie et à homogénéiser les procédures de traitement.



Vous prendra en charge la responsabilité de l'ensemble des missions relevant de l'Administration du personnel et de la Paie sur un périmètre d'environ 8 000 paies :
- établissement/supervision des paies (Sage),
- relations avec les organismes sociaux,
- suivi des contrats de travail,
- établissement de tableaux de bord paie,
- veille et mise à jour du réglementaire de paie.

Dans le cadre de vos responsabilités managériales, vous :
- assurerez la coordination de l'équipe, composée d'une Adjointe, de 5 Gestionnaires Paie et d'un Contrôleur de Gestion Sociale,
- contrôlerez l'activité et le respect des plannings,
- participerez au recrutement, à la formation et à l'évaluation de l'équipe.

Enfin, vous aurez la responsabilité de projets transversaux relatifs à l'Administration du personnel et à la Paie : élaboration des Bonnes pratiques RH, études RH spécifiques...







Titulaire d'une formation supérieure, de type BAC + 4/5 Ressources Humaines ou Comptabilité, vous avez développé une expérience d'au moins 5 ans dans un poste similaire. Vos aptitudes managériales développées, votre expertise technique, votre capacité à évoluer dans un environnement multi-sites, seront des atouts incontournables pour réussir votre mission.


 


Merci de bien vouloir déposer votre dossier de candidature (CV + lettre de motivation) directement sur notre site internet : www.medica-france.fr, rubrique " Carrières ".


 

 

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 09:27

Bonjour tout le monde,

 

Ci joint le compte-rendu de ce qui s'est passé à la CLINIQUE DU PRE et qui s'est soldé par une VICTOIRE.

 

Voilà pour une fois que l'on gagne il ne faut pas se priver de le dire.

 

 En attendant de se voir

 

 BONNES FETES ET BONNE ANNEE A TOUTES ET TOUS

 

NELLY

 

 

 

 

 BOnjour,

 

Les personnels de la Clinique du Pré - Privé Lucratif (groupe LELIEVRE) en grève vendredi 17.12.2010 avait reconduit le mouvement ce jour - lundi 21.12.2010.

Leurs revendications portaient sur les conditions de travail, la mise en place d'un calendrier de négociations rapproché, l'octroi d'une prime de 150 Euros pour le mois de Décembre ainsi que le paiement des jours de grève.

 

Devant le refus de M LELIEVRE de discuter, les personnels ont donc fait grève aujourd'hui lundi.  Environ 140 personnes étaient en grève et présentes dans le hall d'entrée de la clinique.Une première entrevue a eu lieu entre les syndicats et M. LELIEVRE (CGT-CFDT-FO), la Direction proposant 100 Euros Brut précisant que cette prime serait une avance sur la prime à l'interessement 2010; et le paiement d'une journée de grève sur les 2 . Les personnels ont refusé à l'unanimité ces propositions et ont obtenu une deuxième entrevue avec exigence du paiement des deux jours de grève ainsi que la prime soit de 100 Euros nets et sans rapport avec la prime d'interessement. La Direction a accepté ces propositions et la reprise du travail a été votée à l'unanimité.

 

Présence de l'USD Santé Action Sociale 72 lors des journées de grève et bonne appréciation de cette présence par les personnels. Il semble que les personnels aient pris conscience de l'utilité du syndicat et qu'ensemble on peut gagner.

 

Voilà une action payante et il est important de le faire savoir. GAGNER dans le PRIVE LUCRATIF n'est pas une mince affaire.

 

 

NELLY MOREAU

 

USD 72 SANTE ACTION SOCIALE

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 17:11

Lundi 6 décembre 2010 - 16:13

Un débat sur la réforme de la dépendance en deux phases, selon la FHF

PARIS, 6 décembre 2010 (APM) - Le débat sur la réforme de la dépendance, qui sera mené pendant six mois, devrait être organisé en deux temps, a-t-on appris lundi auprès de la Fédération hospitalière de France (FHF).

La ministre des solidarités et de la cohésion sociale, Roselyne Bachelot, et la secrétaire d'Etat Marie-Anne Montchamp ont apporté des précisions sur l'organisation du débat, à l'occasion d'un entretien avec les représentants de la FHF mardi, indiquant qu'une discussion serait engagée dans un premier temps avec les experts pour définir les grandes orientations de la réforme puis qu'un grand débat citoyen serait lancé dans un second temps, indique la FHF.

Selon la FHF qui publie un compte-rendu de la rencontre sur son site internet, Roselyne Bachelot et Marie-Anne Montchamp ont indiqué qu'une "solution mixte" serait sans doute proposée, reposant sur "un socle de base et un recours à l'assurance privée", précisant toutefois qu'à ce stade, "rien n'était arrêté".

Elles ont également précisé que le rapport de la députée Valérie Rosso-Debord (UMP, Meurthe-et-Moselle) sur la prise en charge des personnes âgées dépendantes "ne constituait pas la feuille de route du gouvernement sur le sujet" mais était "un des éléments parmi les autres qui seraient versés au débat".

Selon la FHF, Roselyne Bachelot a précisé qu'elle serait attentive à trois principes: le libre choix entre établissement et domicile, le refus de reporter le financement de la dépendance sur les générations futures et l'entrée dans une démarche d'évaluation et de qualité, y compris pour les prestations à domicile, à travers par exemple les notions de filières.

Ces trois principes ont été confirmés par la secrétaire d'Etat Marie-Anne Montchamp au cours d'un entretien vendredi avec l'APM (cf dépêche APM CANL3002).

Alors que la FHF s'est interrogée sur la nécessité de publier le décret sur la réforme de la tarification dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), au motif que la réforme de la dépendance "risque de réformer encore" cette tarification, Roselyne Bachelot et Marie-Anne Montchamp ont jugé "utile" qu'il paraisse "rapidement".

Les deux ministres ont précisé que la réforme annoncée du cinquième risque "ne viendrait sans doute pas tout bouleverser" sur cette question, rapporte la FHF.

Interrogées sur la convergence tarifaire entre les Ehpad et les unités de soins de longue durée (USLD), la ministre des solidarités et de la cohésion sociale a souhaité que la gouvernance et l'utilisation de l'outil Pathos soient "mises en chantier", ajoute la fédération.

La FHF dénonce régulièrement cette convergence tarifaire entre Ehpad et USLD, qualifiant ce dispositif d'"injuste", estimant qu'il sera lourd de conséquences pour de nombreux établissements publics et notamment qu'il conduira à supprimer des postes de soignants en Ehpad, rappelle-t-on.

ca/cd/APM polsan
redaction@apmnews.com

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 17:00

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 16:53

05 décembre 2010

Investir en EHPAD et défiscaliser : Une lisibilité extraordinaire

 


L’EHPAD : UN CADRE ESSENTIEL POUR L’AVENIR

L'EHPAD (maison de retraite médicalisée) est un ensemble immobilier regroupant des chambres médicalisées et permettant ainsi l'accueil de personnes âgées et dépendantes, ayant besoin d'une aide et d'une surveillance journalière et permanente.

Les prestations fournies par une maison de retraite médicalisée (EHPAD) sont : logement, repas, services spécifiques (blanchisserie, soins d’hygiène et médicaux - selon l’état de la personne), animations, etc.

Avant les maisons de retraite étaient classées par catégorie : les « non médicalisées » qui n'apportaient aucun service médical, les « partiellement médicalisées » proposant soins courants et soins médicaux et les « médicalisées » avec service médical et infirmier(s) interne(s) spécialisé(s). Aujourd'hui, seules deux catégories de résidences spécialisées subsistent : les maisons de retraite pour personnes âgées (EHPA) et les maisons de retraite médicalisées pour personnes âgées dépendances (EHPAD) où tout une partie des places est médicalisée.

Ces résidences, qu'elles soient ou non médicalisées sont extrêmement réglementées et doivent obtenir l'autorisation à donner des soins pour la capacité totale des lits proposés. Une convention tripartite pluriannuelle entre l’établissement, le Conseil Général et la DDASS (Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale) est signée. La convention s'accompagne de conditions visant à améliorer la prise en charge des personnes âgées. La base de négociation de la convention se fonde sur les points suivants :

• qualité de vie des personnes âgées : accessibilité, sécurité, hygiène, maintien des repères, respect du rythme de vie tel que le repas et les repos, prise en charge adaptée à l’état de santé de la personne, participation aux activités… ;

• qualité des relations avec les personnes âgées et leur famille : information, livret d’accueil, règlement intérieur, mise en œuvre du conseil d’établissement, contrat de séjour, participation des proches à certaines activités ;

• qualité du personnel : programme de formation, qualification, développement du soutien psychologique du personnel ;

• inscription du centre d'hébergement dans un réseau gérontologique comportant des soins coordonnés.

Il existe un guide de la dépendance qui note les exploitants d'Ehpad. Allant de 1 à 10, cette notation classe les différentes structures selon des critères de qualité, d'accueil ou encore d'hygiène. Des groupes comme Quiétude, Medica France ou Orpea, leaders du secteur de la prise en charge de la dépendance se voient attribuer des notes allant jusqu'à 9,5 points.

Selon l’INSEE, les séniors de plus de 85 ans représenteront plus de 2 millions de personnes et 35% d’entre eux seront extrêmement dépendants. Le nombre de résidences médicalisées est insuffisant et c'est pour répondre à cette demande, qu'aujourd'hui de plus en plus de projets de Loueur en Meublé en Professionnel ou Non Professionnel (LMP / LMNP) sont proposés avec un EHPAD.

LE BAIL COMMERCIAL

L’investissement en EHPAD se traduit par la conclusion d’un bail avec une société de gestion qui va gérer et exploiter la résidence et reverser un loyer au propriétaire.

C’est un bail commercial. Le statut des baux commerciaux est régi par les articles L et R 145-1 s. du Code de commerce. La plus grande partie du statut est réputée d’ordre public (tout ce qui est édicté par le législateur comme constituant les règles intangibles de l’organisation et du fonctionnement de l’état et de la société). Ensuite s’appliquent les dispositions du contrat (librement établies par les parties). Les autres dispositions du statut sont dites supplétives de volonté, c’est à dire qu’elles ne s’appliquent qu’à défaut de dispositions contraires stipulées dans le contrat de bail commercial.

Un bail commercial ne peut pas être d'une durée inférieure à 9 ans. Cette règle est d'ordre public, mais les parties sont libres de conclure un bail d'une durée supérieure à 9 ans. Sauf convention contraire, le locataire peut donner congé après un délai de 3 ans. Ce congé doit être donné par acte d'huissier au moins 6 mois à l'avance, sous peine de nullité. Le locataire peut faire une demande de renouvellement avant l’expiration des neuf ans. Cette demande peut intervenir au maximum 6 mois avant la date d’expiration.

A l’échéance, à défaut de congé ou de demande de renouvellement, le bail est tacitement prolongé pour une durée indéterminée. Celle-ci prendre fin soit par demande de congé (préavis de 6 mois) soit par demande de renouvellement (signature d’un nouveau bail d’au moins 9 ans).

Il est d'usage de faire figurer dans le bail une clause prévoyant la résiliation de plein droit du contrat en cas de défaut de paiement des loyers, mais cette clause peut également viser la violation d'autres stipulations expresses du bail (Sous-location interdite, changement de destination des lieux loués, non exploitation d'un fonds de commerce...)

Par ailleurs, en l'absence de clause de résiliation, le bailleur peut quand même demander la résiliation judiciaire du bail lorsque le locataire n'exécute pas ses obligations. Le juge mettra fin au contrat s'il estime la faute suffisamment grave.

Le montant du loyer initial est librement fixé par les parties lors de la conclusion du bail.

Il peut être forfaitaire (fixe), indexé (en fonction d’une denrée, d’un service ou d’un indice économique ou monétaire), ou variable (assorti d’une « clause de recette », c'est-à-dire un pourcentage du chiffre d’affaires avec généralement un minimum garantie ou une partie fixe).

A la différence du loyer initial que les parties sont libres de fixer comme elles l'entendent, la révision du loyer en cours de bail est strictement réglementée. La révision du loyer peut intervenir à la demande du bailleur ou du locataire. Toutefois, les baux assortis d'une clause-recettes ne sont pas révisables, seule s'appliquera la variation conventionnelle. La révision du loyer est plafonnée. Elle ne peut excéder la variation à la hausse ou à la baisse de l'indice retenu par les parties depuis la dernière fixation amiable ou judiciaire du loyer, quelle que soit l'évolution de la valeur locative.

Toutefois, la règle du plafonnement est écartée lorsque la preuve est rapportée d'une modification matérielle des facteurs locaux de commercialité (FLC) ayant entraîné par elle-même une variation de plus de 10 % de la valeur locative.

Les fortes hausses des loyers des baux commerciaux constatées ces dernières années sont liées aux variations importantes de l'indice trimestriel du coût de la construction (ICC). En conséquence, la Loi LME propose une alternative à l’ICC: l'indice pour les loyers commerciaux (ILC), établi sur la base de trois indices calculés par l'Insee : prix à la consommation (50 %), coût de la construction (25 %) et chiffre d'affaires du commerce de détail en valeur (25 %).

REGIME FISCAL

Les revenus procurés par la location d’EHPAD relèvent fiscalement de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux.

Pour la détermination des bénéfices industriels et commerciaux, les charges engagées au cours de l'exercice sont déduites des loyers courus au cours du même exercice, sans considération de la date de leur paiement effectif.

Toutes les charges doivent être justifiées, et sont déductibles pour leur montant réel.

L'immeuble peut faire l'objet d'un amortissement. L’amortissement ne peut pas excéder, au titre d'un même exercice, le montant du loyer acquis, diminué du montant des autres charges afférentes au bien donné en location, telles que les frais d'entretien, de réparation, d'assurance, les intérêts, impôts et taxes supportés par le propriétaire. Autrement dit, l'amortissement d'un bien loué ne peut jamais donner lieu à la constatation d'un déficit fiscal.

En revanche, la fraction d'amortissement exclue au titre d'un exercice est reportable sur les années suivantes mais toujours dans le respect de la limitation. L'amortissement est calculé sur la durée normale d'utilisation et non sur la durée de location.

Les déficits industriels et commerciaux générés par un professionnel obéissent au principe général d'imputation sur le revenu global, l'excédent éventuel de déficit étant imputable sur le revenu global des années suivantes, jusqu'à la sixième inclusivement.

En revanche, lorsque le déficit est réalisé dans l'exercice d'une activité commerciale à caractère non professionnel, il n'est pas imputable sur le revenu global, mais seulement sur les bénéfices tirés d'activités de même nature exercées dans les mêmes conditions, durant la même année ou les six années suivantes.

Avant 2009, pour obtenir le statut de loueur « professionnel », et pouvoir ainsi imputé son déficit sur son revenu global, le bailleur devait être inscrit en cette qualité au registre du commerce et des sociétés et réaliser plus de 23.000€ de recettes annuelles (loyers courus taxes comprises) ou retirer de l'activité de loueur 50 % au moins de leur revenu. Mais depuis 2009, ces deux dernières conditions sont devenues cumulatives.

Lorsque l’investissement se fait sur un bien neuf ou en construction, le loueur en meublé est également éligible à la récupération de TVA (19.6% de l’acquisition hors taxe). Par exemple, pour un investissement de 100.000 euros, la TVA est de 16.387 euros. Cela permet donc de récupérer 16.39% du montant de son investissement TTC.

Mais pour cela, il faut quand même remplir quelques conditions supplémentaires :

- L'investisseur passe un bail commercial d'au moins 9 ans avec un exploitant offrant au moins trois des quatre services suivants : Accueil et gardiennage, entretien des parties privatives, petits déjeuners, fourniture du linge de maison.

- Les loyers perçus en LMNP ou LMP sont eux-mêmes soumis à la TVA (5,5%) ;

- La procédure permettant de récupérer la TVA est déclenchée dès que l'investisseur peut justifier avoir perçu 3 mois de loyer. il recevra un chèque des services fiscaux dans les 6 mois.

En plus de cette récupération de TVA, depuis fin 2009, le loueur en meublé en résidence de services peut bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu. Sont éligibles à cette réduction les opérations réalisées sous la forme d’une acquisition, en pleine propriété :

- d’un logement neuf ;

- d’un logement en l’état futur d’achèvement (VEFA);

- de logements achevés depuis au moins quinze ans ayant fait l’objet d’une réhabilitation ou d’une rénovation;

- de logements achevés depuis au moins quinze ans qui font l’objet de travaux de réhabilitation ou de rénovation. Aucune condition de délai d’achèvement des travaux n’est exigée.

Le propriétaire doit s'engager à louer le logement pendant au moins neuf ans à l'exploitant de l'établissement ou de la résidence.

Ainsi, lorsque toutes les conditions sont réunies, l’investisseur bénéficiera d’une réduction d’impôt calqué sur celle de l’amendement SCELLIER. Autrement dit, une réduction d’impôt sur le revenu égal à 25% du prix de revient du logement (plafonné à 300 000 euros) répartie sur 9 ans, lorsqu’il est acquis en 2010, et de 20 % en 2011 et 2012.

En contrepartie, la portion de l’investissement ayant donné droit à la réduction d’impôt (prix de revient plafonné à 300.000 euros) ne donne pas droit à l’amortissement dans les conditions du loueur en meublé classique. En revanche, pour les investissements supérieurs à 300.000 euros, l’amortissement est possible pour la part excédentaire.

http://moinsdimpots.canalblog.com/tag/d%C3%A9fiscaliser%20sur%20un%20principe%20d'avenir

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 16:48

 

Arrêté ARSB/DOSA/F/ n° 2010-0726 du 2 novembre 2010 portant

fixation du montant de la dotation globalisée commune pour

l’année 2010 prévue au CPOM de la société MEDICA France.

La directrice générale de l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne

..........................................

ARRETE

N° FINESS SOCIETE GESTIONNAIRE : 92 000 039 5

Article 1 : La dotation globalisée commune des établissements

d’hébergement pour personnes âgées dépendantes financés par

l’assurance maladie, gérés par la société MEDICA France dont le

siège social est situé au 39 rue du Gouverneur Félix Eboué – 92442

ISSY-LES-MOULINEAUX, a été fixée en application des dispositions

du contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens susvisé à 1 182 932

euros en année pleine.

..........................................

Article 4 : En application des dispositions du III de l’article R.314-36

du Code de l'Action Sociale et des Familles, la dotation globalisée

commune fixée à l’article 1 du présent arrêté sera publiée au recueil

des actes administratifs de la Préfecture de la Bourgogne et du

Département de la Côte d’Or.

Article 5 : Le Directeur de l’offre de soins et de l’autonomie de

l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne et le Directeur de la

Caisse Pivot sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de

l'exécution du présent arrêté.

La responsable adjointe du département financement

de la direction de l'offre de soins et de l'autonomie

signé Marie-Thérèse BONNOTTE

 http://www.bourgogne.pref.gouv.fr/assets/files/la_prefecture/raa/2010/2010_raa_043.pdf

 

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 09:30
soignante et personne âgées
© gilles lougassi - Fotolia.com

Medica, le groupe spécialisé dans l'hébergement médicalisé des personnes âgées, a signé vendredi un crédit-bail de 130 millions d'euros sur 19 de ses établissements, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué.

Cette opération de vente et de locations des murs (sale and lease back), d'une durée de 12 ans, permet à Medica de "diversifier et d'optimiser les conditions de ses financements en levant de la dette immobilière à long terme".

Medica conserve "la maîtrise de son patrimoine grâce à l'option d'achat qu'elle pourra exercer ultérieurement", souligne-t-on dans le communiqué.

Medica, qui compte 164 établissements médicalisés (maisons de retraites, soins de suite et réadaptation et cliniques psychiatriques), possède environ un tiers des murs et loue les deux tiers. Il totalise, 12.300 lits, en France et en Italie.

Le groupe, introduit en Bourse en février, a réalisé un chiffre d'affaires de 480,7 millions d'euros en 2009 et table sur une croissance d'"au moins 10%" en 2010.

MEDICA : Mise en place d'une opération de sale & lease back de 130 M€

 

Regulatory News:

 

 

 

MEDICA, acteur de référence de la prise en charge de la dépendance

pérenne et temporaire en France, annonce aujourd'hui avoir mis en place

une opération de sale and lease back sur une partie de ses actifs

immobiliers.

Le 17 décembre 2010, MEDICA a signé dans le cadre d'un club-deal

  • réunissant Natixis Bail, filiale à 100% de Natixis, et Finamur,

    filiale à 100% de Crédit Agricole Leasing, en qualité de co-chefs de

    file, et Oseo Financement en qualité de membre du club deal, un

    nouveau crédit bail dont les principales caractéristiques sont les

    suivantes :

    • Montant : 130 millions d’euros

    • Durée : 12 ans

    • Taux : Euribor 3 mois + 120 bps

  • La mise en place du crédit bail permet à MEDICA de diversifier et

    d'optimiser les conditions de ses financements en levant de la dette

    immobilière à long terme. L'opération, rendue possible par la qualité

    des actifs, permet à MEDICA de conserver la maîtrise de son patrimoine

    grâce à l'option d'achat qu’elle pourra exercer ultérieurement.

  • 19 établissements représentant environ 1.400 lits sont concernés par

    cette opération.

     

  •  

     

 

 

PROCHAINES COMMUNICATIONS FINANCIERES

 

 

 

Chiffre d’affaires du 4ème trimestre 2010 : vendredi 11

février 2011 avant Bourse.

http://www.cbanque.com/actu/21528/medica-signe-un-credit-bail-de-130-m-eur-sur-certains-de-ses-murs

 

 

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